vendredi 9 mai 2014

THE DOORS: BREAK ON THROUGH TO THE OTHER SIDE

Les Doors! Tout a été écrit dit sur eux, l’un des plus grands groupes de l’histoire ! Pour ma part j’ai rencontré les Doors un soir au début des années 80, quand mon frère ainé me fit écouter le groupe en me disant « écoute ça, tu seras moins con après ! ». Admirez la poésie du frérot ! Pourtant avec le temps je dois dire qu’il avait raison ! 

Tout le monde connait l’histoire de cette bande de copain de l’UCLA, en section cinéma, qui décida de fonder un groupe au mois de Juillet 1965. Il y a là Ray Manzarek, clavier expert, l’incroyable guitariste Robbie Krigger et le batteur génial John Desmore. Trois musiciens extrêmement doués qui vont offrir à leur chanteur une bande son quasi parfaire : j’ai cité Monsieur John Morrison himself !

Les pieds dans le sable et la tête dans les étoiles (avec un détour avec des acides, très à la mode à l’époque) ils réinventent la musique : ils jouent du rock, du blues, du jazz, du flamenco avec une facilité et une technique déconcertante. Sur ce flot continu, Morrison place ses textes très personnels.

 Ah les textes de Morrison !  Combien de livres, de thèses et de conférences ont été proposés pour les expliquer ? On dira juste qu’il aimait les symbolistes, les poètes Français de la fin du 19 éme siècle, le Bauhaus, l’Allemagne de Weimar, Céline et la psychanalyse (entre autre…) et que cela se ressentait.
Ils  écrivent  des chansons devant la mer, puis dés la rentré 65 ils se lancent sur le circuit des clubs de LA. Rapidement le groupe se fait connaitre, à tel point que le président de Elecktra Records, le légendaire Jack Holzman se déplace en personne pour recruter le groupe.


La suite est célèbre : sous la direction de Paul Rotschild le groupe enregistre en sept jours un des plus grands albums de l’histoire, « The Doors. » « Break on through » est le morceau qui ouvre l’album, un morceau ou le rock et le psychédélisme se bouscule, un morceau de bravoure ou Morrison appelle à aller de l’autre côté, à refuser le monde « normal », à s’enfuir vers un imaginaire ou l’amour est roi. Un morceau exceptionnel qui 45 ans après sa création n’a rien perdu de sa magie et de sa force ! 


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