mercredi 24 décembre 2014
mercredi 10 décembre 2014
THE PIXIES : DOOLITLE
Il est gentil le père Noel, voilà
que après pleins de chouettes trucs il décide de rééditer l’album symbolique
des Pixies : Doolitle !
Je me souviens, c’était à la fin
du printemps 1989 ; il faisait beau, je passais des examens en fac quand j’appris
dans la presse que les Pixies sortaient un nouvel album. Un soir j’entendis un
morceau chez le grand Bernard Lenoir, le lendemain je m’offrais la chose et ce
fût comme une révélation. Les Pixies jouaient exactement la musique que l’on
voulait entendre, un rock moderne avec des mélodies, des guitares en avant et
une rythmique de cinglés.
Pourtant les Pixies n’avaient
rien de sexy, juste une bande d’étudiants qui jouaient ensemble et qui avaient
la chance d’avoir un leader, très, doué : Franck Black ! Il aura
fallu aussi compter sur un producteur-arrangeur super doué, Gil Norton, pour
donner une vraie cohérence à un album qui allait devenir un classique.
Ce fût les Pixies et « Doolitle »
qui allaient ouvrir la voie au grunge et Nirvana. Ce fût « Doolitle »
qui permit cet incroyable mélange entre une furie musicale et ces mélodies, presque,
parfaites. Sauf Franck Black et son incroyable énergie et talent, et son refus
de faire des chansons longues, que toute une génération de groupes a été décomplexés
et a permis à beaucoup de groupe des années 90 d’exister.
Doolitle vient d’être réédité en
trois volumes, précipitez vous dessus, vous verrez juste ce que le mot talent
veut dire !!!!!
lundi 8 décembre 2014
HAPPY BIRTHDAY JIM !
Aujourd’hui Jim Morrison aurait
eu 71 ans ! Donc plutôt que de raconter encore une fois sa vie et les circonstances
troubles de sa mort, écoutons juste encore une fois sa musique et sa voix. Une manière
de se rappeler encore une fois de son talent et de son originalité !
mercredi 3 décembre 2014
BOBBY KEYS (1943-2014)
Bobby Keys est mort ! La
nouvelle est tombée, comme ça, sans préparation, sans ménagement ! Derrière
ce nom se cache un musicien des plus importants et des plus incroyables :
pendant plus de 40 ans (avec une interruption de 10 ans quand même !),
Bobby Keys a été le saxophoniste des Rolling Stones ! Oui le grand Bobby a
été le souffleur du groupe durant de longues années.
C’est en 1969 qu’il est appelé
comme musicien d’appoint dans le groupe. Très rapidement il développe une
amitié avec Keith Richard, qui le décrit dans sa biographie comme son meilleur
amis. C’est lui qui joue en 1971 sur « Brown Sugar ». Mais rapidement
il développe des mauvaises habitudes avec le guitariste des Stones. En 1976, il
sera brutalement évincé du groupe par le management et sera contraint pendant
des années de se désintoxiquer et de se produire dans des bars miteux pour
quelques dollars sous le nom de « Mr Brown Sugar » !
La résurrection des Stones, au
début des années 80, le relance et le voilà de nouveaux sur les routes avec les
bad boys Anglais, qui deviennent à l’époque des messieurs respectables !
Les tournées s’enchainent et la complicité entre Bobby Keys et Keith Richards
devient de plus en plus évident. A eux deux (avec l’aide Charlie Watt, quand
même) ils sont l’âme des Stones, les gardiens du temple !
Mais la maladie et une vie
dissolue laissent des traces ! Il doit interrompre les tournées aux débuts
des années 2010 ! En 2012 il devient le directeur artistique du club de
Ron Wood ! Un boulot sans gloire qui lui permet de vivre sa légende. C’est
à « Franklin » dans le « Tennessee » que le vieux bluesman
s’est éteint. Un autre Stone de légende s’en va, une part du mythe des années
70 aussi ! Aujourd’hui les Pierres qui roulent sont en deuil !
lundi 1 décembre 2014
DUM DUM BOYS: NOTHING MEANS NOTHINGS (REEDITION)
La bonne nouvelle du mois :
le label « Closer Records » vient d’annoncer la réédition du
premier album des Dum Dum Boys paru en 1988, « Nothing mean Nothing » !
Bon reprenons l’histoire à la
base ! En 1988, un disque OVNI bouleverse le paysage musical Français. En
pleine période rock néo Sixties, cinq Niçois déboulent avec un disque plein de
guitares fuzz, de rythmique psyché et des références qui vont du Velvet
Underground à Iggy Pop. Ajoutez à cela un « look » presque parfait et
vous obtenez un disque superbe qui en dérouta plus d’un et qui ouvrit bien des
portes.
Mais la France ne voulut pas,
trop, entendre le talent de la French Riviera et malgré une critique plus qu’enthousiaste,
il faudra que le quintet aille faire un tour à l’étranger (Espagne, Italie, Allemagne
et même les USA) pour que leur musique si particulière et superbe reçoive un accueil
mérité. Ils tourneront avec des légendes, Moe Tucker (la batteuse du Velvet),
les Make Up (les cousins Américains) et même partageront l’affiche avec ce bon
vieux Iggy.
24 ans plus tard, les Dum Dum
Boys existent toujours ! Sur les cinq membres du groupe, quatre font encore
partis de la maison-mère et ils continuent à sortir des disques toujours aussi
indispensables ! Ces hommes sont des esthètes et ce premier opus en est la
démonstration la plus flagrante. Ne passez pas à côte de la réédition
obligatoire de cette fin d’année.
mercredi 26 novembre 2014
JACK KEROUAC : LA LETTRE FONDATRICE DE LA BEAT GENERATION RETROUVEE
Perdue depuis 60 ans, la fameuse
lette que Neil Cassady avait écrit à Jack Kerouac sur sa visite dans sa ville
natale de Denver au Colorado et écrit avec un style qui allait totalement inspirer
Kerouac, et l’ensemble de la beat génération, vient d’être retrouvée et sera
prochainement mise en vente.
Tout commence au début des années
50, Neil Cassady qui a rencontré Kerouac quelques années plus tôt, se rend à
Denver sur les traces de sa famille. Au bout de quelques semaines il écrit une
lettre de 18 pages et 16 000 signes à son amis Jack. Il décrit avec une
nonchalance dans un style serré et spontané, ses aventures et dérives dans la
ville : sexe, alcool et drogue, le tout avec une assurance …tranquille !
Cette lettre sera considérée
comme l’influence principale de « Sur la route » mais surtout un
monument de la littérature contemporaine. Elle aurait totalement inspirée toute
une génération par son style, sa liberté de ton et sa liberté d’esprit.
La lettre avait été confiée au poète
Allan Ginsberg qui a essayé de la vendre à un petit éditeur, qui ayant déposé
le bilan a vendu ses manuscrits (pour la plupart non ouverts) au patron d’un
petit label de musique qui l’a mettra de côté avant que sa fille ne l’a
découvre il y a un mois.
Plus que un simple texte, c’est
un hymne à la liberté qui marquera toute une génération.
dimanche 23 novembre 2014
LES VALENTINO : MATI
Ils sont nombreux dans les années
80 ceux qui sont morts les armes à la main ! Faute de relais, faute de
médias, faute de structures, faute de tout… Les Valentino (sans s) sont de cela !
Formé à Caen au début des années 80, ils méritaient mieux avec leur tube « Mati »
que quelques lignes ou photos quelque part dans un dictionnaire du rock ou une
page hommage sur internet.
Caen, ville de Normandie, une
ville de province, avec tout cela comporte comme sous entendu bon ou mauvais.
Une ville, ou se promener le dimanche après midi peut rendre nerveux ou triste.
C’était la ville des Valentino. Avant ils s’appelaient les Misfits et encore
avant « Bye bye turbin » (d’après le nom d’un livre situationniste de
1973) le premier groupe Punk du coin ! Un groupe formé d’une bande d’adolescents
qui avaient vu dans la révolte des Pistols et des Clash, un moyen d’échapper à
la morne vie qui pouvait les attendre, une manière de s’exprimer, un combat…
Dés 1979, c’était fini ! Les
Clash se remettaient en question, les Sex Pistols se séparaient et les « Bye
Bye Turbin » ne savaient plus très bien ou ils allaient. Erick Gervais,
leur leader et Bernard Beuneiche le bassiste montèrent les Misfits (un 45 tour
en Anglais), puis ce fût les Valentino ! Comme le dit Erick Gervais « On
s’arrêta sur un rock mélodique et romantique ». Ce fut une compilation
locale, Rock à Caen, qui leur donna pour la première fois la parole. Il y avait
dessus « Mati » leur presque tube.
Mati, cette fille qui vit dans un
univers assez glauque. Cette fille pour qui « le monde est une paroi lisse
et verticale où rien ne l’accroche, où tout lui parait moche.. ». Erick
Gervais osait écrire en Français avec une plume exacerbé. Même si le son est
riquiqui (les moyens sans doute !), on avait là un réel talent qui savait
mélanger des textes romantiques à des mélodies pointues. Une vraie chanson, un
vrai tube, un vrai titre mais personne pour croire au talent du trio Normand
(en plus des deux compères, il y avait le batteur Patrick Pannier).
Ils se réfugièrent chez New Rose,
le label héroïque des rockers Français des années 80. Ce fût un six titres parut
en 1985. La connexion Normande joua à fond et on retrouva Eric Tandy pour un
texte et Dominique Laboudé le leader des Dogs de Rouen au mixage ! Rien n’y
fit et il faudra attendre 1987 pour avoir le seul vrai album des Valentino
toujours chez New Rose. Entre temps le trio était devenu quatuor et le
guitariste des Alligators (Caen toujours !) Marco Periz était venu
soutenir Erick Gervais pour les parties de guitare. Un album où ils avaient mis
en musique Appolinaire (la Tzigane) et qui savait allier le talent à la fougue.
Malgré quelques concerts et des
apparitions dans les médias, rien n’y fit. Les Valentino étaient condamnés à
être d’éternels espoirs. Un groupe connut des seuls esthètes ! Mais la vie
les rattrapa et il fallait bien devenir grand, alors comme des boxeurs trop
sonnés après 10 rounds ils jetèrent l’éponge ! Trop de classe pour le
voisinage, certainement… Mati continuerai sa promenade sur les quais seule et
nous on garderait le souvenir de ces types qui avaient su nous emballer !
Et puis, l’histoire parfois est singulière et
il est prématuré de mettre le mot fin quand elle ne s’achève pas ! Erick
Gervais et Bernard Beuneiche ont remonté leur groupe 28 ans après. Ils ont ressortis
les instruments du placard et sont redescendus à la cave pour rebrancher les
amplis. Ils sont montés sur scène en mai dernier à Caen avec les confrères des
Olivensteins eux aussi renaissant
(Normandie connexion for ever !) et puis la semaine dernière
toujours chez eux, à Caen. Les photos les montrent heureux souriant. Le trio
est un quintet désormais et les années n’ont pas altéré le talent ! Mati
est toujours là, vous savez, juste une chouette chanson d’un groupe de Caen qui
était paru sur une compilation locale…
mercredi 19 novembre 2014
DEUS : SELECTED SONGS 1994-2014
Alors que Noel approche et que
les bacs des disquaires sont couverts de best of de chanteurs de variété
Française et de groupes qui remplissent les stades, les Belges de Deus ont
décidé de sortir leur première compilation qui vient célébrer 20 ans de carrière !
Deus, pour ceux qui
malheureusement ne connaissent pas, est une des plus brillantes aventures
musicales de ces dernières années. Formé autour de son leader, Tom Barman, qui
est avec le violoniste Klaas Janzons, le seul membre original du groupe, la
formation d’Anvers ressemble plus à un collectif de musiciens talentueux qui a
fournis une pléthore de groupes tous plus intéressants les uns que les autres à
la scène Belge (Zita Swoons, Vive la Fête, Kiss my Jazz…) qui impressionne beaucoup
le reste de l’Europe.
Deus n’est pas un groupe, sauf
sur leurs deux derniers albums, mais une expérience musicale qui mélange allègrement
Jazz, Rock, Pop et autre musique dans un joyeux mélange.
Ici on parle d’une musique
désincarnée, violente ! Une musique qui prend son envol dans les meilleurs
disques de Franck Zappa ou Captain Befhart…Une musique qui dépasse totalement
les cadres et qui dérape sur l’image (Barman est d’ailleurs aussi
cinéaste).
Un double best of ou l’on
redécouvre les titres qui ont fait la gloire du groupe dans toute l’Europe, un
disque d’anthologie pour un des groupes les plus puissants et des plus
brillants actuellement !
samedi 15 novembre 2014
DIMIE CAT : OU LE RENOUVEAU DU JAZZ
Dans la série les (chouettes)
découvertes voici Dimie Cat !
Tout a commencé pour moi quand un beau jour de
septembre un camarade m’a donné le disque en me disant le plus grand bien de
cet opus. Je dois dire que simple terme de Jazz m’a fait frissonner ! A ce
stade un grand nombre d’entre vous sont partis ! Du Jazz ! Cette
musique considérée comme étant le refuge de vieux barbons, d’étudiants
épouvantables en musicologie ou de types à l’allure prétentieuse se croyant
élitiste en nous affirmant qu’eux ils écoutent de la vraie musique !
Et c’est bien dommage. Le Jazz
mérite bien mieux que ce public ! Après tout sans le Jazz pas de Who ou de
Rolling Stones et les célèbres Mods qui sont considérés comme les gardiens du
temple du bon goût n’en n’écoutaient ils pas?
Même si l’univers de Dimie Cat se situe dans le swing des années 40 / 50, sa musique est résolument moderne et totalement actuelle. La dame chante parfaitement et sa voix est digne des meilleures héritières du genre mais c’est musicalement que la c’est très fort ! Elle et son producteur/compositeur/arrangeur, Franck Rougier, ont eu la (très) bonne idée de garder la rythmique Jazz mais d’adapter sa musique à l’époque actuelle ! Pas de contrebassiste ou autre guitariste relisant une leçon mais au contraire un ensemble de samples et de boucles élégantes qui offrent un univers parfait ! Un tapis musical de choix ou la voix de la dame peut parfaitement s’exprimer.
Même si l’univers de Dimie Cat se situe dans le swing des années 40 / 50, sa musique est résolument moderne et totalement actuelle. La dame chante parfaitement et sa voix est digne des meilleures héritières du genre mais c’est musicalement que la c’est très fort ! Elle et son producteur/compositeur/arrangeur, Franck Rougier, ont eu la (très) bonne idée de garder la rythmique Jazz mais d’adapter sa musique à l’époque actuelle ! Pas de contrebassiste ou autre guitariste relisant une leçon mais au contraire un ensemble de samples et de boucles élégantes qui offrent un univers parfait ! Un tapis musical de choix ou la voix de la dame peut parfaitement s’exprimer.
Parce qu’il faut bien faire un
peu de marketing, on a donné un nom à sa musique : « Electro-swing ».
Mais bon pour être honnête on s’en fout un peu du nom, c’est juste de la super
musique actuelle et peu importe si on vous dit a qu’il y a trop de références
ou que c’est trop marqué ça ou ça. Savoir produire de la bonne musique en se
servant ses influences n’est il pas un signe de talent ?
La preuve, avec son dernier
album, des reprises de chansons de Walt Disney, elle arrive à nous enchanter
sur des comptines pour enfants avec une musique élégante et pleine de charme.
Pour la petite histoire avec le titre "Glam" issue de son premier album elle a été numéro 1 des ventes I tunes aux
USA ! Ce qui est un comble : pour une fois que les Américains ont du
goût ! Alors ne passez pas à côté de Dimie Cat et plongez dans cette
musique exceptionnelle qui vous permettra de supporter l’hiver ! Moi en
tout cas c’est fait !
www.dimiecatmusic.com
www.dreamuplabel.com
mercredi 12 novembre 2014
FOREVER PAVOT : RHAPSODE
Attendu depuis, trop, longtemps,
voici enfin le premier album de Forever Pavot. Après plusieurs apparitions sur
des festivals et des titres publiés sur différents supports, l’excellent label Parisien,
Born Bad, publie « Rhapsode », un disque de toute beauté.
Si vous êtes fan de Hip hop, de métal
ou autre techno moderne, passez votre chemin ce disque n’est pas pour vous !
Mais si vous êtes fan, comme moi, de la pop psychédélique des années 60/70, de
Jean Claude Vannier ou de Serge Gainsbourg alors arrêtez vous et prenez le
temps d’écouter.
Bienvenu dans le monde merveilleux
d’Emile Sornin, le leader et compositeur de ce magnifique combo. En dehors de
ces activités de musicien, il est un cinéaste et un clippeur reconnu et cela se
sent totalement dans sa musique. Il s’agit ici d’une suite de compositions qui
nous transporte dans des atmosphères « vintage » digne des
compositions des films Italiens des années 60/70. Un univers superbe ou ses
compositions peuvent remarquablement s’exprimer.
Ici les claviers vintage, le
farfisa ou autre guitares fuzz sont au service de mélodies splendides. Les
compositions s'enchainent sur 13 plages, qui nous emmènent dans un monde
fantasmagorique. Un disque qui a la qualité première de pouvoir s’écouter au
chaud. Il s’agit du premier disque de l’hiver et croyez moi c’est juste super
de penser que nous avons Rhapsode et Forever Pavot pour nous aider à passer ce
moment parfois pénible !
lundi 10 novembre 2014
BRUCE JOYNER AND THE ATOMIC CLOCK: THE DEVIL IS BEATING HIS WIFE
Bruce Joyner ou le retour d’une
des plus grandes légende de la musique Américaine des années 80/90 ! Et
quel retour, le label Closer-records, qui renait aussi de ses cendres, sort le « nouvel »
album de celui qui reste un des chanteurs les plus attachants et des doué de sa
génération.
Bruce Joyner est un rescapé, non
pas un type qui revient de je ne sais quel descente aux enfers, mais au
contraire un homme qui a souffert toute sa vie. A quatre ans, il avale du
révélateur photographique, sa gorge est touchée et il devra réapprendre à
parler. A 7 ans il reçoit une pierre dans l’œil, il le perdra et à 14 ans un
accident de voiture le rend presque tétraplégique. Il a du mal à se déplacer et
doit être soutenu par une canne ! N’importe qui aurait décidé que sa vie
serait finie : pas lui !
A la fin des années 70, ce natif
de la Géorgie déménage à Los Angeles avec son ami le guitariste Mark Doyle. Ensemble,
et avec l’aide de deux types rencontrés sur place, ils fondent les Unknows, un
groupe qui très rapidement se fait connaitre sur la scène de LA. C’est l’époque
du post Punk et du renouveau musical de la ville, c’est l’époque des X, Wall of
Vodoo ou autre Gun Club ! Le groupe enregistre deux albums, très remarqué
par la critique avant de baisser les armes. Joyner attaque alors une carrière
solo avec plusieurs groupes.
Depuis 10 ans on avait plus de
nouvelles de lui, on le disait malade et qu’il était retourné s’installer dans
sa Georgie natale. Son retour tient du miracle : son timbre de voix n’a
pas changé et sa musique est toujours un habile mélange de Rock garage et surf !
Une musique pleine de mélodies et de référence du sud des USA, le tout servie
par une voix splendide ! Ajoutons que Bruce Joyner a retrouvé sur ce
disque son mentor historique : Tom Byars ! Et qu’avec lui, il peut
laisser libre court à ses influences ! Bref un retour parfait pour un
chanteur au talent inébranlable !
mercredi 5 novembre 2014
DISCO ANTI NAPOLEON : ASCENT
Nantes, ancien capitale des ducs
de Bretagne et chef lieu de la Loire Atlantique. C’est ici que depuis quelques
années, Raphael D’Hervez, plus connu sous le nom de Pegase développe son
laboratoire musical avec son label « FUTUR ». En quelques années il
nous a ainsi proposé Minitel Rose ou son projet personnel Pegase, voici venu le
temps de sa nouvelle signature : DISCO ANTI NAPOLEON !
Avec deux maxi à leur actif et
des participations aux Transmusicales de Rennes ou au Printemps de Bourge, ce
jeune groupe s’est déjà fait remarquer par la presse et une partie du public.
Rajoutez à ça un reportage à « Monte le son » sur France 4 dans la
spéciale nouveau rock Français, on peut dire que le premier album des DAN était
plutôt très attendu !
Plutôt psyché pour certains,
plutôt tendance Krautrock pour d’autre et rock pour tout le monde. ! La force du groupe est sans doute de pouvoir
proposer des atmosphères différentes pleines de guitares, de synthés et de
reverb sans aucuns complexes ou barrières qui minent trop souvent la musique d’ici.
Un groupe, qui malgré sa jeunesse, ne cesse de détonner et de provoquer des
émotions. Un groupe qui se fout royalement des étiquettes et c’est tant mieux !
Un groupe qui ose, qui va de l’avant, qui fait de la musique libre et débridée !
Qui aujourd’hui a le courage de
faire un album aussi ouvert, plein de mélodies et d’ambiance ? Qui aujourd’hui
peut mettre sur un album un morceau de 15 minutes ? Les DAN, ont le
courage et la fraicheur de leurs 20 ans. Un grand groupe vient apparaître, et
c’est ça c’est une très bonne nouvelle ! L’automne commence bien !
lundi 3 novembre 2014
DETROIT – LA CIGALE
Soyons clair : il y a un an
quand Détroit sortait son premier album, on était plutôt sceptique sur l’avenir
du groupe et sur ses réelles possibilités. 10 ans après le drame de Vilnius,
Bertrand Cantat reprenait le chemin des studios après plusieurs années de
prison et la séparation dans la douleur de NOIR DESIR. Un chemin plein d’embuches
pour celui qui fût le chanteur/leader du groupe Français le plus emblématique
de ces dernières années.
Il ne s’agissait pas de juger Cantat,
mais de se demander si celui-ci avait les moyens de rebondir. Il y avait eu
quelques signes : un premier retour sur scène (assez raté) avec le groupe
Eiffel pour des reprises des Stooges, un dernier single avec son groupe avec
deux morceaux assez médiocres (dont une reprise du « Temps des cerises »)
et enfin un duo avec les nouvelles stars du rock Français : Shaka Ponk !
Bref rien qui ne présageait son retour sous les meilleurs auspices. Mais Cantat
demeure un grand artiste, quelqu’un qui sait se remettre en questions et se renouveler.
Et quelle ne fût pas la surprise de le voir revenir en groupe, plus exactement
en duo avec l’extraordinaire bassiste Pascal Humbert ! Pour les fans de
musique, ce nom n’était vraiment pas inconnu, ancien bassiste de Tanit, de
Passion Fodder et des Sixteens Horsepower. Que des groupes dont Cantat était
fan et qui partageaient les mêmes racines que l’ancien leader de Noir Désir :
le Gun Club ou les Doors. Il était donc le partenaire parfait pour un Cantat en
pleine renaissance.
Première surprises : l’album !
Délaissant les expérimentations sur la chanson Française qui avait marqué le
dernier album des Bordelais, Détroit (c’est le nom que le duo s’était donné)
revenait à des chansons plus simples, à la limite de l’acoustique avec des
textes particulièrement poétiques que des fans ou les médias cherchaient désespérément
à analyser pour y trouver des sens cachés. Un très bon disque que la presse
encouragea avec des compliments modérés mais mérités.
Autre surprise : la
promotion, Cantat n’était pas sur de son coup cela se sentait et il se lança
dans une promotion discrète où il refusa de se mettre en avant au profit du
duo. Seule, une interview dans « les Inrockuptibles » lui permit de
revenir sur son passé et de s’exprimer sur ses drames ! Seules, quelques
personnalités médiatique critiquèrent le retour de Cantat et ne cessaient de parler
d’indécence.
Le public, lui fit la fête au
disque et très rapidement il apparut que les ventes de « Horizon » (c’est
le nom de l’album) allaient être importantes. En quelques semaines, le groupe
atteignit un disque d’or et il ne faisait guère de doute que le retour sur scène
de l’ex Noir Désir allait être obligatoire. Pourtant on murmurait que les
tourneurs et promoteurs ne se bousculaient pas pour s’occuper du groupe tant
les enjeux étaient énormes et la pression importante. On annonçait que des
manifestations de féministes auraient lieu tous les soirs et qu’un bon nombre
de concerts seraient annulés.
Pour partir en tournée le duo
recruta des musiciens ! Ce fût tout d’abord le clavier / guitariste
Rennais Bruno Green (déjà présent sur l’album). Il emmena avec lui le
guitariste Rennais Nicolas Boyer, qui avait la lourde tache de faire oublier Serge
Teyssot Gay et enfin un batteur Québécois, Guillaume Perron, vint compléter l’orchestre.
En Mars 2014, les premières
répétitions eurent lieu prés de Clermont Ferrand et ce fût dans les colonnes de
Rock’n Folk que le duo s’exprima et montra ses ambitions scéniques : la
machine tournait à plein ! Cantat ne voulait surtout pas rater son retour,
tirant ainsi un rideau sur son passé. Dés les premières dates il apparut que le
groupe allait rapidement gagner son pari : les concerts étaient superbes
et les dates tombaient de partout avec un taux de remplissage exceptionnel.
Le 5 Juin 2014, Détroit faisait
une halte à la Cigale pour un premier concert Parisien que le groupe avait à cœur
de réussir. C’est ce concert que le groupe choisit d’enregistrer et qui sort
aujourd’hui en disque. Un souvenir pour une tournée marathon qui est toujours
en court et qui ne cesse de battre des records d’affluence !
La première chose visible, est
que le set est composé d’un savant mélange du disque de Détroit et de morceaux
emblématiques de Noir Désir : « Tostaky », « le vent l’emportera »,
« Lazy », « Comme elle vient »… Des morceaux, que le public
était venu voir et entendre, aucun spectateur dans la salle ne le cachaient !
La seule différence est que les morceaux sont interprétés de manière différente
qu’avant et que les musiciens de Détroit se sont donc adaptés avec plus ou
moins de bonheur à ces titres. Ainsi « Tostaky » est plus calme que l’original
et que « le vent l’emportera » est supérieur à l’original ! Dans
l’ensemble on pouvait espérer ou craindre que le groupe essaye de refaire Noir
Désir, mais là bien au contraire il s’adapte, glisse et passe l’examen avec
talent !
Reste les morceaux de Détroit :
le groupe les joue à la perfection ! Là encore les arrangements ont été retravaillés
pour la scéne et le résultat est superbe même si parfois le groupe se perd dans
des arrangements un peu trop « technologiques » (boites à rythmes,
claviers trop présents...).
Ce live est la preuve que Détroit
est peut être ce qui se fait de mieux en France et que le groupe est une vraie
machine de guerre sur scène : un grand live pour un grand groupe. Vivement
la suite !
mercredi 29 octobre 2014
LES LOUPS - LA FILLE EN COULEURS
Un morceau fabuleux par un groupe qui a faillis connaitre le grand succès mais qui malheureusement comme beaucoup d'autre a du s'incliner ! Dommage, parce que en 1988 les Loups étaient en tête de la meute.
J'adore toujours ce morceau !
JOHNNY ROTTEN : LA RAGE EST MON ENERGIE
Johnny Rotten est Johnny Lydon et
pour ceux qui l’ignorent, il est le chanteur de PIL. Mais Johnny Rotten
est aussi l’ancien chanteur des Sex
Pistols, qui demeure aujourd’hui l’un des grands les plus fondamentaux de
l’histoire de la musique mais aussi un des phénomène culturel des plus
importants du 20 éme siécle : le Punk !
En 1993, le sympathique Johnny
avait déjà fait paraitre ses premières mémoires « No black, no dogs, no
Irish ! » qui se concentraient sur la période précise des Sex
Pistols. Cette fois c’est toute sa vie qu’il raconte et le moins que l’on peut
dire, c’est qu’il se lâche pas mal !
C’est l’histoire d’un enfant qui
a l’âge de 7 ans qui souffre d’une méningite qui lui fait perdre la mémoire.
Adolescent, il souffre d’être rejeté par les autres parce qu’il est
Irlandais ! Puis c’est les Sex Pistols un groupe dont il devient le leader
et accessoirement le jouet de Malcom Mac Laren, son manager, et le mannequin de
la compagne de Mac Laren , Vivian Westood. Il raconte avec passion et dégout
l’arrivé de l’héroïne dans le groupe. La descente aux enfers et la mort de Sid
Vicious ! Puis la fin du groupe et sa volonté d’échapper à son statut d’ex
Pistols. Ce sera sa fuite aux USA, la fondation de P.I.L, le manque de succès
et le refus de la profession de l’aider. Ce sera un procès retentissant pour
récupérer ses droits des Pistols, des reformations hasardeuses puis un retour
comme star de la pub ou de la télé réalité.
Bref la vie de Johnny Rotten, ce
n’est pas la vraie vie de tout le monde. Mais à travers le témoignage d’un type
qui est devenu, contre sa volonté, l’ennemi public numéro 1 en Grande Bretagne
le portrait d’un artiste incroyable qui a su se renouveler à chaque fois autant
dans sa vie que dans sa carrière artistique. Un type qui est devenu une
référence absolue d’une forme de révolte contre la système en place.
Un livre important pour un
personnage primordial de la culture moderne : un must !
Johnny Rotten : La rage est
mon énergie
Edition Le Seuil
25 euros
lundi 27 octobre 2014
mercredi 22 octobre 2014
INTERVIEW DES ELECTRIC MORMONS
Le savez-vous ? les Mormons sont des prédicateurs qui adorent
Jésus Christ et qui privilégient la vie de famille. Ils existent une sorte de
Mormons très particuliers, beaucoup plus rigolos que les autres et surtout
beaucoup plus indispensables. Ils là sont basés à Nice, adorent le dieu Rockn’n
Roll et ont crées leur propre famille : les Electric Mormons !
On vous les a présentés il y a quelque temps, après les avoir découverts
sur Facebook. Suite à ça ils nous ont contacté et ont bien voulu répondre à
quelques questions. C’est donc Arsène Obscène, Raoul Mysantrope et El Sinner
qui se sont collés à l’exercice de l’interview. Merci à eux et prions ensemble,
mes frères, pour que ces saintes personnes continuent à jouer leur rock nerveux
et rafraichissant bien longtemps.
Allez c’est parti, à l’autre bout du clavier, les Electric
Mormons !
Pourriez-vous vous présenter ?
Arsène Obscène : guitare et chœur
Raoul Mysantrope: basse et chœur
El Sinner :…Pécheur !!!!
Comment est né le groupe ?
A.O. : A l’époque, il y a une douzaine d’année, on trouvait
qu’il n’y avait aucun groupe comme on
avait envie d’entendre sur Nice. On voulait un truc plus garage punk trash mais
en gardant de la puissance et de la violence très rock’n’roll.
El Si : Lors d’un gig de B-MONSTERS, j’ai branché Arsène
et c’est parti !!!!
Pourquoi ce nom sachant que les Mormons étaient des évangélistes, c’est
une volonté d’évangéliser les foules avec de l’électricité ou du Rock’n roll?
A.O. : Au début on répétait dans
un local à côté du royaume des témoins de Jéhovah. On cherchait un nom pour le
groupe et en voyant passer tous ces pommés avec leur costard du dimanche, une
copine a dit « les Mormons ! » et j’ai ajouté « ouais THE ELECTRIC MORMONS ! ».
R.M ajoutons que El Sinner est un
vrai prédicateur, on ne baratine pas quand il a la grâce, on marche vraiment
avec Jésus.
Comment définiriez-vous votre musique ?
A.O. : Du rock’n’roll !
R.M Ouais c'est ça, on est les
fils de Gene Vincent.
El Si : Le Far West,
l’aventure….
Quelles sont vos influences ?
Dans vos rêves les plus fous avec qui rêveriez-vous de jouer ? Les cinq disques
à emporter (en dehors du votre bien sur), sur une île déserte ?
A.O. : Les 5 disques, tous les
jours ils changent pour moi ! Mais les influences du groupes, c’est plutôt
ACTION SWINGERS, NEW YORK DOLLS, THE SONICS, THE SAINTS, et des centaines de
groupes obscurs garage 60’s ou punk 77.
R.M : Sur une ile déserte
j'emporte" And don't the kids (….)"des Tv Personnalities et "On
the beach de Neil Young.
El Si : Une connexion You
tube ça suffit !!!!
Ou avez-vous joué ?
A.O. : A Nice pour l’instant, le
groupe a toujours été trop fou et trop instable pour faire autrement.
R.M : c'est peu de le
dire...on a poussé jusqu'à Cannes (en France) y'a longtemps.
El Si : Next
question !!!!
Vous avez sorti un premier album, pouvez vous nous le présenter?
A.O. : on voulait vraiment faire
un disque de rock’n’roll sans chichi, sans branlette, sans concept. On est pour
le rock’n’roll qui prend aux couilles, qui parle au démon qu’il y a en chacun
de nous, celui qui nous fait sentir vivant !
El Si : 10 chansons qui
déboîtent.
R.M On ne baratine pas!
Quelle a été l’évolution du groupe depuis ?
A.O. : au début on avait quelques
reprises 60’s et 50’s et on a vite privilégié les compos. Le style s’est
rapproché d’un punk rock plus primaire et simple avec les années et moins
garage.
El Si : Des prises de têtes
en plus, avec ce con de Raoul, puis il y a quatre ans on a fait le vinyl !
Comment cela se passe t’il sur scène ?
A.O. : énergique, bordélique,
instinctif, sauvage, dégénéré, bourrés ??
R.M En fonction de l'alcool c'est
plus ou moins chaotique le batteur nous fait un peu la guerre pour ça: avec Marco
j'ai tendance a pas m'arrêter et ça joue sur la mémoire après, j'ai en plus
tendance à beugler des trucs du stade "allez le gym, marseillais va te
faire enculer"….
El Si : Moi, je suis envahi
de démence !!!! Je monte dans le rouge et je lutte pour ne pas sortir le
pompe, pour ne pas tuer quelqu’un !!!!
Vous êtes auto produit ? Comment ? Pourquoi ? Pascal Négre n’a pas
répondu au téléphone ce jour là ? Il était en vacances ?
A.O. : On a fait un peu le tour
des labels mais on a trouvé personne, c’est de plus en plus difficile. Avant
sur mes projets solo ou VEINES c’était assez simple mais aujourd’hui plus
personne ne veut mettre de tunes sur un groupe qui n’est pas en tournée 5 mois
de l’année.
R.M : Perso j'aurai aimé
qu'on soit sur Mono-tone avec les autres Niçois ça aurait eu de la gueule, mais
bon...
Quelles sont vos ambitions ?
A.O. : Enregistrer des chansons
encore meilleures et faire un autre disque.
El Si : Jouer dans des bars tabac,
des rades, êtres libres….
R.M : Pareil...prendre du bon
temps aussi ; le chaos en back stage en fin de concert c'est cool.
Quelle influence a sur votre musique le fait d’être Niçois et
d’appartenir à une scène qui fait toujours l’admiration (Dum Dum Boys,
Playboys, Tikis…) ?
El Si : C’est des potes …
A.O. : Ce sont tous des potes et
j’imagine qu’avoir vu ces groupes des centaines de fois a du nous influencer.
On adore DENTIST aussi avec les mecs des PLAYBOYS, c’est le plus grand groupe
français du monde !
R.M : Ouais, ce sont des
potes j'étais au collège avec deux DUMDUMBOYS, on se connaît depuis des lustres
.Les PLAYBOYS c'est diffèrent je suis fan au sens le plus candide du terme,
Durban et Albertini pour moi ce sont d'authentiques Rock stars.
L’importance d’internet et des réseaux sociaux pour votre promotion ?
R.M : Arsène est allergique,
moi j'aime bien ça m'a permis d'échanger avec Bruce Joyner, Echols des Love et
Mark Embatta des Vietnam Vétérans rien que pour ça bénit soit fessebook!
El Si : Heureusement
qu’internet est là….
A quand un nouvel album ?
A.O. : Peut-être un EP l’année
prochaine, mais on veut un EP qui va tuer tout le monde, donc on optimise nos
talents en compo en ce moment !
El Si : On espère pour
Octobre 2015, mais avant avec XXXXNICE
(une boite de vidéo, court métrage) on va faire un autre clip en Mars, avec
« Moteur Rocker »
Quelles sont vos ambitions pour le groupe ?
El Si : Rester unis avec mes
frères…et rester à vie des parias du Rock’n Roll
A.O. : Arriver à faire le
meilleur rock’n’roll qui soit en 2014, époque où plus personne n’y croit ! Ils
ont tort, le rock’n’roll les sauvera.
RM: Amen
Quels sont vos projets pour le groupe ? Tournées, concerts….
R.M: rien d'arrêté sauf un gig à
Champigny(94) en février sur les terres d'Eric Gibrat dont on parle dans une de
nos chansons
El Si : J’ai branché Bebert des
PLAYBOYS pour aller faire un gig avec The DENTIST à Draguignan
Vous avez la super classe sur scène ? Quelle est la recette esthétique
du groupe ?
El Si : Etre propre, classe
et faire danser les Ladys….
A.O. : Au départ on s’habillait
comme les Mormons. Au moins c’était simple à faire et on nous reconnaissait. On
avait aussi des croix, des badges, des bibles, etc. Maintenant on assouplit un
peu le truc mais on aime assez faire bloc visuellement.
R.M: La super classe sur scène
c'est les Beatles, Sweet, lesFlaming Stars et basta!,
Pouvez vous tous nous donner la recette exacte du Pan Bagnat ?
El Si : Venez à Nice, je
vous montrerai !!!!!!!
A.O. : Un pain rond avec plein de
conneries dedans ??
R.M La recette du pan bagna ne se
donne pas!
U2 a remercié Christian Estrosi sur son album, pour votre prochain
disque comptez-vous remercier le maire de Dublin ?
A.O. : Tu veux dire si c’est un
vrai rockeur comme Estrosi ??
R.M : U2 ? Connais
pas....Chaque jour que Dieu fait remercions le ciel d'avoir inventé les
Irlandais qui ont inventé la Guinness et Van Morisson.
Votre opinion sur l’OGC Nice ?
A.O. : je ne sais pas ce que
c’est ?
R.M le Gym: honneur et fidelité:
Issa Nissa!
El Si : Le football c’est
Rockn’ Roll
Le mot de la fin
A.O. : Quel connerie de vie où il
faut travailler quand on est fait pour faire du rock’n’roll ! Laissez nous
faire ce qu’on sait faire et vous verrez !!
R.M Jerry Lee Lewis le killer
chantant ivre et cabotinant avec son regard de fou, rien que pour ça putain …la
vie est belle!!!!
El Si : Mes frères et moi on
s’aime, c’est pour ça que nous sommes puissants !!!!!!!!
mardi 21 octobre 2014
TV PERSONALITIES: I KNOW WHERE SYD BARRET LIVES
Les Tv personalities chantent Syd
Barret ou comment un grand cinglé parle d’un autre grand cinglé ! Dan
Treacy le leader des Tv Personalities est un personnage hors du commun, dans
son cerveau de grand malade psychiatrique il a imaginé un groupe de pop rock
aux antipodes des critères habituels que l’on connait. Lui a choisi de mettre
en musique des pop songs de qualité avec un vrai talent.
Pourtant rien ne fût facile pour
lui, malgré son talent et un noyau dur de fans en Europe, sa musique a été
totalement incomprise et rapidement il a du mettre de côté ses ambitions
commerciales au profit de ses ambitions artistiques. Il a connut la (petite)
gloire et la déchéance (un séjour en prison) avant de revenir en 2006 avec un
nouvel album, puis deux autres en 2007 et 2010 avant de disparaitre de nouveau.
Quand reviendra-t-il ?
Pour l’instant voici un de ses
morceaux les plus célèbres « I know where Syd Barret Lives ». Un
morceau d’anthologie où il rend hommage au mythique leader des Pink Floyd et
grand taré devant l’éternel : l’hommage d’un grand psychiatrique chimique
à un autre ! Dan Treacy for ever!
jeudi 16 octobre 2014
JEAN-LOUIS MURAT : BABEL
Le nouveau Murat est arrivé !
Et cette nouvelle livraison du Clermontois est probablement l’une de ses
meilleures réussites. Fini les errances avec des musiciens de passage, fini les
approximations musicales et bienvenu dans un disque absolument superbe fait à
plusieurs mains avec ses voisins du Delano Orchestra. C’est Didier Varrod qui a
soufflé l’idée : faire un disque en collaboration avec l’orchestre folk
maison Clermontois. Toujours actif dans sa région, le beau Murat a sauté sur l’occasion
pour mélanger sa musique avec celle des musiciens du Delano Orchestra.
Soyons clair, on parle ici d’un
des rares chanteurs Français (avec Miossec, Bashung ou Christophe) qui a su
parfaitement adapter sa passion pour la musique Anglo Saxonne (particulièrement
Léonard Cohen ou Neil Young) avec la langue et la chanson Française. Et si
Murat a toujours collaboré avec d’autres artistes (Calexico, Elysian Fields ou
John Zorn) c’est la première fois qu’il partage totalement tout son travail.
Le Delano Orchestra est la pierre
centrale du merveilleux label de poche « Kûtu Folk », dont la
particularité est de produire des disques superbes avec des pochettes cousues
mains. Des gens cultivés, qui sont ancrés dans leur régions et, qui comme Murat,
sont attachés aux valeurs rurales. Ici on ne parle que d’artisans de la musique
et non de quelconques carriéristes.
Les mots de Murat, la voix de
Murat et la musique de Murat adaptés à la musique du Delano donnent un résultat
superbe, un beau et grand disque, un peu comme le « Fantaisie Militaire »
de Bashung. Un disque plein ballades et de musique, un moment superbe où chacun
peut se retrouver : un grand disque pour un artiste atypique !
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