Attention voici le clone parfait
de David Bowie, Monsieur Brett Anderson et son groupe Suède! C’est en 1992 que
la presse Anglaise se prit de passion pour ce quatuor qui se revendiquait du
glam rock ! Le pays connut alors une vraie passion pour un groupe qui
produisit une série de titres incroyables entre 1992 – 1993, dont cet
« Animal Nitrate » de toute beauté.
Dés 1993 la vague était retombée
et malgré un superbe deuxième album, le groupe fût remplacé dans les cœurs des
jeunes Anglais par Blur et autre Oasis. Aujourd’hui le groupe continue les
tournées après une reformations et produit toujours cette musique si typiquement
British, mais toujours avec le même talent !
Amoureux de l’électro, de la
douce pop, du rap ou d’autres gentilles chansons passe ton chemin, voici les
Thugs ! Rarement un groupe n’a su allier énergie, puissance et mélodies
avec un tel talent. Un cocktail explosif qui fait des Angevins un groupe unique
en son genre. Unique, les Thugs le sont par biens des caractéristiques. Il
s’agit du premier groupe de chez nous qui entama avec succès une carrière
internationale et qui connut même un début de gloire aux USA.
Le groupe se forma donc à Angers
au début des années 80 et comprenait pas moins de trois frères, les Sourices
(Eric le chanteur guitariste, Christophe le batteur et Pierre Yves le
bassiste), ajoutait le guitariste Thierry Menardo vous avez le line up de référence.
Dés le début de leur carrière le groupe sut faire valoir son indépendance, tant
sur le plan artistique que sur le plan du business. C’est en travaillant avec
les réseaux indépendants que les Angevins furent signés chez Sub Pop et furent
compagnon d’écurie de Nirvana. Si bien que Kurt Cobain leur firent faire ses
premières parties dans toute l’Europe sauf …en France !
Aujourd’hui séparé le groupe est
devenu un presque mythe qui force toujours le respect et l’admiration pour une
carrière sans faille, ni compromissions.
Peut être une des plus de belle
chose que la France est produite : Gamine ! Venu de Bordeaux, ce
groupe à géométrie variable mais toujours autours du duo Paul Felix (Chanteur
guitariste) et Paco Rodriguez (Guitariste). Après une série de simples, ils
sortirent un premier album qui restera pour toujours comme une des plus belle
œuvre qui sortit d’ici. L’album « debout les anges » contenait ce
« voila les anges » rarement égalé depuis.
Aujourd’hui séparé les deux
compères avaient disparu du paysage jusque Paul Felix annonce en Octobre son
retours en grande pompe. Depuis il a fait quelques concerts où il reprend
« voila les anges » pour notre grand plaisir. Putain quelle
classe !
Les fils de joie sont un groupe
Toulousain qui connut un début de succès au début des années 90. Je ne sais pas
pourquoi mais ce titre est entêtant et reste bien tête. Un grand morceau pour
un groupe qui reste aujourd’hui des légendes du rock Français !
J’adore Veronica Falls, un groupe
Anglais moitié fille et moitié garçon, une Française et trois Anglais. Ce
sympathique quatuor pratique une musique que l’on pourrait qualifier de
totalement « indie », avec pleins de chouettes mélodies et de
guitares saturées !
Avec deux albums au compteur, le
groupe est aujourd’hui un des meilleurs espoirs du rock Anglais. Ecoutez on est vite accro !
Dans la série les grands morceaux
oubliés voici les remarquables Dramarama avec « Visiting the Zoo ». Ce
groupe de Los Angeles est apparu en 1983 avec un premier album exceptionnel, d’où
est issu ce « Visiting the Zoo ». Emmené par le très talentueux John Easdale
ce sextet jouait un power rock à la fois énergique et mélodieux.
Aujourd’hui le groupe continue à
tourner et à sortir des albums toujours aussi épatants ! Un groupe à
redécouvrir d’urgence !
Pour les spécialistes les
Buzzcooks sont un des groups majeurs et fondateurs du Punk Rock ! Pourtant
leur musique, basée sur des morceaux très courts et tendus, n’avait pas grands
chose à voir avec la violence de la musique des Pistols ou le combat social des
Clash !
Fondé par trois étudiants, (Pete Shelley, Howard Devoto et Steve
Diggle) le groupe se retrouva rapidement au centre de toutes les attentions
après son premier album, et cela malgré le départ de Howard Devoto. Pas assez
punk (comprendre primaire) pour certains, trop pop-rock pour d’autre, les
Buzzcooks furent avant tout des précurseurs de génies.
Aujourd’hui reformés le groupe
tourne toujours avec une fougue et un talent qui les empêche de sombrer dans la
facilités, c’est la marque des plus grands !
Les légendes absolues! Peu de
groupe au monde ont autant fait parler d’eux. Formé par le chanteur Ian Curtis,
le guitariste Barney Summer et le bassiste Peter Hook, le groupe ne connut son
envol que à l’arrivé du batteur Stephen Morris et sa signature avec le label
mythique de Manchester « Factory Records ». La suite appartient à
l’histoire : la rencontre avec l’incroyable producteur Martin Hannet qui
va façonner le son du groupe de manière à lui donner un côté très sombre mais
aussi très mélodieux : la basse en avant, une rythmique discrète, une
guitare froide et la voix exceptionnelle d’Ian Curtis.
Jamais on ne vit une musique
aussi belle mais jamais on ne vit une musique aussi triste ! Deux albums
(superbes !) et des concerts (souvent moyens) permirent au groupe de se
faire une place au soleil dans le ciel triste de Manchester. La légende,elle,
commença le 18 mai 1980 quand le chanteur, Ian Curtis, fût découvert suicidé
dans sa cuisine victime. Deux films, des livres et une quantité incroyable
d’articles lui ont été consacrés. Manchester ne cesse de se souvenir et de
pleurer son ange noir, mort bien trop jeune !
Les Smiths, quel groupe! Fondé en 1982
autours du duo Morrissey, le chanteur, et du guitariste Johnny Marr, ce quatuor
est probablement est un des groupes les plus emblématiques et des plus
importants des années 80.
Durant cette pleine période
pleine de garçons coiffeurs qui s’agitaient devant des synthétiseurs, les Smiths proposaient des chansons avec de jolies mélodies jouées à la guitare. En plus
il y avait les textes de Morrissey et le
chant de Morrissey. En quelques semaines au printemps 1983 le groupe devint la
coqueluche de l’Angleterre et de l’Europe, provoquant un raz de marée qui
allait profiter à toute une génération de groupes.
Mais le duo créatif était trop
proche pour ne pas exploser. Johnny Marr, sacré meilleur guitariste de sa
génération alla jouer les mercenaires chez d’autres. Se sentant trahis Morrissey
détruisit le plus bel orchestre de Manchester avant de s’engager dans une carrière
solo plus qu’hasardeuse. Les Smiths furent juste un moment de grâce dans la
pétaudière des années 80, un ersatz de talent… Manchester n’a pas fini de
pleurer ses fils prodigues !
Les Stones Roses eurent une
carrière des plus incroyables et des plus étranges ! Le groupe se forma au
début des années 80 autours du chanteur Ian Brown et du guitariste John Squire.
Le groupe se chercha longtemps, (ils furent même un groupe gothique !)Avant
que la formation ne se stabilise en 1986 autours des deux leaders et d’une des
meilleures sections rythmiques de l’histoire avec Mani à la basse et
l’incroyable batteur Reni.
Leur premier album, paru au printemps
1989 déclencha un raz de marée incroyable. Leur dance music teinté de
psychédélisme fit des ravages et en quelques semaines le groupe devint numéro 1
dans son pays et en Europe. Le single « Fools Gols » qui parut un an
après enfonça le clou. Le groupe prit alors du recul pour enregistrer son
deuxième album, un enregistrement qui prit ….cinq ans, devenant ainsi
l’Arlésienne de la pop Anglaise. A sa sortie le disque déçut et la tournée qui
suivit marqua surtout la dislocation des membres du groupe, qui finalement se
sépara en 1996 avant une reformation des plus hasardeuses en 2012.
Un groupe énorme plein de talent
dont le premier album est considéré aujourd’hui comme un classique de la pop
Anglaise.
Les moins connus du lot mais mes
préférés ! Formés au début des années 80 par le guitariste Graham Lambert,
le groupe connut pas moins de 21 formations (dont 17 bassistes, record absolu)
avant de se stabiliser autours du même Lambert et du clavier Clint Booth. Ce
dernier, archi fan des groupes sixties psychédéliques comme les Doors ou Love, composa
des titres hyper mélodiques avec son clavier Farfisa, ce qui donna au groupe un
son très personnel.
Dans la foulée des Happy Mondays
et des Stones Roses, les Inspirals Carpets rencontrèrent le succès avec la
vague « Madchester » au début des années 90. Cette superbe machine à
tubes et à mélodies sortit un magnifique premier album, « Life »,
avant de connaitre un retour de bâton et de commencer à décliner en terme de
succès alors que le groupe sortait des albums toujours aussi chouette !
Aujourd’hui, ces vétérans de la
scène de Manchester continuent de tourner et viennent d’annoncer une prochaine
sortie d’album, la revanche d’un des groupes les plus attachants de Manchester !
Les dernières grandes stars du
rock Anglais et surtout le dernier groupe de Manchester a avoir connu un énorme
succès. Formés d’un ancien roadie des Inspirals Carpets, Noel Gallagher, de son
frére Liam et de trois copains. Le groupe fut repéré par le célèbre Alan Mac
Gee, le directeur du label mythique « Creation ».
Le groupe sortit
son premier single « Supersonic » au printemps 1994, un morceau qui
était un condensé de toute la culture de
Manchester. Leurs deux
premiers albums « Definitely Maybe » et « (What’s the story)
morning glory?” Sont la bande son idéale de l’Angleterre de l’époque. Malgré
la valse des musiciens le succès d’Oasis ne s’est jamais ralenti. Le groupe
connut son apogée le 10 et 11 Août 1996 quand ils jouèrent Knebwoth Park, un
Anglais sur sept fit une demande de billet.
« Liverpool a les Beatles,
Manchester a Oasis », tel est le slogan qui orne plusieurs immeubles de
Manchester. En tout cas le groupe lança à lui seul le mouvement de la Brit Pop
et reste à ce jour le grand Anglais le plus populaire depuis … les
Beatles !
Aujourd’hui séparé la rumeur
court depuis quelques mois que réunis chez maman à Noel, à Manchester, les
archis célèbres frères Gallagher auraient décidé d’enterrer la hache de guerre
et de repartir au combat (info non confirmée pour l’instant). Manchester, le
combat reprend !
Hier est sorti le nouvel album du
« Brian Jonestown Massacre » le groupe du très azimuté Anton Newcombe !
C’est rien de dire que le type est cintré ! Si vous avez vu le
documentaire « Dig » vous savez de quoi je parle !
Fondé à la fin des années 80, le « Brian
Jonestown Massacre » est un groupe à géométrie, très, variable autours du
seul Newcombe. Dés le départ il développe une musique psychédélique rock’n’roll
qui ouvre la porte à de nombreux groupes. La plupart des anciens membres du groupes
s’en iront, pour la plupart, fondaient des groupes de plus ou moins bonnes
qualités (The Warlocks, BRM, …) ce qui fera de Newcombe une sorte de parrain ou
d’icones de la scène de LA.
Largement entamé par une lourde
toxicomanie et par un alcoolisme tout aussi lourd, le leader du BJM sera
rapidement considéré comme un pestiféré et se verra bientôt mis au ban de la scène
de LA. Malgré ça le groupe réussira à sortir 14 albums tous remarquables qui
rappellent les meilleures heures des années 70.
Au début des années 2010 Newcombe
décide de changer ; enfin désintoxiqué il fuit pour l’Europe, d’abord en
Finlande et ensuite pour Berlin ou il se marie et devient père de famille. Une
vie plus ou moins rangé qui pouvait faire craindre le pire, Anton Newcombe
allait il devenir un mec chiant ? Pire un rocker normal ? Rien du
tout ! Même si la musique est moins agressive et moins planante, il en reste
pas moins un grand songwriter et un grand musicien. Entouré d’une bande ou se
mêle anciens musiciens et nouveaux venus Newcombe vient de sortir un album
épatant pleins de chansons avec des arrangements qui nous rappelle sa passion
pour les Byrds ou autre Electric Prunes. Le Brian Jonestown Massacre est de
retour, le combat reprend !
Pour saluer l’arrivé du beau
temps, laissons nous un peu aller avec les Kinks et leur formidable « Sunny
Afternoon ». Un peu de soleil et de farniente n’ont jamais fait de mal !
Dans l’esprit du grand public,
voici le premier morceau de vrai Rock and Roll : « Rock around the
clock » ! Ecrit par et interprété par Bill Haley, un ancien chanteur
de country, en 1954, ce fût le premier numéro 1 « Rock » au
Bilboard. La chanson servit alors de bande originale au film « Graine de
violence » en 1956. Cela accentua encore le succès du titre qui eut l’honneur
d’avoir un film qui porte son nom en 1958.
A partir de là le titre fût
presque un symbole et fût repris sur plus de 30 bandes originales. Citons en
deux emblématiques : le film
« Américan Graffiti » de George Lucas et la célèbre série
« Happy Days ». A chaque fois que un scénario raconte l’histoire de
l’Amérique des années 50 on vous envois « Rock around the clock »,
symbole d’une forme d’innocence et de bonheur.
Quand à Bill Haley, malgré le
succès de sa chanson, il sombra dans l’oubli aux USA et s’expatria en Europe où
il restait une valeur sure ! Il tourna en France et en Angleterre jusqu’à
sa mort en 1981 à Londres et à chaque fois il reprenait son « Rock around
the clock » qui est aujourd’hui vendu à plus de 30 millions. Jusqu’ à la
prochaine BO ?
A tout seigneur… Voici le maitre
de la bande originale dans une ses œuvres maitresses, j’ai cité monsieur Ennio Morricone !
C’est l’histoire d’un compositeur
de musique classique et multi instrumentiste qui après avoir composé quelques
arrangements de musique classiques et essayait de travailler pour la RAI (une
journée !) se lance dans la composition de musique de films. Un premier
essai en 1961 pour Luciano Salce avec « Il federal » puis c’est la
rencontre avec celui qui restera son alter-ego et son amis, celui qui l’amènera
au succès planétaire et à la reconnaissance : Sergio Leone !
La carrière des deux hommes est
étroitement liée et sera marquée par une confiance et une amitié
indestructible ! En 1964, c’est pour « Pour quelques dollars en
plus » qui focalise l’attention du public. La bande originale sera pour
beaucoup dans ce succès. Un mélange de classique, jazz, blues et de chansons
totalement original. Ce sera alors la fameuse série des westerns avec le sommet
de « il était une fois dans l’ouest » en 1968 et cette mélodie
exceptionnelle reconnaissable dés la première écoute !
La suite se seront plus de 40 ans
de collaboration avec toujours la même réussite artistique et
commerciale ! Depuis le décès de Sergio Leone en 1989, Ennio Morricone a pris du recul et donne
quelques concerts événements dans le monde.
¨Il est aujourd’hui un des
musiciens les plus respecté de la planète, des disques hommages lui sont
régulièrement dédiés, comme le projet « Rome » du producteur Danger
Mouse en 2011.
Voici le compositeur de musique
de film le plus prisé au monde : Ludovico Einaudi ! Ce compositeur contemporain
Italien a commencé sa carrière au milieu des années 60 dans le jazz rock avant
que ses études de classique le pousse vers les concertos et autre oratorios.
Rejetant le monde, trop souvent,
fermé de la musique classique, ce même Einaudi se lance alors dans « la
composition classique moderne » (sic). Il joue à la Scala et aux USA des
compositions de son cru qui inclut des codes modernes de la musique. Sa
réputation grandit à travers le monde et au début des années 2 000 il est
considéré comme le meilleur compositeur classique par la presse internationale
tout en étant rejeté par les musicologues l’accusant d’être un vendu à la cause
de la modernité et la facilité !
En 2006, il sort son œuvre
magistrale :« Divenire ». Un disque entièrement composé au piano
et qui compte parmi ses participants le groupe musique électronique Berlinois
Rocoto Rott. C’est le début d’un succès phénoménal, où le point d’orgue sera
quelques titres repris sur « Intouchable », une bande originale qui
lui permettra de vendre plusieurs centaines de milliers de disques, de gagner
plusieurs trophées comme meilleur Bo et surtout de le faire connaitre du grand
public.
Depuis ses morceaux se retrouvent
sur plus d’une centaine de films ou publicités. Il est devenu l’un des
compositeurs les plus demandés de la planète. Le style Einaudi, longue partie
de piano appuyée par une rythmique discrète et quelques touches d’électronique
ont fait école. Pourtant le maitre est resté le même et continu à sortir des
disques, superbes, et à donner des concerts pour un public enthousiaste.
Il nous fallait bien un morceau
d’un film de Quentin Tarantino, tant celui-ci soigne ses BO! « Misirlou »
est une chanson des années 30, mais qui fût popularisée par le maitre de la surf-music
en 1961, j’ai cité, Dick Dale.
Nous avons déjà beaucoup évoqué
la « surf music », ce style popularisé par les Beach Boys ou ce même
Dick Dale. Cette musique est le symbole même des années 60 sur la côte Est des
USA. Il est donc tout à fait normal que dans son « Pulp Fiction »
Tarantino eut l’idée d’inclure ce morceau, ce qui relança la carrière de Dick
Dale qui était au point mort.
Pour la petite histoire le même
morceau fut repris par Luc Besson (le copieur !) pour son pénible
« Taxi », ce qui eut pour conséquence de faire de Dick Dale la star
des abrutis au volant !
Bienvenu dans le monde
merveilleux des films Anglais, voici un morceau emblématique de l’Angleterre
des années 90 : « 24 hour people » par ces merveilleux
crétins des Happy Mondays !
La musique des Mondays symbolise
tellement l’Angleterre de l’après Thatcher que ce morceau fût repris sur au
moins deux films chroniques de ces années là : « 24 hour people »
qui raconte l’histoire de l’Hacienda (la boite de Manchester, célèbre pour
avoir crée un courant musical à elle seule) et Hooligans (l’histoire de Tommy
un holls de Chelsea qui passe sa vie entre bagarre et boite de nuit).
La musique des Happy Mondays mêle
habillement le funk, la house et la new wave, elle est la bande son parfaite
pour aller danser dans les clubs et les raves partys. Cette bande de débiles
géniaux ont tout simplement créé le son idéal dans lequel se sont engouffré
tout les écrivains et cinéaste Anglais des années 90. Un standard absolu du
cinéma Anglais qui donne une idée de la vie des prolos à l’époque chez nos
voisins : se défoncer, boire des bières, se battre et danser… la vie
quoi !
Hier le cinéaste Malik
Bendjelloul s’est donné la mort dans son appartement de Stockholm. C’est son frère
Johan qui a annoncé la terrible nouvelle en arguant que son frère était très déprimé
depuis quelque temps.
Malik Bendjelloul s’était
fait connaitre à travers le documentaire « Searching for Sugarman »
sorti en 2012 ou comment il avait retrouvé le chanteur Sixto Rodriguez et (re)lancé
sa carrière après des années d’oublis. Le film lui avait valu le premier prix
au festival de Sundance, un oscar et une pléthore de prix à travers le monde. Le
documentaire est presque devenu culte au fil du temps.
Hans Ruedi Gigger est mort hier
des suites d’une mauvaise chute à l’âge de 74 ans. La nouvelle est tombée ce matin
et les réseaux sociaux ne cessent de lui rendre hommage. Ce plasticien, graphiste
et designer de génie a commencé sa carrière très jeune et après un début de carrière
comme décorateur d’interieur il avait décidé de se lancer dans la production d’œuvres
d’art.
Il avait crée plusieurs
personnages fantasmagorique et c’est à ce titre qu’il avait crée la créature de
Alien pour le film de Ridley Scott en 1979. Il était devenu culte pour bien des
raisons. Un musée porte son noms dans le village Gruyére en Suisse, village ou
il était né et ou il résidait encore et ses œuvres sont exposées dans toute la
ville !
Depuis quelques années sa
réputation et son talent l’avait fait devenir un collaborateur très important
pour la création de jeux vidéos (dont Dark side I et Dark side II), ce qui
avait accentué encore le culte autours de son personnage. C’est un des artistes
les plus novateurs et des plus originaux de sa génération qui vient de nous
quitter.
J’aime les Plimsouls ! Voici
comment on peut commencer une chronique, c’est simple et clair! Le groupe fût
formés en 1979 par le l’ancien bassiste des Nerves, l’incroyable Peter Case, il
y avait en plus le bassiste Dave Pahoa, le guitariste Eddie Munoz et le batteur
Lou Ramirez !
Très rapidement leur power pop
mélodique fût remarquée dans les clubs de LA, dont le groupe est originaire. Un
premier six titres, puis le premier album et enfin le chef d’œuvre « every
at once » qui contient ce « A million mails away » qui reste le
seul (mini) tube des Plimsouls !
Malgré le talent incroyable du
groupe, le succès ne vint jamais et en 1984, Peter Case enregistra un premier
album solo et commença une carrière splendide ! Une tentative de
reformation eut lieu en 1996 mais ne rencontra aucun succès !
Les Plimsouls demeurent toujours
aujourd’hui un des groupes Américains les plus talentueux et des plus sous
estimés.
Attention voici la nouvelle la
plus drôle ou pathétique de l’année (au choix) : selon le site
chartsinfrance.com, un album de reprises du groupe NTM serait en préparation
avec (accrochez vous !) : Jennifer, Brigitte ou Zaho. Oui vous avez
bien lu, notre douce Jennifer, plus habituée à reprendre Charles Aznavour ou
Sheila reprendrait un titre du duo de Saint Denis. Ce n’est pas ça ?
Il faut précisez que le duo de
chanteuse « Brigitte » s’est déjà lancée sur ce type de projet avec une reprise de « ma
benz » qui avait été un succès auprès des lecteurs de Télérama ! Mais
là Jennifer, cela va être au top, il me tarde d’écouter ce grand moment !
Alors que va paraitre, après « Génération
Goldman », un album de reprise de Renaud et après normalement ce sera NTM !
On peut suggérer un tribute à Trust par les « petits chanteurs à la croix
de bois » ou un album de reprise de « Jean Michel Jarre » par le
« Ukulélé Club de Paris » ou encore mieux la scène métal Française
reprend Dalida et Henri Dés… En tout cas
on va bien rigoler !
C’était en 1968, en mai plus
exactement, alors que les barricades étaient dans Paris et que les étudiants
faisaient la révolution au quartier Latin, une drôle de chanson passait en
catimini à la radio « Animal on est mal » d’un certains Gérard
Manset ! 46 ans plus tard, Manset
est toujours là, riche d’une carrière des plus incroyables de la musique d’ici
avec 20 albums au compteur, tous superbes.
Durant toutes ces années Manset
est passé deux fois à la télévision et n’est jamais monté sur une scène (bien
que nous en rêvions). Il a sorti des albums comme des cartes postales de ses
voyages à travers le monde, principalement en Asie, exposé ses peintures et ses
photos, publié des livres mais a toujours fui les média !
Pourtant Manset a fait des
émules, de Dominique A à Bertrand Cantat en passant par Gaétan Roussel ou autre
Francis Cabrel en passant par Raphaël, tous revendiquent l’influence du pianiste,
auteur, compositeur sur leur manière d’écrire ou de composer de la musique. Ce
ne sont pas les seuls, avec un marché du
disque en pleine crise Manset fût un des rares à connaitre toujours le succès
et vendre 100 000 disques à nous, ses fidèles ! Un personnage discret
mais déterminant dans une scène Française bien trop « scolaire ».
A la fin de l’été Manset s’est
rendu au studio de la grande armée et entouré d’une bande de fans (Raphael donc
mais aussi les Belges de DEUS, Axel Bauer ou l’Americain Mark Lanegan) il a
réenregistré ses titres les plus emblématiques. Le résultat est
époustouflant !
Certains vous diront qu’il s’agit
de la musique pour les Inrocks, Libé ou Télérama, qu’ils se aillent se faire
foutre. Manset est un grand, et c’est en écoutant cette version 2014 de
« Animal on est mal » que vous aussi vous en serez
persuadé !
Les Doors! Tout a été écrit dit
sur eux, l’un des plus grands groupes de l’histoire ! Pour ma part j’ai
rencontré les Doors un soir au début des années 80, quand mon frère ainé me fit
écouter le groupe en me disant « écoute ça, tu seras moins con
après ! ». Admirez la poésie du frérot ! Pourtant avec le temps
je dois dire qu’il avait raison !
Tout le monde connait l’histoire
de cette bande de copain de l’UCLA, en section cinéma, qui décida de fonder un
groupe au mois de Juillet 1965. Il y a là Ray Manzarek, clavier expert,
l’incroyable guitariste Robbie Krigger et le batteur génial John Desmore. Trois
musiciens extrêmement doués qui vont offrir à leur chanteur une bande son quasi
parfaire : j’ai cité Monsieur John Morrison himself !
Les pieds dans le sable et la
tête dans les étoiles (avec un détour avec des acides, très à la mode à
l’époque) ils réinventent la musique : ils jouent du rock, du blues, du
jazz, du flamenco avec une facilité et une technique déconcertante. Sur ce flot
continu, Morrison place ses textes très personnels.
Ah les textes de Morrison ! Combien de livres, de thèses et de
conférences ont été proposés pour les expliquer ? On dira juste qu’il
aimait les symbolistes, les poètes Français de la fin du 19 éme siècle, le
Bauhaus, l’Allemagne de Weimar, Céline et la psychanalyse (entre autre…) et que
cela se ressentait.
Ils écrivent
des chansons devant la mer, puis dés la rentré 65 ils se lancent sur le
circuit des clubs de LA. Rapidement le groupe se fait connaitre, à tel point
que le président de Elecktra Records, le légendaire Jack Holzman se déplace en
personne pour recruter le groupe.
La suite est célèbre : sous
la direction de Paul Rotschild le groupe enregistre en sept jours un des plus
grands albums de l’histoire, « The Doors. » « Break on
through » est le morceau qui ouvre l’album, un morceau ou le rock et le
psychédélisme se bouscule, un morceau de bravoure ou Morrison appelle à aller
de l’autre côté, à refuser le monde « normal », à s’enfuir vers un
imaginaire ou l’amour est roi. Un morceau exceptionnel qui 45 ans après sa
création n’a rien perdu de sa magie et de sa force !
Le 23 Août 1970 dans un petit club
de Long Island une histoire prenait fin ! Lou Reed jouait là son dernier
concert avec le Velvet Underground, il ne serait pas du voyage prévu le
lendemain à Boston. C’était la fin d’une histoire qui avait commencé quatre ans
plus tôt quand deux étudiants New
Yorkais (Lou Reed donc et le guitariste Sterling Morrisson) s’étaient acoquinés
avec un prodigue Gallois (John Cale) et avec la sœur de l’un de leur
condisciple à la batterie (Maureen Tucker) pour créer un groupe novateur. Une
fille à la batterie, quelle histoire !
A l’époque aucuns groupes n’auraient accepté ça, mais dans tout les cas
aucuns batteurs n’auraient voulu jouer avec le Velvet. Il aura suffit que leur
premier batteur, Angus Mac lise, trouve un roman de gare porno sado maso
« The story of the Velvet Underground » pour qu’ils y trouvent un nom
à leur hauteur et c’était parti.
Au-delà de tout ce que l’on a pu
lire ou dire sur eux il faut juste savoir que le Velvet (enfin Lou Reed
surtout !) allait tout inventer ! Ils entrèrent dans la musique comme
on entre dans une soirée ou l’on n’est pas invité, en fracassant les plus beaux
bibelots de la maitresse de maison. Ils créèrent le punk, inventèrent la new
wave ! Ils furent les premiers à
revendiquer l drogues dures et bisexualité avec une assurance …
tranquille !
Certains essayèrent de
s’accrocher à l’histoire : Andy Warhol artiste producteur New Yorkais
mondain qui ne savait pas qu’il tenait là son principal succès ou Nico,
chanteuse et belle plante Berlinoise qui fût rapidement dépassée par la folie
des membres du Velvet !
Le groupe dura le temps que dura
leur jeunesse (dont ils comptaient largement profiter)! Mais les égos et la
tyrannie de Lou Reed fit des victimes, après Nico ce fût John Cale fût qui
débarqué au bout de trois disques essentiels avant Warhol décidément pas assez
dangereux pour ces jeunes fous.
Comme le dit le poête chanteur
Eliott Murphy sur la pochette de réédition de leurs disques « ils ne
vendaient pas beaucoup de disque mais ceux qui en achetaient un, fondaient un
groupe le lendemain ! » Ils furent nombreux à travers le monde,
particulièrement en Europe à poursuivre l’aventure là ou disque du Velvet les
avaient interpellés ! Et aujourd’hui beaucoup de ce que l’on entend,
lisons ou voyons doit beaucoup à la folle jeunesse des membres du Velvet.
Ecoutez c’est juste sublime et génial, c’est juste le Velvet Underground !
A la question pourquoi mettre
“Sympathy for the Devil” en live, je vous répondrai qu’il s’agit des moments de
grâce de la carrière des Rolling Stones.
« Sympathy for the
devil » est le moment ou les Stones vont atteindre, selon moi, une de
leurs apogées artistiques. Enregistré en Juin 1968 à Londres, les sessions ont
été filmées par Jean-Luc Godart dans le cadre du film
documentaire « One+One ». L’ensemble des Stones est présent,
mais comme on le voit dans le film, c’est Keith Richard qui prendra en main les
opérations en passant d’un instrument à l’autre avec un talent et une dextérité
sans pareil.
« Sympathy for the
devil » est construit comme un rock classique avec une montée des
instruments, qui virera peu à peu sur une Samba. Pour les paroles Jagger,
s’inspira d’un roman de Mikhail Bulgakov « le maitre et la
marguerite » ou il énumère une série d’acte que le diable veut ou a
fait.
Ce fût le chant du signe pour le
compositeur et co fondateur du groupe Brian Jones. Défoncé par l’alcool et la
drogue, il fût renvoyé du groupe juste après ! Il mourra un an plus tard.
La carrière des Stones allait suivre son chemin avec la valse des guitaristes,
les excès en tout genre et des moments artistique puissant!
Puis ce furent les années 80, ces
années terribles pour les Stones ou il y eut des brouilles, des insultes, des
disques totalement ratés, des carrières solos épouvantable (n’est ce pas
Mick ?). Des années ou personne ne voulait des Stones. Dans la tête de
tout le monde le groupe était séparé et il n’y avait pas beaucoup de chance
pour que les frères ennemis (Keith Richard et Mick Jagger) ne se reparlent. Mais
il y eut un drame qui les rapprocha. Le 23 décembre 1987, Ian Stewart, le
clavier du groupe, l’ancien Road manager, l’un des fondateurs des Stones (le
6éme Stones en fait !) était retrouvé mort dans la salle d’attente de son
médecin. Quelque jour plus tard, dans un petit village du Sussex, à
l’enterrement de Stu, les Stones se retrouvèrent. Entourés d’une légion de vieilles
gloire du blues rock Anglais (Eric Clapton, Jimmy Page, Glyn Johns…) ils se
tenaient les uns contre les autres, en pleurs. Les photos prises ce jour là
sont probablement parmi les plus émouvantes de leur (longue) saga.
Ce fût la veuve de Stu qui le
demanda et en sa mémoire la maison Stone
se remit en marche. Ils commencèrent par enregistrer un album de meilleure
facture que précédemment. Même si les sessions furent longues et pleines
d’aventures (notamment des bagarres), il en ressortit que les Rolling Stones
allaient reprendre la route pour une série de concerts en 1989 et 1990.
Tout le monde craignait le pire,
on eut que le meilleur ! J’ai vu
trois concerts de cette tournée, les Stones étaient magnifiques ! Ils
éblouissaient par leur classe et leur talent. Ecoutez donc ce live (qui fût
donc pris sur cette tournée) et vous comprendrez pourquoi je dis haut et fort
qu’il s’agit d’un des plus grands moments de la carrière des Stones. Une
tournée qui était la première sans Ian Stewart mais aussi la dernière de Byll
Wyman, le bassiste annonça à la fin de leur long voyage qu’il quittait le
groupe (trop vieux !) mais ça c’est une autre histoire !
La découverte de la
semaine : Mermonte. Ce collectif Rennais vient de sortir un réjouissant
deuxième album sur le remarquable label Parisien Clapping Music. A la base de
se projet se trouve un multi instrumentiste confirmé : Ghislain Fracapane.
Alors qu’il est jeune trentenaire, il décide de se lancer dans un projet qui
permettrait de rassembler tout les artistes qu’ils l’ont inspiré : Beach
Boys, Cure, Beatles, Jim o’Rourke, Tortoise, Gastr del Sol… Des influences
plutôt larges !
Il se concentre sur la composition,
les arrangements et la production. Avec l’aide de quelques amis il enregistre
un premier album autoproduit. Devant un tel talent la presse, la blogosphère et
les radios s’excitent ! Il se voit proposer de jouer ses titres sur scène,
il appelle alors ses mêmes amis et c’est entouré d’une troupe de 10 musiciens
qu’il se lance sur une tournée à succès qui les amènera des Inrock Lab aux Vieilles
Charrues.
Le collectif en profite pour se
lancer dans la production d’un deuxième album dont voici un premier extrait. Un
disque plein de mélodies, de guitares, de violons, un disque travaillé et plein
d’une beauté presque … classique. La France a un nouveau talent, il s’appelle
Mermonte !
Dans une vidéo postée hier sur
internet Jack White, l’ancien White Strype, accompagné de son associé chez
Third Side Record son label déclame toutes les nouvelles technologies que le
vinyle de son prochain album « Lazaretto » (sorti prévu le 10 juin)
contiendra !
On y va : sur la face A on
retrouvera deux titres cachés … sous l’étiquette du rond central. On trouvera
aussi des passages ou le morceau sera différent suivant qu’il soit passé en 45
T ou …78 T. Sur la face B, en fonction de l’endroit où l’aiguille sera posée on
pourra écouter le disque en électrique ou en acoustique.
Depuis son studio laboratoire
Mister White veut décidément vraiment nous faire acheter du vinyle. Espérons
juste que le disque soit artistiquement à la la hauteur de la technologie engagée !
Nouvelle découverte de la
semaine, voici Disco Anti Napoléon. Originaire de Nantes et produit par PEGASE
(accessoirement frère du bassiste), le groupe a sorti un EP quatre titres sur
le label FTVR du même PEGASE. Ils ont joué aux Transmusicales de Rennes, ils
ont été repérés par le Mouv, France 4 et
le concours INROCK LAB. Tout ceux qui ont eu la chance de les voir parlent d’un
grand groupe en devenir ! Découvrez cette jeune formation dont tout le
monde parle !
Une vraie découverte ! Venu du grand Ouest Breton, (Rennes
précisément) les quatre garçons et la fille de « Sudden Death of Stars »
viennent de sortir un deuxième album exceptionnel. Leur psyché rock est
renversant !
La perfide Albion ne s’y est pas trompée car le groupe joue très
souvent là bas et il a réussis le tour de force de s’y faire un public ! Ecoutez,
c’est super !
Dans la série les chefs d’œuvres oubliés
voici les fabuleux Wall of Voodoo avec leur « Mexican Radio », le hit
du groupe !
Formé à Los Angeles en 1979 par
le chanteur Stan Ridgway et le guitariste Marc Moreland, le groupe mélangeait
allégrement musique de films et mélodies pop dans un joyeux capharnaüm plein d’originalité.
C’est en se promenant en voiture
au Mexique et en écoutant les radios locales que Ridgway eut l’idée de ce
morceau qui trouva un écho énorme auprès des radios de la côte Ouest. Peu de
temps après le chanteur quitta le groupe pour mener une carrière solo épatante
sur laquelle nous reviendrons bientôt.
Le voici enfin l’album le plus
attendu de l’année, ou du moins du printemps : l’album solo de Damon
Albarn. Il y a quelques semaines nous vous avions fait découvrir le premier
extrait de cet album et avec la sortie du disque un deuxième extrait avec ce
« Lonely Press Play ».
Que dire de Damon Albarn ?
Tellement de choses, trop de choses… Depuis l’arrivé sur le circuit de Albarn
avec son groupe « Blur », il a réussis l’exploit de mettre en place
une carrière et une œuvre passionnante avec ses différents projets (Blur,
Gorillaz, the Good-the Bad and the Queen..).
Et même si il a pratiquement toujours travaillé seul c’est la première fois que son nom apparait seul sur une
pochette !
Un disque qu’il a longuement
imaginé et composé, en retournant sur les lieux de son enfance. Un disque qui
marque un retour aux sources pour celui qui fût un des héros de la Brit Pop. Le
must de ce printemps !
Le 13 Janvier 1968 fût une date
importante, pour ne pas dire déterminante pour la carrière de Johnny Cash : il se produisit pour deux
concerts exceptionnels au pénitencier de Folsom devant un parterre de
prisonniers et de personnels pénitentiaire.
C’est en 1955, alors qu’il
effectuait son service militaire en Allemagne que Johnny Cash avait vu un
documentaire sur « Folsom ». Il avait été marqué par la violence et
la détresse des prisonniers et il en avait tiré son premier titre « Folsm
Prison Blues ». Un titre qui, a sa sorti en 1959, l’avait projeté en tête
des hit parades.
La chanson évoque les pensées
d’un bagnard qui entendant le train
passer, raconte sa vie et explique comment il a n’a pas écouter sa mére, qu’il
a joué avec une arme à feu et surtout comment il a tué un homme à Reno pour
juste voir comment il mourrait ! Cette dernière strophe fit beaucoup
polémique.
Rapidement Johnny Cash devint une
sorte d’icône des prisons et il commença à se produire dans quelques unes au
Texas, mais son objectif était d’aller à Folsom. Ce qui lui était interdit par
l’administration pénitentiaire. Il réussit à avoir l’autorisation fin 1967 et
c’est avec Carl Perkins et sa compagne June Carter qu’il se produisit pour deux
concerts, à 9h 30 et 11 h 30, ce 13
janvier.
A l’époque sa carrière est au
plus bas, il sort juste d’une longue dépendance à la drogue et il est englué
dans un divorce qui le fait rejeter d’une partie de son public. Il compte sur
ces concerts et l’enregistrement d’un album live pour relancer sa carrière.
CBS, sa maison de disque, ne croit pas au projet et amène le minimum. Ils
auront tort : les concerts sont superbes et l’album live qui en sortira
(d’où est tiré ce « Folsm prison blues » magnifique qui ouvrait les
concerts) fût un succès énorme. Le disque fût le premier disque en concert n°1
des ventes ! Un succès qui permet à Johnny Cash de relancer sa
carrière !
Quelques années plus tard, en
1971, il se enregistra un autre album live mais cette fois au pénitencier de
Saint-Quentin mais là c’est une autre histoire.
Le 21 Septembre 2011, sur son
site internet le groupe REM annonçait sa séparation. C’était la fin d’une
aventure de 23 ans qui avait vu un petit groupe indie d’Athens en Georgie
conquérir les sommets des hit parades mondiaux. REM (qui est signifie Rapid
Eyes Mouvement) est la rencontre de plusieurs personnalités : le chanteur
Michael Stipe, poète à la limite de l’autisme qui avait vu dans la musique une
thérapie pour soigner sa solitude, le guitariste Peter Buck archange de la six cordes, fan des Byrds et
autre groupes folk rock sixties, du discret mais efficace bassiste Mike Mills
et du batteur tout en finesse Bill Berry. Quatre types au look d’étudiants qui
allaient rapidement devenir les stars des campus Américains et des fameuses
Radios Collèges, qui émettent depuis les campus et jouent un rôle déterminant
dans la diffusion de la musique aux USA. Pas un hasard donc si le groue venait
de Athens qui est une des plus grosses villes universitaires Américaines.
Le groupe devait beaucoup aux
paroles, souvent énigmatiques de Stipe et à la fluidité du jeu de guitare de
Buck. La plupart des grands groupes sont l’alliance d’un duo, chanteur et
guitariste et REM ne dérogea pas à cette règle. Dés son premier concert, dans
une église, le groupe se plaça comme un successeur naturel du Jefferson
Airplane et (toujours) des Byrds.
En 1991 REM sort son sixième
album, et le premier pour la multinationale Warner « Out of time ». C’est sur ce disque que se trouve « Losing my religions » qui demeure
le plus grand succès du groupe. Le titre est fortement marqué par la mandoline
que Buck venait juste d’acquérir et essayait d’apprendre à en jouer. Il trouva
le riff, puis le groupe en entier travailla les arrangements avant que l’orchestre
national de Georgie n’y rajoute des cordes. Pour les paroles, Michael Stipe,
comme souvent, improvisa et fit que une seule prise de voix. Il s’inspira,
selon lui, d’une relation entre deux personnes dont une désire l’autre. Il
incorpora, pour brouiller les pistes, plusieurs expressions du sud des Etats
Unies !
A sa sortie le titre se retrouva
en tête de la plupart des hits parades mondiaux et est devenu depuis un
classique de la pop Américaine. Un grand titre pour un groupe qui connût là son
apogée !
Si il y a bien un spectacle qui
fit couler de l’encre et déclencha des polémiques, ce fût certainement la
comédie musicale « Hair , qui
se joua d’abord à Brodway en octobre 1967, puis à Paris au théâtre de la porte
Saint Martin en 1969. La comédie de Galt Mc Dermot, James Rado et Gerome Ragni
était le parfait produit de la contre culture hippie et de la révolution
sexuelle. Largement influencé par le courant New Age, un mouvement qui se basait sur la spiritualité.
Le spectacle provoque mille remous et protestations, principalement parce que
les acteurs se mettaient nu sur scène à la fin du spectacle.
« Hair »est l’histoire
d’un jeune homme qui se bat pour ne pas aller au Viet Nam, il déambule avec sa
bande de hippies et essaye désespérément d’échapper à la conscription. Quand
finalement il se retrouve incorporer, il réussit à créer un vrai mouvement chez
les hommes de son peloton qui a leur tours refusent la guerre. Un sujet presque
naïf si la pièce n’était pas remplie de deuxième degré, comme cette chanson « Let the Sunshine
in ». Si en Français, elle fut traduite par « laissez entrer le
soleil » (ce qui est la traduction littérale) et interprétée par Julien
Clerc ( !!!!!) , la version Américaine pouvait laisser planer le
doute car « Sunshine » désignait aussi la petite pilule inventé par Timothy
Leary connut aussi sous le nom d’acide !
« Please Mr Postman »
fût le premier titre que les Marvelettes ont enregistré pour le label Tamla
Motown en 1961. Formé un an plus tôt, après s’être rencontré à la chorale de
leur ville natale Inskter dans le Michigan, ce quartet de jeunes filles s’est
fait remarquer au cours d’une audition par le grand patron de la Motown,
« Berry Gordy » lui-même. Il avait ce titre en stock, il était parfait pour elles et ce fût le
premier Top 100 de la mythique compagnie.
La chanson raconte comment la
chanteuse, Gladys Horton, attend le facteur qui doit lui amener une lettre de
son amoureux parti faire la guerre au Viet Nam. Ce succès aussi inattendu que spontané
permit à une génération de groupes féminins d’apparaitre comme les Suprêmes ou
Martha and the Vandellas.
Un titre qui fût repris par de
nombreux groupes, comme les Suprêmes ou les Beatles et qui demeure un standard
absolu des années 60.