vendredi 9 mai 2014

VELVET UNDERGROUND: I’M WAITING FOR MY MAN

Le 23 Août 1970 dans un petit club de Long Island une histoire prenait fin ! Lou Reed jouait là son dernier concert avec le Velvet Underground, il ne serait pas du voyage prévu le lendemain à Boston. C’était la fin d’une histoire qui avait commencé quatre ans plus tôt  quand deux étudiants New Yorkais (Lou Reed donc et le guitariste Sterling Morrisson) s’étaient acoquinés avec un prodigue Gallois (John Cale) et avec la sœur de l’un de leur condisciple à la batterie (Maureen Tucker) pour créer un groupe novateur. Une fille à la batterie, quelle histoire !  A l’époque aucuns groupes n’auraient accepté ça, mais dans tout les cas aucuns batteurs n’auraient voulu jouer avec le Velvet. Il aura suffit que leur premier batteur, Angus Mac lise, trouve un roman de gare porno sado maso « The story of the Velvet Underground » pour qu’ils y trouvent un nom à leur hauteur et c’était parti.

Au-delà de tout ce que l’on a pu lire ou dire sur eux il faut juste savoir que le Velvet (enfin Lou Reed surtout !) allait tout inventer ! Ils entrèrent dans la musique comme on entre dans une soirée ou l’on n’est pas invité, en fracassant les plus beaux bibelots de la maitresse de maison. Ils créèrent le punk, inventèrent la new wave !   Ils furent les premiers à revendiquer l drogues dures et bisexualité avec une assurance … tranquille !
Certains essayèrent de s’accrocher à l’histoire : Andy Warhol artiste producteur New Yorkais mondain qui ne savait pas qu’il tenait là son principal succès ou Nico, chanteuse et belle plante Berlinoise qui fût rapidement dépassée par la folie des membres du Velvet !

Le groupe dura le temps que dura leur jeunesse (dont ils comptaient largement profiter)! Mais les égos et la tyrannie de Lou Reed fit des victimes, après Nico ce fût John Cale fût qui débarqué au bout de trois disques essentiels avant Warhol décidément pas assez dangereux pour ces jeunes fous.


Comme le dit le poête chanteur Eliott Murphy sur la pochette de réédition de leurs disques « ils ne vendaient pas beaucoup de disque mais ceux qui en achetaient un, fondaient un groupe le lendemain ! » Ils furent nombreux à travers le monde, particulièrement en Europe à poursuivre l’aventure là ou disque du Velvet les avaient interpellés ! Et aujourd’hui beaucoup de ce que l’on entend, lisons ou voyons doit beaucoup à la folle jeunesse des membres du Velvet. Ecoutez c’est juste sublime et génial, c’est juste le Velvet Underground !


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