samedi 4 octobre 2014

MIKE OLDFIELD : TUBULAR BELLS

Un petit génie ! C’est par ces termes que le célèbre Richard Branson désigne Mike Olfield, on ne sait pas si c’est le cas mais ce qui est sur c’est que grâce à lui il a pu lancer sa compagnie de disque!

Tout commence en 1971 : Richard Branson qui vient juste de lancer une société de distribution de disques (Virgin) investit dans un studio d’enregistrement : The Manoir ! Un jour Kevin Ayers, l’un des chanteurs les plus célèbres de l’époque vient enregistrer. Il emmène avec lui son groupe. A la basse se trouve un jeune homme de 17 ans, surdoué selon Ayers, un certain Mike Olfield.

Le jeune prodige vient de se lancer dans la composition d’une œuvre orchestrale, entièrement instrumentale et sans batterie. A l’époque c’est totalement révolutionnaire et en plus le surdoué joue de tout les instruments ! Branson est sous le charme et les maquettes sont plus que prometteuses. Mais Virgin, à l’époque, ne produit pas de disque et la mort dans l’âme il doit laisser Mike Olfield repartir en tournée avec Kevin Ayers.

Un an plus tard, Branson prend la décision de lancer un label de production de disques et il recontacte Mike Olfield, qui accepte d’être la première signature du label. Branson met son studio à disposition durant le temps ou celui-ci n’est pas occupé. En une semaine le jeune Olfield enregistre la première partie et il faudra 9 mois pour arriver à bloquer assez de temps pour enregistrer la deuxième partie. L’album sort le 25 mai 1973, sous l’appellation V1. Il n’a pas encore vingt ans et il joue de tous les instruments sur le disque.

Le résultat est surprenant. « Tubular Bells » est en deux parties, il s’agit de mélodies qui s’enchainent facilement tout en créant des atmosphères différentes. On y trouve des guitares saturées, puis des parties de pianos électriques simples qui se mêlent brutalement avec un rythme de hard rock. C’est plus qu’une réussite, c’est une révolution ! Seuls quelques chœurs (dont la sœur d’Oldfield, Sally) font office de voix et mieux il n’y a pas un bout de batterie, rien, nada…

L’Angleterre, succombe puis les USA, puis le reste du monde faisant de « Tubular Bells » une des plus grosses ventes de l’histoire de la musique. 

« Tubular Bells » connaitra plusieurs vies, ce sera, par exemple, la musique du film « l Exorciste» et connaitra moult et moult rééditions (la dernière en 5.1). Réfugié en Espagne, Mike Olfield a connu une carrière avec moult succès et musique de films (notamment « La Déchirure ») et il continue à revendiquer « Tubular Bells ». Une œuvre avant gardiste d’un petit surdoué qui a connu après artistiquement des hauts (parfois) et des bas (trop souvent !), ainsi va la vie ! 


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