Perdue depuis 60 ans, la fameuse
lette que Neil Cassady avait écrit à Jack Kerouac sur sa visite dans sa ville
natale de Denver au Colorado et écrit avec un style qui allait totalement inspirer
Kerouac, et l’ensemble de la beat génération, vient d’être retrouvée et sera
prochainement mise en vente.
Tout commence au début des années
50, Neil Cassady qui a rencontré Kerouac quelques années plus tôt, se rend à
Denver sur les traces de sa famille. Au bout de quelques semaines il écrit une
lettre de 18 pages et 16 000 signes à son amis Jack. Il décrit avec une
nonchalance dans un style serré et spontané, ses aventures et dérives dans la
ville : sexe, alcool et drogue, le tout avec une assurance …tranquille !
Cette lettre sera considérée
comme l’influence principale de « Sur la route » mais surtout un
monument de la littérature contemporaine. Elle aurait totalement inspirée toute
une génération par son style, sa liberté de ton et sa liberté d’esprit.
La lettre avait été confiée au poète
Allan Ginsberg qui a essayé de la vendre à un petit éditeur, qui ayant déposé
le bilan a vendu ses manuscrits (pour la plupart non ouverts) au patron d’un
petit label de musique qui l’a mettra de côté avant que sa fille ne l’a
découvre il y a un mois.
Plus que un simple texte, c’est
un hymne à la liberté qui marquera toute une génération.
Ils sont nombreux dans les années
80 ceux qui sont morts les armes à la main ! Faute de relais, faute de
médias, faute de structures, faute de tout… Les Valentino (sans s) sont de cela !
Formé à Caen au début des années 80, ils méritaient mieux avec leur tube « Mati »
que quelques lignes ou photos quelque part dans un dictionnaire du rock ou une
page hommage sur internet.
Caen, ville de Normandie, une
ville de province, avec tout cela comporte comme sous entendu bon ou mauvais.
Une ville, ou se promener le dimanche après midi peut rendre nerveux ou triste.
C’était la ville des Valentino. Avant ils s’appelaient les Misfits et encore
avant « Bye bye turbin » (d’après le nom d’un livre situationniste de
1973) le premier groupe Punk du coin ! Un groupe formé d’une bande d’adolescents
qui avaient vu dans la révolte des Pistols et des Clash, un moyen d’échapper à
la morne vie qui pouvait les attendre, une manière de s’exprimer, un combat…
Dés 1979, c’était fini ! Les
Clash se remettaient en question, les Sex Pistols se séparaient et les « Bye
Bye Turbin » ne savaient plus très bien ou ils allaient. Erick Gervais,
leur leader et Bernard Beuneiche le bassiste montèrent les Misfits (un 45 tour
en Anglais), puis ce fût les Valentino ! Comme le dit Erick Gervais « On
s’arrêta sur un rock mélodique et romantique ». Ce fut une compilation
locale, Rock à Caen, qui leur donna pour la première fois la parole. Il y avait
dessus « Mati » leur presque tube.
Mati, cette fille qui vit dans un
univers assez glauque. Cette fille pour qui « le monde est une paroi lisse
et verticale où rien ne l’accroche, où tout lui parait moche.. ». Erick
Gervais osait écrire en Français avec une plume exacerbé. Même si le son est
riquiqui (les moyens sans doute !), on avait là un réel talent qui savait
mélanger des textes romantiques à des mélodies pointues. Une vraie chanson, un
vrai tube, un vrai titre mais personne pour croire au talent du trio Normand
(en plus des deux compères, il y avait le batteur Patrick Pannier).
Ils se réfugièrent chez New Rose,
le label héroïque des rockers Français des années 80. Ce fût un six titres parut
en 1985. La connexion Normande joua à fond et on retrouva Eric Tandy pour un
texte et Dominique Laboudé le leader des Dogs de Rouen au mixage ! Rien n’y
fit et il faudra attendre 1987 pour avoir le seul vrai album des Valentino
toujours chez New Rose. Entre temps le trio était devenu quatuor et le
guitariste des Alligators (Caen toujours !) Marco Periz était venu
soutenir Erick Gervais pour les parties de guitare. Un album où ils avaient mis
en musique Appolinaire (la Tzigane) et qui savait allier le talent à la fougue.
Malgré quelques concerts et des
apparitions dans les médias, rien n’y fit. Les Valentino étaient condamnés à
être d’éternels espoirs. Un groupe connut des seuls esthètes ! Mais la vie
les rattrapa et il fallait bien devenir grand, alors comme des boxeurs trop
sonnés après 10 rounds ils jetèrent l’éponge ! Trop de classe pour le
voisinage, certainement… Mati continuerai sa promenade sur les quais seule et
nous on garderait le souvenir de ces types qui avaient su nous emballer !
Et puis, l’histoire parfois est singulière et
il est prématuré de mettre le mot fin quand elle ne s’achève pas ! Erick
Gervais et Bernard Beuneiche ont remonté leur groupe 28 ans après. Ils ont ressortis
les instruments du placard et sont redescendus à la cave pour rebrancher les
amplis. Ils sont montés sur scène en mai dernier à Caen avec les confrères des
Olivensteins eux aussi renaissant
(Normandie connexion for ever !) et puis la semaine dernière
toujours chez eux, à Caen. Les photos les montrent heureux souriant. Le trio
est un quintet désormais et les années n’ont pas altéré le talent ! Mati
est toujours là, vous savez, juste une chouette chanson d’un groupe de Caen qui
était paru sur une compilation locale…
Alors que Noel approche et que
les bacs des disquaires sont couverts de best of de chanteurs de variété
Française et de groupes qui remplissent les stades, les Belges de Deus ont
décidé de sortir leur première compilation qui vient célébrer 20 ans de carrière !
Deus, pour ceux qui
malheureusement ne connaissent pas, est une des plus brillantes aventures
musicales de ces dernières années. Formé autour de son leader, Tom Barman, qui
est avec le violoniste Klaas Janzons, le seul membre original du groupe, la
formation d’Anvers ressemble plus à un collectif de musiciens talentueux qui a
fournis une pléthore de groupes tous plus intéressants les uns que les autres à
la scène Belge (Zita Swoons, Vive la Fête, Kiss my Jazz…) qui impressionne beaucoup
le reste de l’Europe.
Deus n’est pas un groupe, sauf
sur leurs deux derniers albums, mais une expérience musicale qui mélange allègrement
Jazz, Rock, Pop et autre musique dans un joyeux mélange.
Ici on parle d’une musique
désincarnée, violente ! Une musique qui prend son envol dans les meilleurs
disques de Franck Zappa ou Captain Befhart…Une musique qui dépasse totalement
les cadres et qui dérape sur l’image (Barman est d’ailleurs aussi
cinéaste).
Un double best of ou l’on
redécouvre les titres qui ont fait la gloire du groupe dans toute l’Europe, un
disque d’anthologie pour un des groupes les plus puissants et des plus
brillants actuellement !
Dans la série les (chouettes)
découvertes voici Dimie Cat !
Tout a commencé pour moi quand un beau jour de
septembre un camarade m’a donné le disque en me disant le plus grand bien de
cet opus. Je dois dire que simple terme de Jazz m’a fait frissonner ! A ce
stade un grand nombre d’entre vous sont partis ! Du Jazz ! Cette
musique considérée comme étant le refuge de vieux barbons, d’étudiants
épouvantables en musicologie ou de types à l’allure prétentieuse se croyant
élitiste en nous affirmant qu’eux ils écoutent de la vraie musique !
Et c’est bien dommage. Le Jazz
mérite bien mieux que ce public ! Après tout sans le Jazz pas de Who ou de
Rolling Stones et les célèbres Mods qui sont considérés comme les gardiens du
temple du bon goût n’en n’écoutaient ils pas?
Même si l’univers de Dimie Cat se situe dans
le swing des années 40 / 50, sa musique est résolument moderne et totalement
actuelle. La dame chante parfaitement et sa voix est digne des meilleures
héritières du genre mais c’est musicalement que la c’est très fort ! Elle
et son producteur/compositeur/arrangeur, Franck Rougier, ont eu la (très) bonne
idée de garder la rythmique Jazz mais d’adapter sa musique à l’époque
actuelle ! Pas de contrebassiste ou autre guitariste relisant une leçon
mais au contraire un ensemble de samples et de boucles élégantes qui offrent un
univers parfait ! Un tapis musical de choix ou la voix de la dame peut
parfaitement s’exprimer.
Parce qu’il faut bien faire un
peu de marketing, on a donné un nom à sa musique : « Electro-swing ».
Mais bon pour être honnête on s’en fout un peu du nom, c’est juste de la super
musique actuelle et peu importe si on vous dit a qu’il y a trop de références
ou que c’est trop marqué ça ou ça. Savoir produire de la bonne musique en se
servant ses influences n’est il pas un signe de talent ?
La preuve, avec son dernier
album, des reprises de chansons de Walt Disney, elle arrive à nous enchanter
sur des comptines pour enfants avec une musique élégante et pleine de charme.
Pour la petite histoire avec le titre "Glam" issue de son premier album elle a été numéro 1 des ventes I tunes aux
USA ! Ce qui est un comble : pour une fois que les Américains ont du
goût ! Alors ne passez pas à côté de Dimie Cat et plongez dans cette
musique exceptionnelle qui vous permettra de supporter l’hiver ! Moi en
tout cas c’est fait !
Attendu depuis, trop, longtemps,
voici enfin le premier album de Forever Pavot. Après plusieurs apparitions sur
des festivals et des titres publiés sur différents supports, l’excellent label Parisien,
Born Bad, publie « Rhapsode », un disque de toute beauté.
Si vous êtes fan de Hip hop, de métal
ou autre techno moderne, passez votre chemin ce disque n’est pas pour vous !
Mais si vous êtes fan, comme moi, de la pop psychédélique des années 60/70, de
Jean Claude Vannier ou de Serge Gainsbourg alors arrêtez vous et prenez le
temps d’écouter.
Bienvenu dans le monde merveilleux
d’Emile Sornin, le leader et compositeur de ce magnifique combo. En dehors de
ces activités de musicien, il est un cinéaste et un clippeur reconnu et cela se
sent totalement dans sa musique. Il s’agit ici d’une suite de compositions qui
nous transporte dans des atmosphères « vintage » digne des
compositions des films Italiens des années 60/70. Un univers superbe ou ses
compositions peuvent remarquablement s’exprimer.
Ici les claviers vintage, le
farfisa ou autre guitares fuzz sont au service de mélodies splendides. Les
compositions s'enchainent sur 13 plages, qui nous emmènent dans un monde
fantasmagorique. Un disque qui a la qualité première de pouvoir s’écouter au
chaud. Il s’agit du premier disque de l’hiver et croyez moi c’est juste super
de penser que nous avons Rhapsode et Forever Pavot pour nous aider à passer ce
moment parfois pénible !
Bruce Joyner ou le retour d’une
des plus grandes légende de la musique Américaine des années 80/90 ! Et
quel retour, le label Closer-records, qui renait aussi de ses cendres, sort le « nouvel »
album de celui qui reste un des chanteurs les plus attachants et des doué de sa
génération.
Bruce Joyner est un rescapé, non
pas un type qui revient de je ne sais quel descente aux enfers, mais au
contraire un homme qui a souffert toute sa vie. A quatre ans, il avale du
révélateur photographique, sa gorge est touchée et il devra réapprendre à
parler. A 7 ans il reçoit une pierre dans l’œil, il le perdra et à 14 ans un
accident de voiture le rend presque tétraplégique. Il a du mal à se déplacer et
doit être soutenu par une canne ! N’importe qui aurait décidé que sa vie
serait finie : pas lui !
A la fin des années 70, ce natif
de la Géorgie déménage à Los Angeles avec son ami le guitariste Mark Doyle. Ensemble,
et avec l’aide de deux types rencontrés sur place, ils fondent les Unknows, un
groupe qui très rapidement se fait connaitre sur la scène de LA. C’est l’époque
du post Punk et du renouveau musical de la ville, c’est l’époque des X, Wall of
Vodoo ou autre Gun Club ! Le groupe enregistre deux albums, très remarqué
par la critique avant de baisser les armes. Joyner attaque alors une carrière
solo avec plusieurs groupes.
Depuis 10 ans on avait plus de
nouvelles de lui, on le disait malade et qu’il était retourné s’installer dans
sa Georgie natale. Son retour tient du miracle : son timbre de voix n’a
pas changé et sa musique est toujours un habile mélange de Rock garage et surf !
Une musique pleine de mélodies et de référence du sud des USA, le tout servie
par une voix splendide ! Ajoutons que Bruce Joyner a retrouvé sur ce
disque son mentor historique : Tom Byars ! Et qu’avec lui, il peut
laisser libre court à ses influences ! Bref un retour parfait pour un
chanteur au talent inébranlable !
Nantes, ancien capitale des ducs
de Bretagne et chef lieu de la Loire Atlantique. C’est ici que depuis quelques
années, Raphael D’Hervez, plus connu sous le nom de Pegase développe son
laboratoire musical avec son label « FUTUR ». En quelques années il
nous a ainsi proposé Minitel Rose ou son projet personnel Pegase, voici venu le
temps de sa nouvelle signature : DISCO ANTI NAPOLEON !
Avec deux maxi à leur actif et
des participations aux Transmusicales de Rennes ou au Printemps de Bourge, ce
jeune groupe s’est déjà fait remarquer par la presse et une partie du public.
Rajoutez à ça un reportage à « Monte le son » sur France 4 dans la
spéciale nouveau rock Français, on peut dire que le premier album des DAN était
plutôt très attendu !
Plutôt psyché pour certains,
plutôt tendance Krautrock pour d’autre et rock pour tout le monde. ! La force du groupe est sans doute de pouvoir
proposer des atmosphères différentes pleines de guitares, de synthés et de
reverb sans aucuns complexes ou barrières qui minent trop souvent la musique d’ici.
Un groupe, qui malgré sa jeunesse, ne cesse de détonner et de provoquer des
émotions. Un groupe qui se fout royalement des étiquettes et c’est tant mieux !
Un groupe qui ose, qui va de l’avant, qui fait de la musique libre et débridée !
Qui aujourd’hui a le courage de
faire un album aussi ouvert, plein de mélodies et d’ambiance ? Qui aujourd’hui
peut mettre sur un album un morceau de 15 minutes ? Les DAN, ont le
courage et la fraicheur de leurs 20 ans. Un grand groupe vient apparaître, et
c’est ça c’est une très bonne nouvelle ! L’automne commence bien !
Soyons clair : il y a un an
quand Détroit sortait son premier album, on était plutôt sceptique sur l’avenir
du groupe et sur ses réelles possibilités. 10 ans après le drame de Vilnius,
Bertrand Cantat reprenait le chemin des studios après plusieurs années de
prison et la séparation dans la douleur de NOIR DESIR. Un chemin plein d’embuches
pour celui qui fût le chanteur/leader du groupe Français le plus emblématique
de ces dernières années.
Il ne s’agissait pas de juger Cantat,
mais de se demander si celui-ci avait les moyens de rebondir. Il y avait eu
quelques signes : un premier retour sur scène (assez raté) avec le groupe
Eiffel pour des reprises des Stooges, un dernier single avec son groupe avec
deux morceaux assez médiocres (dont une reprise du « Temps des cerises »)
et enfin un duo avec les nouvelles stars du rock Français : Shaka Ponk !
Bref rien qui ne présageait son retour sous les meilleurs auspices. Mais Cantat
demeure un grand artiste, quelqu’un qui sait se remettre en questions et se renouveler.
Et quelle ne fût pas la surprise de le voir revenir en groupe, plus exactement
en duo avec l’extraordinaire bassiste Pascal Humbert ! Pour les fans de
musique, ce nom n’était vraiment pas inconnu, ancien bassiste de Tanit, de
Passion Fodder et des Sixteens Horsepower. Que des groupes dont Cantat était
fan et qui partageaient les mêmes racines que l’ancien leader de Noir Désir :
le Gun Club ou les Doors. Il était donc le partenaire parfait pour un Cantat en
pleine renaissance.
Première surprises : l’album !
Délaissant les expérimentations sur la chanson Française qui avait marqué le
dernier album des Bordelais, Détroit (c’est le nom que le duo s’était donné)
revenait à des chansons plus simples, à la limite de l’acoustique avec des
textes particulièrement poétiques que des fans ou les médias cherchaient désespérément
à analyser pour y trouver des sens cachés. Un très bon disque que la presse
encouragea avec des compliments modérés mais mérités.
Autre surprise : la
promotion, Cantat n’était pas sur de son coup cela se sentait et il se lança
dans une promotion discrète où il refusa de se mettre en avant au profit du
duo. Seule, une interview dans « les Inrockuptibles » lui permit de
revenir sur son passé et de s’exprimer sur ses drames ! Seules, quelques
personnalités médiatique critiquèrent le retour de Cantat et ne cessaient de parler
d’indécence.
Le public, lui fit la fête au
disque et très rapidement il apparut que les ventes de « Horizon » (c’est
le nom de l’album) allaient être importantes. En quelques semaines, le groupe
atteignit un disque d’or et il ne faisait guère de doute que le retour sur scène
de l’ex Noir Désir allait être obligatoire. Pourtant on murmurait que les
tourneurs et promoteurs ne se bousculaient pas pour s’occuper du groupe tant
les enjeux étaient énormes et la pression importante. On annonçait que des
manifestations de féministes auraient lieu tous les soirs et qu’un bon nombre
de concerts seraient annulés.
Pour partir en tournée le duo
recruta des musiciens ! Ce fût tout d’abord le clavier / guitariste
Rennais Bruno Green (déjà présent sur l’album). Il emmena avec lui le
guitariste Rennais Nicolas Boyer, qui avait la lourde tache de faire oublier Serge
Teyssot Gay et enfin un batteur Québécois, Guillaume Perron, vint compléter l’orchestre.
En Mars 2014, les premières
répétitions eurent lieu prés de Clermont Ferrand et ce fût dans les colonnes de
Rock’n Folk que le duo s’exprima et montra ses ambitions scéniques : la
machine tournait à plein ! Cantat ne voulait surtout pas rater son retour,
tirant ainsi un rideau sur son passé. Dés les premières dates il apparut que le
groupe allait rapidement gagner son pari : les concerts étaient superbes
et les dates tombaient de partout avec un taux de remplissage exceptionnel.
Le 5 Juin 2014, Détroit faisait
une halte à la Cigale pour un premier concert Parisien que le groupe avait à cœur
de réussir. C’est ce concert que le groupe choisit d’enregistrer et qui sort
aujourd’hui en disque. Un souvenir pour une tournée marathon qui est toujours
en court et qui ne cesse de battre des records d’affluence !
La première chose visible, est
que le set est composé d’un savant mélange du disque de Détroit et de morceaux
emblématiques de Noir Désir : « Tostaky », « le vent l’emportera »,
« Lazy », « Comme elle vient »… Des morceaux, que le public
était venu voir et entendre, aucun spectateur dans la salle ne le cachaient !
La seule différence est que les morceaux sont interprétés de manière différente
qu’avant et que les musiciens de Détroit se sont donc adaptés avec plus ou
moins de bonheur à ces titres. Ainsi « Tostaky » est plus calme que l’original
et que « le vent l’emportera » est supérieur à l’original ! Dans
l’ensemble on pouvait espérer ou craindre que le groupe essaye de refaire Noir
Désir, mais là bien au contraire il s’adapte, glisse et passe l’examen avec
talent !
Reste les morceaux de Détroit :
le groupe les joue à la perfection ! Là encore les arrangements ont été retravaillés
pour la scéne et le résultat est superbe même si parfois le groupe se perd dans
des arrangements un peu trop « technologiques » (boites à rythmes,
claviers trop présents...).
Ce live est la preuve que Détroit
est peut être ce qui se fait de mieux en France et que le groupe est une vraie
machine de guerre sur scène : un grand live pour un grand groupe. Vivement
la suite !