Un petit génie ! C’est par
ces termes que le célèbre Richard Branson désigne Mike Olfield, on ne sait pas
si c’est le cas mais ce qui est sur c’est que grâce à lui il a pu lancer sa
compagnie de disque!
Tout commence en 1971 : Richard
Branson qui vient juste de lancer une société de distribution de disques
(Virgin) investit dans un studio d’enregistrement : The Manoir ! Un
jour Kevin Ayers, l’un des chanteurs les plus célèbres de l’époque vient
enregistrer. Il emmène avec lui son groupe. A la basse se trouve un jeune homme
de 17 ans, surdoué selon Ayers, un certain Mike Olfield.
Le jeune prodige vient de se
lancer dans la composition d’une œuvre orchestrale, entièrement instrumentale
et sans batterie. A l’époque c’est totalement révolutionnaire et en plus le
surdoué joue de tout les instruments ! Branson est sous le charme et les
maquettes sont plus que prometteuses. Mais Virgin, à l’époque, ne produit pas
de disque et la mort dans l’âme il doit laisser Mike Olfield repartir en
tournée avec Kevin Ayers.
Un an plus tard, Branson prend la
décision de lancer un label de production de disques et il recontacte Mike
Olfield, qui accepte d’être la première signature du label. Branson met son
studio à disposition durant le temps ou celui-ci n’est pas occupé. En une
semaine le jeune Olfield enregistre la première partie et il faudra 9 mois pour
arriver à bloquer assez de temps pour enregistrer la deuxième partie. L’album
sort le 25 mai 1973, sous l’appellation V1. Il n’a pas encore vingt ans et il
joue de tous les instruments sur le disque.
Le résultat est surprenant.
« Tubular Bells » est en deux parties, il s’agit de mélodies qui
s’enchainent facilement tout en créant des atmosphères différentes. On y trouve
des guitares saturées, puis des parties de pianos électriques simples qui se mêlent
brutalement avec un rythme de hard rock. C’est plus qu’une réussite, c’est une
révolution ! Seuls quelques chœurs (dont la sœur d’Oldfield, Sally) font
office de voix et mieux il n’y a pas un bout de batterie, rien, nada…
L’Angleterre, succombe puis les
USA, puis le reste du monde faisant de « Tubular Bells » une des plus
grosses ventes de l’histoire de la musique.
« Tubular Bells »
connaitra plusieurs vies, ce sera, par exemple, la musique du film
« l Exorciste» et connaitra moult et moult rééditions (la
dernière en 5.1). Réfugié en Espagne, Mike Olfield a connu une carrière avec moult
succès et musique de films (notamment « La Déchirure ») et il
continue à revendiquer « Tubular Bells ». Une œuvre avant gardiste
d’un petit surdoué qui a connu après artistiquement des hauts (parfois) et des
bas (trop souvent !), ainsi va la vie !
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