Le 21 Août 1976 et le 5 et 6 Août
1977, dans les arènes de Mont de Marsan eut lieu un festival qui allait changer
énormément de choses ! A l’initiative de Marc Zermatti plusieurs groupes
se produisirent. Ces groupes tranchaient radicalement avec l’époque. Ils
produisaient des chansons courtes, rapides, avec une rythmique qui faisait tout
péter ! Pire, ces groupes avaient les cheveux courts et ne portaient pas
de pattes d’éléphants… La presse qui voyait ainsi arriver ces énergumènes les baptisèrent
« Punk » ! L’histoire se créa à Mont De Marsan et aujourd’hui
beaucoup de ce que nous écoutons, lisons, voyons ou notre manière de s’habiller
vient de ce qui s’est passé à trois soirs d’Août 1976 et 1977.
Deux livres viennent de sortir pour
célébrer les deux festivals : «Punk sur la ville » de Alain Gardinier
et « Massacre des bébés skaïs ou le festival de Mont de Marsan » de
Thierry Saltet. Deux livres qui célèbrent ce qui fût la grande messe, un
tournant culturel et qui vit une histoire se créer !
Les groupes donc, la première
année, le seul festival ne dura qu’une journée et était surtout orienté pub Rock. On vit les prestations de
Docteur Feelgood, Eddie and The Hot Roads, les Français de Little Bob Story ou
encore de Shakin Streets (avec Louis Bertignac et Corinne Mariennau) mais aussi
Jean Pierre Kalfon et Bijou et 1 000 spectateurs pour les applaudir.
L’année suivante ce fût du très lourd,
en deux jours on vit The Clash, The Jam, Police (en formation à quatre avec le
Français Henri Padovani à la guitare), The Damned ou encore les Maniacs
(formation New Yorkaise avec le Français Henri Paul Tortosa ) mais aussi une
grosse délégation Française avec Asphalt Jungle (le groupe de Patrick
Eudeline), 1984, Little Bob Story, Strychnine ou encore les Lou’s. Le troisième
soir un concert de Lou Reed permit aux organisateurs de ne pas perdre (trop) d’argent !
Dans le public on pouvait
remarquer des personnalités comme Billy Idol, Siousxies ou encore Ian Curtis
(futur chanteur de Joy Division). De l’avis de tous mis à part les Damned les
prestations des groupes furent assez médiocres (notamment des Clashs et selon
leur propres aveux) mais la réalité était là et Mont de Marsan allait changer
les mentalités. Le plus drôle demeure encore comment la tranquille cité des
Landes vécut l’arrivé des Punks dans la ville. Les anecdotes ne manquent pas et
ce qui est sur c’est que 37 et 38 ans plus tard toute la ville s’en souvient.
Voilà c’est juste trois jours à
Mont de Marsan, trois jours durant lesquels une nouvelle histoire s’est
construite, trois jours qui ont permis à une majorité de découvrir autre chose
et certains l’ont enfon écrit !
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