C’était un soir en 1984, il y
avait cette émission à la télé, « Rock à Bordeaux », dans le cadre
des enfants du rock. Il s’agissait d’un panorama global de la scène rock
Bordelaise. Parmi tous ces groupes, il y avait un jeune groupe qui s’appelait Noir Désir. Ironie de l’histoire, le chanteur
du groupe, un certain Bertrand, venait juste de quitter le groupe parce que il
était amoureux et c’est le bassiste Frédéric Vidalenc qui devait assurer à sa
place.
1985, dans un appartement à
Montparnasse un soir d’hiver, Théo Hakola (chanteur de Passion Fodder) me donne
la cassette d’un jeune groupe qu’il a découvert par l’intermédiaire de leur
manager et qu’il vient juste de produire à Bruxelles : Noir Désir !
Cette cassette et moi on est devenu inséparable ! Quelques semaines plus
tard, le disque sort enfin, la critique est unanime, ce groupe est grand !
Et peut importe qu’il sonne comme le Gun Club (groupe Américain) ou les Doors,
les types sont bons.
Au fil des albums, ils allaient
devenir le groupe Français, rassemblant un public large. En 1992 ce sera ce
''Tostaky'' (contaction de Todo es aqui ) qui allait leur donner une dimension
que personne n’avait jamais eu avant eux dans ce pays.
C’est juste ici un simple titre
d’une innocence à jamais perdue, un bout de jeunesse. Une jeunesse qui s’est
terminé une triste nuit de juillet 2003 dans un hotel de Vilnius.
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