La nouvelle est tombée la semaine
dernière par un simple post sur leur Facebook : les Bewitched Hands se
séparent après 7 ans d’intenses activités ! Fondé en 2007 par un ensemble
de musiciens de la scène Rémoise, le groupe avait sorti deux albums (en 2011 et
2013) et une compilation de leurs singles en 2012.
Crée, comme une simple rigolade,
une bonne rigolade entre copains, le groupe avait su développer une musique
passionnante qui rappelait les meilleurs moments du début des années 70 :
une musique psyché pleins de jolies mélodies et de voix ! Ils avaient
explosé aux Transmusicales de Rennes en 2010, avant de faire la tournée des
festivals et de faire plusieurs tournées internationales !
Certains membres du groupe
travailleraient ensemble à un nouveau projet, espérons qu’il arrive vite !
En tout cas ce groupe va nous manquer par son talent et sa musique passionnante !
Suzanne est peut être l’hymne de Leonard
Cohen ! En tout cas son morceau le plus symbolique, peut être le plus
touchant, le plus personnel…
En 1991 le musicien Ougandais
Geoffrey Oreyema enregistre une version superbe de ce titre ! Il garde la
simplicité et la sensibilité du titre (guitare, voix) tout en amenant de très
discrets arrangements Africains. Un pur moment de musique où l’émotion prend
parfaitement sa place dans une chanson magnifique.
Quand un groupe Américain fan de
blues, de Nick Cave, du Gun Club et de Tom Waits rencontre un cousin Français
cela donne une reprise exceptionnelle du « Partisan ».
La chanson,
est juste le récit des aventures et des péripéties d’un résistant Français
pendant la guerre. Le texte est à la fois en Français et en Anglais (dans la
version originale c’est la femme de Léonard qui se chargeait du boulot), c’est Bertrand Cantat qui se charge de
la partie dans la langue de Molière. C’est le moment où le morceau touche au
sublime, le chant de l’ex frontman de Noir Désir avec les Sixteen Horsepower
derriére, c’est juste grandiose.
Pour la première fois Cantat ne
hurle pas, il chante ! Sa voix est posée, calme, magnifique …. Un très
grand moment de musique qui me donne encore et toujours des frissons.
Il existe un nombre incalculable
de versions de “Hallelujah”, notamment celle de Jeff Buckley, mais ma préférée
est celle de John Cale ! Au milieu des années 90 l’ancien sorcier du
Velvet Underground enregistre pour le compte d’une compilation hommage à
Léonard Cohen, une version piano – voix d’un des titres les plus emblématiques
du poète Canadien!
Le résultat dépasse les
espérances et donne une version splendide et majestueuse de
« Hallelujah ». John Cale est tellement emballé qu’il la reprend
alors à tous ses concerts. Même si elle n’a pas le côté « spirituel »
de Buckley, le titre garde toute sa puissance : la voix forte et
parfaitement placée de John Cale est parfaite ! C’est simple je suis
fan !
Ian Mac Culloch est le chanteur
des fabuleux « Echo and the Bunnymen », le groupe de plus talentueux
de Liverpool depuis quatre jeunes garçons qui étaient dans le vent… Il n’a
jamais caché sa passion pour David Bowie et Leonard Cohen ! Une passion à
qui il a rendu hommage sur son deuxième album solo en 1992 en reprenant
« Lover lover lover », le fabuleux titre que Cohen avait écrit en
1973 pour protester contre la guerre du Kippour.
On pouvait craindre que Mac
Culloch soit mal à l’aise sur un registre plus acoustique que son style
habituel et à la surprise général (et particulièrement Léonard Cohen qui l’a
félicité) le gars du nord de l’Angleterre s’en sort avec un talent et une
facilité … déconcertante ! Ecoutez c’est juste super !
Au moment ou notre Auvergnat
préféré s’apprête à sortir un double album de toute beauté en compagnie de ses
voisins du « Delano Orchestra » rappelons nous que en 1991 pour le
compte d’une compilation en hommage à Léonard Cohen il a enregistré une,
magnifique, version de Avalanche IV, un classique du maître. Un titre qu’il
reprend régulièrement sur scène avec la même intensité et émotion.
Jean Louis Murat ne l’a jamais
caché : il est un grand fan du Canadien et sa musique et son attitude sont
largement inspirées de son travail. Murat réussit parfaitement à retranscrire le
titre sans le dénaturer. Il est un des seuls, peut être même le seul qui peut
reprendre Cohen en Français en gardant l’intensité. Même voix calme, même
dépouillement, rien à dire Murat n’est bien du disciple de Léonard Cohen et
comme tout bon disciple il n’hésite pas à prêcher la bonne parole, pour notre grand plaisir.
Ce seront probablement les
concerts les plus courus à Paris cet automne ! Les légendaires Allemands
de Kraftwerk seront à Paris pour une série de huit concerts à la fondation
Louis Vuitton entre le 1er et le 8 Novembre.
Huit concerts dans lesquels les
légendaires sorciers électroniques Allemands joueront, chaque soir, un de leurs
huit albums. Un moment exceptionnel en perspective qui permettra de redécouvrir
la puissance et l’intelligence du duo (quatuor
sur scène). Un moment grandiose qui permettra de fêter les quarante de la
sortie de « Autobahn », leur premier album qui révolutionna la
musique.
Kraftwerk ou comment deux anciens
élèves du conservatoire (Florian Shneider et Ralph Hunter) ont crée une musique d’une puissance
incroyable à grands coups de rythmique froide et de mélodies synthétiques !
Précipitez vous découvrir des
pionniers de la musique aujourd’hui !
C’est aujourd’hui que sort le
film de Bertrand Bonello sur Yves Saint Laurent ! Quelques mois après celui
de Jalil Lespert voici donc un moins de un an un biopic sur la vie et l’œuvre du
génial couturier Français.
Deux films, mais deux approches
différentes : Jalil Lespert avait
eu l’aval et le soutien de Pierre Berger et avait raconté toute la vie de Saint
Laurent. Bertrand Bonello n’a eu aucuns contacts avec Berger et a donc du
composer avec les souvenirs de proches, il s’est aussi largement inspiré de la géniale
biographie de Alicia Drake, « Beautiful people » pour arriver à
comprendre et transcrire la vie de Yves Saint Laurent. Autre différence
notable, son film ne relate que la période 1967-1977, le moment le plus intense
et le plus créatif de Saint-Laurent.
Car c’est là le véritable enjeu de ce film,
nous faire comprendre et admettre le talent et le génie de celui qui reste un
des plus grands créateurs Français du 20 éme siècle, toutes catégories
confondues ! Saint-Laurent était un génie, un homme qui par son seul
talent a su faire évoluer la société, par son approche moderne de la mode féminine.
Peut importe les détails sur sa
vie privée (dissolue), son état psychique (pas terrible) ou ses habitudes
sexuelles ! Il s’agit juste de dresser le portrait d’un créateur génial. Bonello
y arrive très bien, alors que c’était plutôt compliqué : il nous trace le
portrait d’un homme libre qui ne s’est jamais plié aux règles en vigueur. On
ajoutera juste que Gaspard Ulliel est parfait dans le rôle d’Yves Saint Laurent
et que la bande son est à la hauteur de nos attentes.
Un film qui déjà a emballé la
critique, le festival de Cannes et même les Oscars puisque le film est pré
sélectionné ! Un gage de qualité pour un film déjà indispensable !
Cela a commencé par un ballon
dirigeable au dessus de Londres où il était marqué APHEX TWIN et puis des
rumeurs sur le web ont circulé, il y aurait un nouvel album de Richard D James,
plus connu sous le nom de Aphex Twins, un de ses multiples pseudonymes. Fin
août une tripoté de critiques musicaux était invités à l’écoute du nouvel album
au Glaz’art. Des mesures de sécurité importantes étaient mises en place pour un
disque très attendu.
Depuis ses premiers maxi au début
des années 90, le projet Aphex Twins a toujours fait l’objet d’admiration. Tant
par ses visuels, Richard D James n’a jamais cessé de se mettre en scène le
visage déformé ou travestis, tant par la
qualité de ses vidéos que par l’intelligence de sa musique.
Il a toujours eu des tonalités
fabuleuses, passant de mélodies vaporeuse à lajungle, pour mieux poursuivre avec
de la drums and bass et du Hip Hop ou de revenir vers des sonorités plus
proches de la House Music qui ont fournis la majorité des tubes des Raves.
En 2001 il publie « Drukqs »
son dernier album officiel avant de prendre du recul. Quelques maxi sortiront
les années suivantes mais il semblait acquis que Richard D James avait pris une
retraite bien mérité, surtout que avec le temps sa puissance artistique et son
talent naturel explosait imposant ainsi son génie naturel ! D’où l’excitation
quand le nouvel « Syro » a été annoncé !
La première chose qui frappe c’est que son
style, qui est aussi sa marque de fabrique, est toujours présent ! On
retrouve ce mélange entre des rythmes complexes et des mélodies entêtantes peut être avec des structures musicales plus
larges et plus amples que précédemment ! Le résultat est plus calme et
plus posé qu’autrefois avec des influences Jazz ou funk. Des musiques qu’il n’avait
encore jamais proposé !
Il s’agit ici du nouveau disque d’un
musicien qui avance seul dans sa carrière, loin des critères habituels de la
musique électronique actuelle et qui crée une œuvre qui fera date ! Aphex
Twins ou, peut être, l’un des derniers vrais génies de la musique ? A vous
de décider !
Ce lundi 22 Septembre 2014, nous
a apporté un beau cadeau, Noel avant l’heure : un nouvel album de Leonard
Cohen ! Et oui pour fêter ses 80 ans (il les a eu le 21 Septembre) la
légende Canadienne du folk et de la chanson est repartis en studio et nous est
revenu avec neufs nouveaux titres qui
vont nous accompagner tout l’hiver !
On ne reviendra pas sur les circonstances qui ont faites que l’un
des derniers monstres de la chanson moderne est toujours aussi actif à son âge !
Juste que grâce à une secrétaire peu scrupuleuse qui lui a volé ses économies,
Leonard Cohen a du repartir sur les routes et enregistrer de nouveau pour se
mettre à l’abri.
Le résultat est juste épatant
comme d’habitude. On sait que ce disque va nous suivre tout cet hiver et que l’on
va avoir du mal à s’en séparer. Il est un des chanteurs les plus repris par ses
collègues ! On revient sur sa carrière à travers des reprises en fin de
semaine.
Les Allah Las sont un des groupes
les plus intéressants et les plus chouettes du moment. Basé à Los Angeles, les
quatre musiciens font partis de la grande tradition des musiciens Californiens
qui mélangent sans complexe le rock, le folk et la pop avec une facilité
déconcertante. Leur musique est gavée de mélodies et de chœurs qui rappellent
les Byrds et autres groupes des sixties.
Voici l’heure de leur deuxième
album, « Worship the sun », un album plus que réussis d’où est issus
« 501 415 ». Au moment ou l’automne arrive, un petit coup de
musique ensoleillée fait plus que du bien. Fermez les yeux vous êtres en 1965
dans la Vallée de Los Angeles !
Attention dans la série des
titres intemporels voici « With a little help from my friend » par
Joe Cocker. Pour ceux qui l’ignorent, et il doit y en avoir, il s’agit d’une reprise
des Beatles qui est sur l’album « Sergent Pepper’s » et qui est un
des rares titres chanté par Ringo Star !
Joe Cocker s’empare du titre, le
ralentit, rajoute des orgues et l’enregistre pour son premier album. Même si le
disque se comporte plus que bien au niveau de la critique et du public, c’est
sa prestation à Woodstock qui le fait exploser. La voie exceptionnelle de
Monsieur Cocker ajoutée à l’orchestration de son groupe en fait un moment exceptionnelle
Aujourd’hui, il continue à la
chanter et plusieurs groupes ont décidé de le reprendre à la manière du grand
Joe ! Une façon de prouver que les quatre jeunes de Liverpool savaient
écrire des chansons.
Attention voici la grosse sortie
de la semaine, de la rentrée et même une des grosses sorties de l’année :
le nouvel album d’Alt J !
Résumé des épisodes
précédents : il y a deux ans un quatuor venu de Leeds et qui s’était formé
à la fac, sortait un premier album mêlant pop, Hip-hop, rock, folk et harmonie
vocale. Un premier album qui allait être salué par la critique et le public
comme l’album de l’année 2012 et le groupe comme révélation de l’année. Le
groupe fera une tournée de deux ans, soulevant l’enthousiasme des foules.
A la fin de la tournée le groupe
est exténué et cherche à se ressourcer. Plusieurs tentatives plus tard, le
bassiste Gwill Sainsburry quitte le groupe. C’est donc un trio qui rentre en
studio pour produire un album plus que réussi. Voilà un groupe qui passe la
terrible épreuve du deuxième disque avec une aisance et créativité presque
parfaite. Voilà des gens qui mélangent toute forme de musique avec un talent
naturel rarement vu ! ALTJ vient peut être de produire le disque de
l’année !
Cet automne verra le retour d’Arnaud
Rebotini et de son groupe les Black Strobes. Fondé en 1997 par Rebotini et Yvan
Smaghes (tout deux vendeurs à la boutique Rough Trade) en pleine période French
Touch, le groupe produit une musique électro assez rock et très originale.
Le groupe va alors se spécialiser
dans le remix et plusieurs grands noms vont passer entre les mains des deux
compères : Dépêche Mode, The Rapture, The Hacker ou autre David Guetta.
Entre temps le groupe produit un superbe morceau « Me and Madonna »
avec au chant Jennifer Cardini, qui devient un tube !
L’arrivé de plusieurs musiciens
va étoffer le son du groupe et l’emmener vers un son plus
« catchy » ! Au cours de l’enregistrement du premier album Yvan
Smaghes quitte le groupe, se sentant mal à l’aise avec la nouvelle direction musicale
franchement électro Clash !
Le groupe se transforme alors en
géométrie variable avec le seul Rebotini aux commandes ! En 2011 entre
deux albums solos ou autres productions il remonte son groupe pour un concert
unique aux Transmusicales de Rennes.
Entouré de jeunes musiciens il se
lance, enfin, à l’assaut d’un deuxième album prévu dans quelques semaines.
« Broken phone blues » est le premier extrait sorti, on retrouve tout
ce qui a fait la force et la réputation de Rebotini : un son catchy et une
volonté de faire un pont entre le rock et l’électro.
Black Strobe est un groupe qui a
fait école et qui reste une des références les plus importantes de la scène
électro aujourd’hui. Découvrez un artiste hors du temps et un groupe qui
restera comme un pionnier.
Selon la plupart des sites
internet consacrés à la musique voici un des plus grands talents de la musique
actuelle : Christopher Owens ! Un sens inné de la mélodie, un talent
de compositeur hors pair et une vraie personnalité artistique sont les marques
de fabriques de ce Californien.
Christopher Owens a grandis dans
une communauté religieuse dont il s’est enfui à l’adolescence pour s’intégrer à
la scène musicale de Los Angeles. Il fonde le groupe « Girls », qui
en deux albums va s’imposer sur la scène internationale ! Il quitte le
groupe en 2008 pour se lancer dans une carrière solo avec un premier album de
toute beauté salué comme il se doit.
Le voici de retour avec son
deuxième album, un disque de toute beauté d’un artiste qui reste une
personnalité des plus attachantes su moment.
Aujourd’hui les Ecossais votent pour savoir s’ils veulent
devenir indépendants ! Voici quelques artistes qui ont fait la réputation
de l’Ecosse comme terre de musique :
Nous avons donc : Simple Minds, Jesus and Mary Chain,
The Silencers, Edwyn Collins et Texas !
Voici un document exceptionnel et totalement étonnant ! En 1947 un reportage de la télévision Française se
penche sur le futur de cette invention et imagine plusieurs scénarios. Avec le recul que nous avons aujourd’hui nous pouvons voir que l’imagination des auteurs de l’époque n’est pas très éloignée de la réalité : programme à la carte, les gens qui marchent dans la rue en ne regardant que leurs récepteurs…
On l’a appris samedi et aussitôt
on a relayé la nouvelle : Schultz le chanteur de Parabellum est décédé d’une
embolie pulmonaire ! Avec lui s’est une des figures les plus importantes
du punk rock chanson qui s’éteint.
Schultz, c’est l’histoire d’un
jeune gars passionné de musique qui découvre, au fin fond de la sa Lorraine
natale, les Sex Pistols. Il fonde les GTI, puis part pour Paris au début des
années 80. Là il rencontre les Portes Manteaux et leur manager, l’incroyable
Géant Vert. Une participation à quelques maquettes et enregistrement de « ça
ira ! », il quitte le groupe emmenant avec lui le bassiste Roland et Géant vert qui devient le parolier. C’est en
1984 sur les marches de l’ANPE du 10 éme arrondissement que se forme Parabellum
avec le batteur Cambouis et le guitariste, d’origine Chilienne, Sven.
Dés la sortie du premier album,
le groupe se distingue de ses concurrents par une musique plus rock que Punk et
les paroles de Géant Vert. Sur le disque on retrouve une adaptation, très
personnelle, d’Amsterdam. La suite c’est des concerts partout en France et un deuxième
album tout aussi fabuleux ! Le groupe tourne inlassablement, mettant le
feu à chaque fois. En parallèle il joue avec « Los Carayos » avec son
grand copain Manu Chao qui connait à son
tour un grand succès !
En 1991, après une tournée
Canadienne le groupe se sépare ! Schultz s’engage alors dans la « Clinique
du Docteur Schultz » un groupe marqué par la chanson Française et le rock.
Un succés mitigé plus tard Parabellum se reforme pour un concert d’anthologie
au festival de Marmande devant huit milles Punks. Depuis le groupe n’a pas
cessé de tourner, de jouer et d’enregistrer ! Il continuait en parallèle « la
Clinique.. ».
A l’annonce de son décès, la majeure partie de la scène Punk et rock lui
a rendu hommage. Un grand, un très grand monsieur nous a quittés…. Merci de ce
que tu as fait !
La nouvelle est tombée tout à l’heure :
Schultz le chanteur – fondateur des Parabellums est décédé hier, une bien
triste nouvelle ! On en reparle lundi !
Pour ceux qui l’ignorent, (et il
doit y en avoir encore !), les Ramones furent un des groupes les plus
importants voir capitaux de l’histoire de la musique : 22 ans d’existence,
2263 concerts et quelques millions de kilomètres avalés !
Ils apparaissent à New York au
milieu des années 70. Dés leur premier album et leurs premières apparitions
scéniques, le style Ramones est marqué : des chansons courtes, rapides
avec des T-shirts, des perfectos et des converses pour le look. Un style et une
marque qui ne les quittera jamais.
Un premier album qui allait créer
un raz de marée : de Londres à Paris, de New York à Berlin, des dizaines
et des dizaines de gamins de gamins allaient prendre des guitares et se lancer
dans la musique avec une fougue incroyable : cela allait s’appeler le Punk
Rock et beaucoup de ce que l’on a écouté, vu ou lu depuis trente ans doit
beaucoup à la musique des quatre faux frères New Yorkais (ils se faisaient tous
appeler Ramones dans leurs noms de familles).
Pourtant si le succès critique du
groupe fût présent, le succès commercial lui ne se montra que peu et les
Ramones durent tourner, tourner et encore tourner à travers le monde… 150 à 200
concerts par an laissent des traces et si les albums s’enchainent et les concerts aussi les relations dans le
groupe se détériorent et les abus se multiplient ! Bientôt la plupart des
membres du groupe ne se parlent plus et mis à part le batteur Tommy Ramones, ils
sombrent dans la drogue et l’alcool.
Aujourd’hui les Ramones sont
devenus une référence, pas un jour sans croiser dans la rue un quidam qui porte
un T shirt à leur effigie, la publicité s’est emparée de leur musique et une pléthore
d’artistes et de groupes (souvent beaucoup plus célèbres que eux) se réclament
de leur héritage. Une gloire posthume pour des types qui n’en n’ont jamais
profités : Tommy Ramones, le batteur, et dernier membre vivant de la
formation initiale, s’est éteint en Juillet dernier.
Juste écoutons « Blitzkrieg
pop » leur premier single, juste un titre parfait pour quatre New Yorkais
aimant la pizza et le Baseball, mais quatre types qui en 1976 ont tout simplement
changé l’histoire de la musique et créer plus de vocations que la plupart des
pseudos légendes actuelles !
Attention l’école
« Fauve » vient de se mettre en place ! Dans la foulée du succès
du collectif Parisien, voici un groupe qui s’est fait remarquer en assurant ses
premières parties.
On retrouve chez Feu !
Chatterton beaucoup de points communs avec leurs glorieux aînés : une
musique pas vraiment identifiable, un vrai travail sur les textes et une même
volonté d’indépendance. La presse s’est aussitôt jetée sur le phénomène et en a
fait les champions toutes catégories de la rentrée. Le groupe s’est fait
remarquer au concours « Inrock Lab » et depuis n’a pas cessé
d’enchainer les concerts. Là ou la presse et le web se déchaînent c’est sur les
textes : un mélange (attention les références) de Lautréamont, Oscar Wilde
ou Baudelaire…
On dira juste que le chanteur
monte sur scène dans un superbe costume trois pièces et que les musiciens
assurent vraiment techniquement. Espérons juste que ce nouvel OVNI musical sera
capable d’assurer sur la longueur et sera capable de se renouveler. Selon les
premiers échos, cela devrait facile.
Au moment où il annonce la sortie
d’un nouveau Best Of, voici un des titres les plus célèbres et des emblématiques
de Monsieur David Bowie : « Heroes » !
En 1977, David Bowie vit à Berlin dans une
ambiance particulièrement décadente. Il enregistre une série d’albums connut
sous le nom de la « trilogie Berlinois » avec l’aide de l’incroyable
Brian Eno et sous la sous la direction du producteur Tony Visconti. « Heroes »
est sur l’album qui porte le même nom.
Un jour David Bowie voit une de
ses choristes embrassait Tony Visconti, il trouve l’idée de la chanson et se
lance aussitôt dans l’écriture d’un titre qui mêlera sentiment et des paroles très
politiques (allusion au Mur de Berlin). Il faut aussi préciser que l’enregistrement
des voix se fera à trois micros avec le micro le plus prés, chargé d’enregistrer
la voix la plus douce.
Un titre superbe qui reflète bien
l’esprit de l’artiste à l’époque !
Avez-vous remarqué : c’est
la rentrée des classes ! Et il me semble judicieux de rendre hommage au
groupe Ici Paris avec ce single qui risque d’être la phrase la plus prononcée
dans certains foyers tout les jours d’ici à l’été !
Trêve de rigolade, c’est aussi
l’occasion de saluer un des groupes les plus émouvants de la scène Parisienne
et surtout son leader « Shere Kann », Hervé Flament de son vrai nom. Ici
Paris est né au début des années 80. La plupart des musiciens du groupe s’était
croisé dans le groupe « Gare du Stade » un vrai groupe punk de
banlieue !
C’est la rencontre avec la
chanteuse Marie Alcaraz qui permit au groupe de prendre son envol : un
premier single, puis un premier album « Allo le monde …» en 1982
envoi le groupe sur orbite. La même année ils assurent une première partie
d’anthologie de Mink de Wille à l’Olympia et ouvrent plusieurs fois pour les
Ramones dont ils deviennent les protégés !
En 1984 exit marie Alcaraz, Shere Kann décide
de remanier son groupe et embauche le célèbre guitariste Le Baron et surtout
l’actrice Anicé Alvina au chant. Ils enregistrent ce «Maman je ne veux plus
aller à l’école » sans cacher leur volonté de faire un tube. Mais malgré
une promotion importante, le titre ne décolle pas vraiment. Le groupe en reste
là dans un premier temps. Shere Kann redevient Herve Scott Flament et se lance
dans une carrière de peintre.
La disparition prématurée d’Anice
Alvina en 2006 paradoxalement relance le groupe. Sa fille Azadée remplace
décide de se mettre derrière le micro et entraine dans l’aventure deux amis à
elle (Jerome à la guitare et Brice à la basse) qui se joignent à Shere Kann et
l’incroyable batteur capitaine Mystére. Le groupe, depuis, ne cesse
d’enregistrer et de jouer partout ils le peuvent. A l’écoute des nouveaux
titres on a l’impression que rien n’a bougée et que le temps n’a eu aucunes
incidences sur le groupe.
Nouvel album pour le collectif
« Coming Soon », et une évolution normale pour un groupe qui a
commencé à 7 membres et qui jouait une musique folk de très bonne facture.
Désormais le groupe est réduit à cinq et s’est orienté vers une pop folk assez
remarquable !
Des mélodies imparables, des voix
splendides et un niveau de composition vraiment haut ! On peut juste
espérer que le succès de leurs premiers albums sera encore au rendez
vous !
Il
y quelque temps le remarquable label « Born Bad » sortait le premier
album du groupe « Violence Conjugale ». Un disque de musique
synthétique minimaliste qui rappelait les productions des années 80 comme Kas
Product ou autre Jacno. Un disque qui sentait bon le bricolage et les bons
vieux synthés Casio.
La
biographie du groupe annonçait que le groupe était Belge, comprenait deux membres
originaires de Belgique, qu’ils s’étaient rencontrés dans une école privée et
qu’ils s’étaient enfuis à Berlin ou ils s’étaient immergés dans le milieu
artistique local. Le groupe avait pu ainsi enregistrer cette musique si particulière
qui sentait bon le côté Arty !
La
presse musicale et branchée s’étaient aussitôt jetée sur le phénomène, le
groupe était trop parfait : une musique branchée, un peu rétro et un
groupe qui sentait le souffre et la fin de race ! Bref tout était trop
beau pour être vraie…
Hier,
à la demande du groupe, la supercherie a été dévoilée : Violence Conjugale
n’a rien de Belge, rien de sulfureux et rien de très original ! Le groupe
est originaire de Bordeaux, il s’agit juste de deux copains qui ont juste bidouillé
des synthés Korg et qui ont choisi un angle de promotion original ! Ils
ont réussis leur coup et cela n’enlève rien à leur musique!
Hier soir au cours de la
conférence de présentation du nouvel Iphone et de l’I Watch, le PDG de Apple,
Tim Coock a fait venir sur scène Bono, le chanteur de U2. A la surprise
générale le, toujours sémillant chanteur, a annoncé que le nouvel album de son
groupe « Songs of innocence », le premier depuis cinq ans, serait
offert en téléchargement gratuit pendant cinq semaines sur Itunes !
Oui vous avez bien lu, l’un des
groupes les plus célèbres du monde offre son nouvel album. Vous devez juste
posséder un compte I Tunes, il suffit de cliquer et c’est fait ! Bono a
fait lui-même la démonstration aux journalistes présents en déclarant que c’était
juste le plus disque le plus personnel que le groupe avait produit.
Un coup marketing sans précédent
pour un groupe qui n’a plus rien à prouver sur le plan commercial et
artistique. En tout cas cette simple annonce permet juste de comprendre les
nouvelles techniques du marché du disque.
Apple par communiqué de presse n’a
pas souhaité dévoiler les arrangements financiers entre I Tunes et le quatuor
Irlandais, on peut toutefois en rêver !
La nouvelle est d’importance :
le samedi 9 Mai 2014 pour la deuxième fois de son histoire La Sourie Déglinguée
(LSD pour les intimes et les initiés) jouera à l’Olympia.
Oui vous avez bien lu : la
légende du rock Parisien, le groupe le plus intègre de l’histoire, foulera les
planches de l’illustre Music Hall du boulevard des Capucines tout auréolé de la
réussite, aussi bien critique, que médiatique que public de son dernier album « Les
toits du Palace ».
Les billets sont en vente,
précipitez vous, ce sera un grand moment et il n’y aura pas de place pour tout
le monde.
Vendredi dernier les réseaux
sociaux se sont agités : une première bande annonce du film
« Eden », le nouveau film de
Mia Hansen-Love a été dévoilé.
Le film retrace à travers
l’histoire d’un jeune DJ, Paul, l’histoire de la French Touch ou comment une
poignée de DJ Français ont crée un mouvement musical qui a ravagé le monde entier. Au cours de
l’avènement et de la déchéance de Paul, on croisera les Daft Punk (avec Vincent
Lacoste dans le rôle de Thomas Bangalter), Etienne de Crecy , Alex Gopher ou
autre Laurent Garnier !
Un film qui raconte le plus grand
mouvement musical des années 90. Il sera en salle le 19 novembre prochain.
La nouvelle est tombée mardi soir
sur le site de l’excellent magazine TSUGI,
Guy Manuel de Homen-Christo, soit la moitié des Daft Punk serait en cours d’enregistrement
d’un album solo dans la proche banlieue Ouest de Paris. Aucune confirmation, ni
date officielle de sortie n’ont été annoncées. La seule chose que l’on sait est
que l’album devrait avoir plusieurs invités vocaux dont Charlotte Gainsbourg !
Depuis la formation des Daft
Punk, les deux compères ont pris l’habitude de suivre des projets personnels en marge du
groupe. On se souviendra que chacun d’entre eux avaient fondé leur propre label
(Roulé pour Thomas Bangalter et Crydamoure pour Guy Manuel), Thomas avait fondé
le célèbre et éphémère groupe Stardust et travaillé sur plusieurs bandes
originales (notamment pour Gaspard Noé). Guy Manuel a produit deux artistes :
Sébastien Tellier avec « Sexuality » et Kavinsky et son EP « Nightcall »
et il s’était beaucoup impliqué dans les productions de son label.
Si la nouvelle se confirmait se
serait la première fois qu’un Daft Punk sortirait un disque solo. Une nouvelle
qui inquiéte les (nombreux) fans du groupe : ce disque marquerait il la
fin d’un groupe aussi important ? La suite dans quelques semaines …
Nous avons beaucoup défendu dans
ces pages Dombrance (merveilleux titre avec Sourya) et David Shaw (un superbe
album l’année dernière). Quand on a su que les deux compères collaboraient, notamment
pour les lives de David Shaw, on était content et heureux. Et puis il y a eu
cette nouvelle, les deux compères montent un projet ensemble et ils ont la
chouette idée de faire appel à l’incroyable batteur Guillaume Rossel et le
bassiste Antoine Reininger (ancien bassiste de Dombrance).
Les sessions ont eu lieu au
printemps et un premier maxi est prévu pour le 20 Octobre sur le label « Her
Majesty’s Ship Records » qui devrait faire date. Une bonne nouvelle n’arrivant
jamais seule, DBFC est officiellement programmé pour les prochaines rencontres
Transmusicales qui auront lieu à Rennes du 3 au 7 Décembre prochain.
Oui le groupe fera ses grands débuts
sur la grande scène des mythiques Trans ! On en reparle très bientôt !
Le 21 Août 1976 et le 5 et 6 Août
1977, dans les arènes de Mont de Marsan eut lieu un festival qui allait changer
énormément de choses ! A l’initiative de Marc Zermatti plusieurs groupes
se produisirent. Ces groupes tranchaient radicalement avec l’époque. Ils
produisaient des chansons courtes, rapides, avec une rythmique qui faisait tout
péter ! Pire, ces groupes avaient les cheveux courts et ne portaient pas
de pattes d’éléphants… La presse qui voyait ainsi arriver ces énergumènes les baptisèrent
« Punk » ! L’histoire se créa à Mont De Marsan et aujourd’hui
beaucoup de ce que nous écoutons, lisons, voyons ou notre manière de s’habiller
vient de ce qui s’est passé à trois soirs d’Août 1976 et 1977.
Deux livres viennent de sortir pour
célébrer les deux festivals : «Punk sur la ville » de Alain Gardinier
et « Massacre des bébés skaïs ou le festival de Mont de Marsan » de
Thierry Saltet. Deux livres qui célèbrent ce qui fût la grande messe, un
tournant culturel et qui vit une histoire se créer !
Les groupes donc, la première
année, le seul festival ne dura qu’une journée et était surtout orienté pub Rock. On vit les prestations de
Docteur Feelgood, Eddie and The Hot Roads, les Français de Little Bob Story ou
encore de Shakin Streets (avec Louis Bertignac et Corinne Mariennau) mais aussi
Jean Pierre Kalfon et Bijou et 1 000 spectateurs pour les applaudir.
L’année suivante ce fût du très lourd,
en deux jours on vit The Clash, The Jam, Police (en formation à quatre avec le
Français Henri Padovani à la guitare), The Damned ou encore les Maniacs
(formation New Yorkaise avec le Français Henri Paul Tortosa ) mais aussi une
grosse délégation Française avec Asphalt Jungle (le groupe de Patrick
Eudeline), 1984, Little Bob Story, Strychnine ou encore les Lou’s. Le troisième
soir un concert de Lou Reed permit aux organisateurs de ne pas perdre (trop) d’argent !
Dans le public on pouvait
remarquer des personnalités comme Billy Idol, Siousxies ou encore Ian Curtis
(futur chanteur de Joy Division). De l’avis de tous mis à part les Damned les
prestations des groupes furent assez médiocres (notamment des Clashs et selon
leur propres aveux) mais la réalité était là et Mont de Marsan allait changer
les mentalités. Le plus drôle demeure encore comment la tranquille cité des
Landes vécut l’arrivé des Punks dans la ville. Les anecdotes ne manquent pas et
ce qui est sur c’est que 37 et 38 ans plus tard toute la ville s’en souvient.
Voilà c’est juste trois jours à
Mont de Marsan, trois jours durant lesquels une nouvelle histoire s’est
construite, trois jours qui ont permis à une majorité de découvrir autre chose
et certains l’ont enfon écrit !
Dimanche 31 Août 2014 à 20 h 32,
sur leur page Facebook, les Sales Majestés font paraitre un communiqué officiel
« Vlad, le bassiste du groupe, a décidé de quitter le groupe pour des
raisons personnelles. Arno Futur (le chanteur)
a décidé de faire une pause pour une durée indéterminée… D’autres informations
vous seront communiquées prochainement… ». En quelques minutes, tous les
réseaux sociaux s’enflamment et bientôt des dizaines et des dizaines d’internautes
réagissent pour rendre hommage au groupe.
Les Sales Majestés sont les
leaders de la scène Punk Française. Existant depuis 1990, ils ont écumé les
salles et sortis plusieurs albums qui sont devenus, au fil du temps, presque
des classiques. Farouchement indépendant depuis toujours, le groupe était
adepte du DIY. Ce qui pour certains est juste un élément marketing était chez
eux une réalité quotidienne.
J’ai vu les Sales Majestés à leur
début, le groupe déployait une énergie hors du commun, les guitares s’emballaient,
la rythmique explosait et les textes de Arno (largement au dessus du lot dans
ce genre ou généralement on peut entendre pas mal d’âneries) faisaient réagir
le public. Au cours des années le groupe avait su se bonifier et dénonçait un
quotidien devenu insupportable pour les exclus du système. Sur scène Arno le
chanteur abordait des tenues sur lesquelles étaient inscrits des slogans dignes
des situationnistes, il rejoignait en cela les premiers Punks, ceux de 77, où
les groupes et chanteurs arboraient des thèmes similaires sur leurs tenues de
scène.
Au cours de sa carrière le groupe
avait su surmonté de nombreuses crises, toujours avec classe et talent. Ils venaient
de finir une tournée estivale et avaient joué encore samedi à un festival en
Ile et Vilaine devant un public nombreux et toujours conquis. Pour l’instant tout les concerts du groupe
sont annulés et l’enregistrement du futur album mis en suspens. Espérons juste
que ce retrait soit juste momentané et que les problèmes internes au groupe
seront surmontés, ce serait dommage qu’une histoire pareille s’arrête ainsi !