vendredi 29 novembre 2013

THE SPECIALS : ''GHOST TOWN''

En Juin 1982, les Spécials sortirent “Ghost Town”,  qui ,de l’avis de la critique, fût l’un des disques les plus importants sortis en Angleterre depuis ''Anarchy In The Uk'' des Sex Pistols. Les Spécials occupaient le devant de la scène depuis trois ans, leur musique largement inspirée du Ska avait créé un tel engouement que le groupe n’avait pas cessé de tourner et avait réussi à sortir deux albums devenus des classiques (surtout le premier). Mais si tout allait bien en surface, le groupe vivait une vraie crise : fatigués et dirigés d’une main de fer par le claviériste Jerry Dammers, militant socialiste et antiraciste convaincu, certains membres du groupe se sentaient trop à l’étroit dans le groupe.

Dammers était à la fois manager, compositeur, producteur du groupe et avait fondé leur label (Two Tone) qui avait juste eu 10 top ten en dix sorties, dont Madness et les Sélectors en plus des Spécials. Le label se caractérisait par les fameux damiers noirs et blancs qui étaient le symbole de l’anti racisme. Mais Dammers était un homme crevé, en bout de course et il s’effondra en Janvier 1982, surmené par tout ce qu’il faisait. Ce fût en Février que le chanteur Terry Hall, le choriste Lynval Golding et le guitariste Neville Stapples (les deux blacks du groupe) annoncèrent à Dammers leur volonté de quitter le groupe pour aller former un trio (The Fun Boy Three). Il fut décidé qu’un dernier single serait enregistré.  Ce fût leur chef d’œuvre : ''Ghost Town'' !

L’inspiration première du titre est la ville d’origine du groupe : Coventry,  qui devenait une ville morte victime de la désindustrialisation ! Le morceau débute par un sifflement qui frémit dans les rues d’une ville déserte, puis retentit l’orgue de qui semble être un cinéma abandonné puis la trompette qui annonce le texte ou Terry Hall fait un contraste entre le bon vieux temps et maintenant avec le chômage. Puis le morceau retombe et le vent réapparait : Ghost Town, la ville fantôme ! Plus que un morceau il s’agissait d’un moment de bravoure.

A sa sortie le single grimpa à la première place et durant ces trois semaines, l’Angleterre fût victime d’émeutes raciales particulièrement violentes dans tout le pays comme si ''Ghost Town'' avait été prémonitoire. Le groupe dénonçait ouvertement le libéralisme de Margaret Thatcher qui entrainait une crise ultra et des violences.

Dammers fonda ensuite les Specials AKA qui devaient se faire connaitre par « Free Nelson Mandela »,  le titre qui allait déboucher sur l’ensemble des actions anti Apartheid (il fût le premier à parler de Mandela !). Terry Hall devint une star avec les Fun Boys Three et ses autres groupes. Dammers victime d’une sclérose en plaque quitta le business en 1985 (il est parfois Dj), sa dernière apparition publique importante fût le concert pour Mandela à Wembley où il reçut l’ovation qu’il méritait !


Les autres continuèrent à essayer de faire vivre le groupe sans leur leader. Mais, surprise en 2010, Terry Hall annonce qu’il rejoint les Spécials (sans Dammers, qui critiqua ouvertement cette reformation en arguant du fait que le groupe n’avait plus rien à proposer !) pour une tournée qui fût plus que triomphale ! Le retour sur scène de peut être ce qui fût peut être le plus grand groupe Anglais !    


THE LITTERS : ''ACTION WOMAN''

Les Litters font partie de cette pléiade de groupes que tout le monde aurait oublié si la célèbre compilation ''Nuggets'', réalisée en 1972 par Lenny Kaye, ne les avait pas réhabilités. Formés à Minneapolis  en 1966, ''Action Woman'' fut leur seul titre un peu connu. Malgré quelques albums, dont un premier qui vient juste d’être réédité, le groupe ne connut pas vraiment la gloire.


''Action Woman'' est un pur titre qui représente bien son époque et qui a été repris par beaucoup de groupes. Les Litters se reforment régulièrement pour jouer leur psyché-rock dans des conventions et autres festivals sixties où ils rencontrent un succès enfin mérité.  



LCD SOUNDSYSTEM: ''ALL MY FRIENDS''

LCD Soundsystem était le projet du producteur James Murphy, le producteur à la mode du moment (il vient juste de produire Arcade Fire) ! C’est en 2002 qu’il créé le label DFA et son groupe le LCD Soundsystem, avec une idée simple : marier le rock et la dance. DFA allait créer un son, notamment avec The Rapture, qui allait faire école et c’est en 2005 qu’il allait lâcher sa bombe personnelle : LCD Soundsystem !

''All my friend'' est tiré de son troisième album en 2007 ''Sound of Silvers'' et c’est une vraie déflagration qu’il nous propose, un bijou de rock et de Dance taillé sur mesure pour les dance floors du monde. Le morceau fût d’ailleurs repris par les Franz Ferdinand avec succès !


Trois ans plus tard, il allait sortir son ultime album, « this is happening », avant d’annoncer la dissolution de son groupe après une ultime tournée. James Murphy fait partie de ces musiciens qui ont largement influencé leur époque et on espère tous qu’il va revenir sur sa décision et relancer sa dance machine ! 


PULP: ''COMMON PEOPLE''

Et un autre gold ! “Common People” est le titre phare de Pulp et de son incroyable chanteur Jarvis Cocker ! Lorsque le titre sort en 1995, Pulp est au sommet de sa gloire ! Pourtant Jarvis Cocker et son groupe reviennent de loin, souvent ignoré, moqué et incompris, le groupe a attendu 10 ans d’avoir un contrat digne de ce nom et de pouvoir montrer son génie de la mélodie et son cynisme des paroles. La Brit Pop qui a déferlé sur la Grande Bretagne les a emmenés sur le devant de la scène et ils ne souhaitent pas en partir !

''Common People'' sera le sommet de Pulp. La chanson est vraisemblablement tirée d’une expérience personnelle de Jarvis Cocker, qui met en scène un dialogue entre un homme que l’on sent issu d’une classe modeste avec une jeune fille qui vient d’un milieu favorisé. La fille  explique qu’elle voudrait vivre comme le commun des gens (common people !) et rencontrer le vrai monde malgré la fortune de sa famille ! L’homme lui répond de manière cinglante et ironique, que quoi qu’il arrive elle sera toujours à l’abri du besoin et que son argent l’empêchera toujours d’être proche de ce monde ! La chanson est une chanson politique qui se moque ouvertement des pauvres petits riches qui veulent se croire proches de la classe ouvrière. La phrase la plus célèbre qui fit beaucoup jaser fût : « les gens ordinaires rient de toi, des choses stupides que tu fais, car tu penses que c’est cool d’être pauvre ! »

La chanson fut massivement diffusée à la radio (la chanson la plus jouée en 1995) et plusieurs hommes politiques de gauche se réclamèrent officiellement fans du titre et demandèrent même une plus grosse diffusion. 


Pulp fit encore un album avant de jeter l’éponge : Jarvis Cocker a entamé une carrière solo. En 2011/2012, le groupe s’est reformé pour une série de concerts triomphaux dans le monde entier. Le retour d’un groupe absolument génial et indispensable ! 


WHITE DENIM : ''PRETTY GREEN''

La nouveauté de la semaine !  White Deni est un quatuor d’Austin au Texas qui vient de sortir son cinquième album. Le groupe est connu pour mélanger le rock, le blues, le jazz, le dub et pleins d’autres musiques dans un joyeux foutoir, le tout relayé par des boucles. Peu connu dans son pays d’origine, le groupe connait un (petit) engouement en Europe ou sa musique est largement mieux comprise et acceptée.


Devant une telle orgie de sons, beaucoup fuient mais ils oublient que derrière se cachent des mélodies splendides et des constructions de morceaux assez parfaites. Encore un groupe qui sera mythique…à sa disparition et c’est bien dommage, précipitez vous avant qu’il ne soit trop tard ! 


mercredi 27 novembre 2013

DEAD SNOW ou LES ZOMBIES SS

Vous pensiez avoir tout vu au cinéma ? Vous pensiez une connaissance absolue des différents « navets » ou « nanars » ? Voici pour vous un autre chef d’œuvre oublié : ''Dead Snow ou les Zombies SS'' !

Il s’agit d’une merveille qui date de 2009 et réalisée par Tommy Wirkola, un cinéaste Norvégien qui s’était fait connaitre en réalisant un peu auparavant une parodie de « Kill Bill » sous le nom de « Kill bujo : the film ». Ca vous met l’eau à la bouche, hein ? Son chef d’œuvre sera ce fabuleux ''Dead Snow'' ou un groupe de jeunes étudiants va passer des vacances à la montagne en Norvège, dans un chalet perdu, et se retrouve au prise avec des SS Zombies oubliés depuis la seconde guerre mondiale. Ils vont devoir se battre pour leur survie ! Ce n’est pas terrible ça ?

Mais attention, Wirkola n’a jamais caché son humour et lui-même va en faire un film comique et d’horreur ! Attention on n’est plus dans la série Z, on a largement dépassé l’alphabet. Le film obtiendra le grand prix du public au Dark Festival de Toronto, ce qui ouvrira les portes de Hollywood à Tommy Wirkola (comme quoi !).


En tous les cas tout les vrais cinéphiles vous le diront : ''Dead Snow'' est un must … du n’importe quoi ! 


mardi 26 novembre 2013

TINA TURNER

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Miss Tina. Accrochez vous, elle a 74 ans aujourd’hui, et une longue histoire. Si vous avez vu le film « Tina » vous savez de quoi je parle, pour les autres, on résumera en disant que Tina Turner rencontra en 1959 un musicien, Ike Turner, qui allait faire d’elle une star !
Leur duo Ike and Tina, allait rencontrer au cours des années 60, un succès mérité : leurs fans s’appelaient David Bowie ou les Rolling Stones. La musique soul, avec une couleur rock d’Ike mêlée à la voix de Tina fit des ravages ! Mais les problèmes s’accumulaient, la communauté noire Américaine rejeta en partie le duo qui sonnait trop blanc pour eux et surtout Ike Turner menait son groupe à la baguette et sa femme avec les poings. On ne va pas raconter la longue liste des violences qu’Ike fit subir à sa femme mais ce fût juste une longue litanie de coups de poings, de coups de ceinturons et de gifles ! Jaloux de d'elle, il n’hésitait pas à la menacer et à la brutaliser. En juillet 1976, en pleine nuit elle quitte Ike, se réfugie dans des hotels ou chez des amis pendant 6 mois pour se cacher de celui qu’elle dépeint comme un monstre ! Elle se lance dans une carrière solo qui sera remplis de succès, elle bénéficiera pour ça de l’aide des Rolling Stones qui l’emmèneront en première partie de leur tournée mondiale en 1982. Pourtant sa musique s’est musclé, elle est calibrée parfaitement pour les radios Fm Américaines. Aujourd’hui Miss Tina vit en Allemagne avec son nouveau mari, et à la mort de Ike, le 12 Décembre 2007, elle n’aura pas un mot juste un communiqué laconique, le temps n’a pas effacer les blessures. Pourtant Ike et Tina c’était super bien ! La preuve :


lundi 25 novembre 2013

TORCH SONG

Dans l’histoire de la musique certains sont des précurseurs et même des visionnaires. Dans son excellente biographie, le guitariste Henri Padovani, raconte comment, alors qu’il travaille pour le label IRS en 1987, il découvre un studio nouvelle génération. Un studio sans batterie, sans ampli, uniquement composé d’ordinateurs et de synthétiseurs dans une petite pièce. Ce studio est celui de William Orbit et de son groupe de l’époque : Torch Song. Impressionné par la musique et curieux de connaitre le résultat, il les signe pour leur premier album : ''Whish Thing!''

Cet album va marquer l’époque : plusieurs musiciens vont voir dans ce groupe l’avenir de la musique. Le groupe se compose, outre Orbit,  de Laurie Mayer et de l’ingénieur du son Rico Conning.  Ensemble ils vont poser les fondements de la musique électronique moderne.

Notre Etienne Daho national, avec son sens incroyable de découvreur,  sera le premier à reconnaitre le talent du trio et fera produire, un peu à Orbit (mauvaise expérience humaine), mais surtout à Rico Conning la majeure partie de son Pop Satori. Un album qui sera la base même de toute une génération de musiciens (Cassius, Air, Etienne de Crecy, Alex Gopher…).

La suite sera, pour les différents membres du groupe,  une route pavé de succès : Orbit ira produire Madonna (et relancer au passage sa carrière artistique), Blur ou Britney Spears…

Torch song ou la première pierre d’un son qui allait devenir le son obligatoire et moderne pour les années à venir. Pour la première fois de la musique de qualité était produite dans un petit espace avec tout un talent et un savoir faire inégalé. Ecoutez donc ce son de 1987 qui sonne toujours étrangement moderne.




vendredi 22 novembre 2013

DEEP PURPLE : ''SMOKE ON THE WATER''

Imaginez que vous écriviez le riff de guitare le plus célèbre de l’histoire, une partie de guitare que tous les guitaristes du monde ont apprise en commençant leur instrument : ce morceau c’est ''Smoke On The Water'' et le groupe c’est Deep Purple.

L’histoire est célèbre : en décembre 1971, Deep Purple débarque à Montreux en Suisse pour enregistrer son nouvel album au Casino de Montreux. Le soir même le groupe va voir un concert de Franck Zappa dans la salle où il doit enregistrer, un court circuit provoque un incendie. Sur scène Zappa dirige lui-même l’évacuation, les Deep Purple sont très impressionnés !

Le lendemain ils attaquent, dans un pavillon mitoyen l’enregistrement de leur chef d’œuvre : ''Machine Head''. Un jour le guitariste, Ritchie Blackmore joue cette partie, la suite est célèbre : tout le groupe improvise dessus et le chanteur Ian Gillan raconte l’incendie du casino et l’image des  flammes sur l’eau raconte tout simplement comment des parties du bâtiment, en flammes, flottaient sur le lac.

Le titre ne sera commercialisé qu’un an après la sortie de l’album, en Mars 1973, et rencontrera un énorme succès, à tel point que cela  va devenir l’hymne du groupe  et sera présent sur tout les lives.


Aujourd’hui même si Deep Purple n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été (plus que trois membres sur cinq sont encore là), ils jouent tout les soirs ce ''Smoke On The Water'' qui est plus qu’un titre : une marque de fabrique ! 


ETIENNE DAHO : ''LES CHANSONS DE L’INNOCENCE''

Le voilà enfin le nouvel album de Etienne Daho, un retard du à une hospitalisation d’urgence intervenue l’été dernier.

Un nouvel album de Daho, c’est comme un repas gastronomique, il faut le déguster lentement et avec curiosité pour bien en comprendre toutes les subtilités. Les points forts du bel Etienne ont toujours été les mêmes : une vraie culture, un sens incroyable de la mélodie et surtout de toujours savoir bien s’entourer. Ce nouvel album ne déroge pas à la règle puisque on retrouve tout ces ingrédients ensemble. C’est Jean Louis Pierrot, ancien clavier des Valentins et collaborateur de longue date de Daho, qui se charge du boulot avec une pléiade d’invités comme Dominique A ou Au Revoir Simone.


Le résultat est plus que réussis, pour un chanteur qui en trente ans de carrière a su faire évoluer les lignes de la chanson et à ouvert tellement de portes que toutes une génération actuelle d’artistes (Lescop, Aline, Granville, La Femme…) lui doivent énormément. « Les chansons de l’innocence »vont probablement occuper les ondes tout cet hiver et c’est plus que mérité pour un chanteur qui a toujours su allier succès et qualité, ils sont peu nombreux par ici à y être arrivé. Le froid arrive : rien de mieux que du Daho pour se réchauffer ! Mention spéciale à la pochette de l’album. 


BEN ELLIS : ''INTO THE LIGHT''

Ben Ellis ou le retour de celui que l’on n'attendait plus ! Je m’explique, il y a quelques années, vers 2005 – 2008, il y avait à Paris un super groupe qui s’appelait Brooklyn ! Trois garçons et une fille qui pratiquaient une chouette musique bien pop rock et qui connurent un (petit) succès en allant jouer bien au-delà de nos belles contrées (USA, Japon, Russie, Angleterre…). Ben Ellis en était le chanteur. A la séparation du groupe, il a préféré prendre du recul pour mieux se ressourcer et se lancer dans  une carrière solo sur des bases artistiques solides !

Qu’il en soit remercié ! Car ces morceaux on les attendait depuis longtemps, très longtemps et même si des rumeurs flatteuses et encourageantes circulaient (cf : les Inrockuptibles !) on peut dire que le résultat est à la hauteur de nos attentes.


Ben Ellis est un merveilleux compositeur et son association avec Alex Gopher pour la réalisation est une divine surprise. ''Into The light'' est un petit bijou de pop culture comme seuls les grands auteurs savent faire. Un chouette truc, pleins de mélodies et de rythmes, dont on attend avec impatience la suite.  


DARKSIDE : ''PAPER TRAILS''

Voici la grosse côte de la semaine et même (allons jusque là) du mois, voir même du trimestre ! Darkside est un duo formé du musicien de musique électronique Nicolas Jaar et du multi instrumentiste Dave Harrington. Les deux compères se sont rencontrés quand Nicolas Jaar a voulu monter un groupe pour la promotion de son album solo il y a deux ans. Les deux se sont tellement bien entendus que suite à des improvisations ensemble (surtout le soir ou la nuit dans des chambres d’hôtels entre deux concerts), ils ont décidé de monter un groupe qui en sortant son premier album affole grave  la critique.

Attention ici le terme de musique n’est pas suffisant. Pour décrire la musique du groupe, il vaut mieux employer le terme ambiance !  C’est un voyage dans un monde sombre et calme ou nous emmène le duo, un disque tranquille, pas franchement gai à écouter chez soi,  au calme.


Le groupe vient de faire un triomphe au festival Pitchfork à la grande halle de la Villette et il est nommé dans 6 catégories aux Grammy Awards. La grosse côte du moment je vous dis !


THE STRYPES : WHAT’S THE PEOPLE DON’T SEE

Si vous suivez le blog (www.buzzonwebb.blogspot.fr) vous savez déjà pleins de choses sur les Strypes, sinon suivez ce lien : http://buzzonwebb.blogspot.fr/2013/10/the-strypes.html et pour les autres nous dirons juste que le groupe est Irlandais, qu’il pratique un pub rock plein de rythm’n blues très chouette, qu’il est signé sur le label de Elton John et que en ce moment les  musiciens des Strypes sont les starlettes du moment ! Petit détail, mais qui a son importance, les Strypes ont 16 ans ! Oui de vrais ados, comme on peut les imaginer ou plutôt pas, parce que eux se foutent royalement des Smartphones, de Facebook et des jeux vidéos.

Pour info, les Strypes triomphent en ce moment en première partie des Artic Monkeys sur leur tournée Européenne et qu’ils sont nommés aux Music  Awards.


Ce  « What’s the people don’t see » est le premier morceau qu’ils ont sorti, au printemps dernier et qu’il est plutôt super bien ! Comme disait l’autre : « la valeur n’attend pas le nombre des années ! ». 




jeudi 21 novembre 2013

CHANTONS SOUS LA PLUIE

C’est de circonstances en ce moment ! « Chantons sous la pluie » ou « Singin’in the rain » en version originale est la chanson idéale du moment : il pleut beaucoup ! Pour info sachez que cette chanson date de 1927, one sait pas par qui et que la version la plus connue est celle du film « Chantons sous la pluie » où Gene Kelly danse sous la pluie.


Allez encore un peu et on range les parapluies ! 



mercredi 20 novembre 2013

NICOLAS RABEL : UNE LIBERATION

Internet est une chose merveilleuse : sur un simple clic on peut accéder à un ensemble de nouvelles œuvres artistiques ou littéraires, plus besoins de directeur artistique ou de collections, plus besoins de rédacteur en chef. Pour écrire ces lignes il aurait fallu que je m’adresse au rédacteur en chef d’un journal et après moult et moult aventures il m’aurait éventuellement donné l’autorisation (et la possibilité) de placer quelques phrases. Avant j’aurai essuyé des refus en masse.

Des refus, Nicolas Rabel en a eu reçu plein ! Lui qui a passé six ans à écrire son livre, a essayé de le placer dans une maison littéraire « classique » et il s’est vu signifier, sans surprises, des lettres de refus, mais bien tournées. Plutôt que de se lancer dans une auto édition à compte d’auteur hasardeuse, il a décidé d'envoyer son manuscrit à l'éditeur Nouvelles Plumes, qui reçoit non plus des textes mais des fichiers et avec un comités de lecture formé d'internautes évalue le roman avec des fiches de lectures aux critères bien précis. On parle ici de simple lecteurs et non de "spécialistes", des simples lecteurs qui savent encore préserver le simple plaisir de lire. Le résultat fût plus que positif.

Il est clair qu’ici on parle de Roman, ce terme qui est souvent mal jugé ou galvaudé, mais après tout Flaubert, Balzac ou Hugo écrivaient aussi des romans, et même si les comparaisons s’arrêtent là, on peut dire que Nicolas Rabel a écrit un joli roman ! On évitera donc de parler de textes ou de toute autres formes littéraires mais uniquement de roman.

L’histoire c’est le parcours d’une Française, Odette Dulac, pendant l’occupation, avec tout ce que cela comportait à l’époque comme schizophrénie ou comme renoncement, avant cette libération de Paris qui fût très violente comme nous le montre avec détail Nicolas Rabel.

 Les détails, voilà précisément à quoi s’est attaché l’auteur en bon romancier qu’il est. On sent dans son livre, une vraie passion pour cette époque (on pourrait presque parler d’obsession, tellement il est minutieux dans ses descriptions). Il faut ajouter à cela un vrai style de narrateur et une histoire bien imaginé (mais est ce de l’imagination ?).

Nicolas Rabel a écrit un bien joli roman, très agréable à lire où l’on apprend encore pleins de choses sur cette époque trouble, un livre que l’on continuera à feuilleter bien longtemps pour retenir des détails de l’histoire ou simplement essayer de comprendre des choix que cette époque imposée ! Un bon moment pour un beau roman, que demandez plus à la littérature. Un instant de plaisir qui nous aurait été refusé sans internet : merci le web !

Nicolas Rabel sera en dédicace le Samedi 23 Novembre, au Salon du livre de la Mairie du 16 éme arrondissement de Paris, 71 avenue Henri Martin 75016 Paris, de 14 h 30 à 18h.  

Nicolas Rabel
Une Libération
Edition Nouvelles Plumes

20.90 euros 

mardi 19 novembre 2013

NEIL YOUNG : ''HEY MY MY''

Je n’y peux rien : j’adore Neil Young et j’adore cette chanson ! Et je ne suis pas le seul !

Neil Young est tout simplement le génie à l’état pur, une sorte de roi qui arrive à ne faire jamais ce que l’on attend de lui mais avec une classe et un talent que l’on qualifiera juste de parfait. Prenez par exemple ce ''Hey My My'', à l’époque (en 1979), Neil Young a l’impression d’être un vieux con, les Punks ont pris le pouvoir, le rock nerveux est de retour et désormais les longues ballades sont totalement absentes du territoire musical. Suite à sa rencontre avec les membres du groupe DEVO, Neil Young décide de moderniser ses titres, il retravaille ce ''Hey My My'' qui existait en acoustique et l’enregistre en électrique. Sa version finale sera présente sur l’album ''Rust Never Sleeps'' en 1979. Ce sera un succès !

La chanson évoque le besoin que l’on a de se réinventer, surtout en musique, pour ne pas rouiller, pour ne pas se répéter ! Une des strophes, « It’s better to burn out to fade away » (mieux vaut bruler franchement que de se consumer à petits feux) sera la dernière phrase écrite par Kurt Cobain avant de se suicider.

Une chanson énorme qui a traversé des générations et que de nombreux groupes ont repris (personnellement j’aime beaucoup la version des Chromatics et de Oasis) et qui s’est retrouvée sur de nombreuses BO.


Un must absolu : juste un moment d’émotion et de bonheur absolu : voici Monsieur Neil Young !  


lundi 18 novembre 2013

vendredi 15 novembre 2013

DAVID BOWIE : ''SPACE ODDITY''

Ciel, Space Oddity ! Le morceau phare de David Bowie!

David Bowie, ou David Jones pour l’état civil, un mod de Londres qui se lance dans la musique dès le milieu des années 60 avec des groupes éphémères. Un gamin qui cherche à la fois la reconnaissance artistique et la gloire. Après un premier essai en 1967, pas vraiment concluant, il se lance dans la production de son deuxième album solo : ''Space Oddity'' en 1969, son premier chef d’œuvre !

En 1969, le thème de l’espace était plus que largement répandu : on s’apprêtait à marcher sur la Lune et livre ''2001 l’Odyssée de l’espace'' avait fait un carton au Box Office juste avant. Le thème de la chanson est simple : il s’agit d’un dialogue entre un astronaute (le Major Tom) et la tour de contrôle durant un voyage spatial. Au bout d’un moment, le Major Tom annonce un problème, puis il disparaît peu à peu.


La chanson sera le premier succès de Bowie. La réédition du titre en 1975 sera encore un succès énorme. ''Space Oddity'' sera le début d’une série d’albums et de titres  fabuleux démontrant un talent artistique extraordinaire ! Bowie était, est et sera toujours un génie musical ! 


MIDLAKE : ''PROVIDER''

Voilà un groupe qui revient de loin ! Après trois albums, ces anciens étudiants en musicologie de Denton au Texas, existant depuis 1999 (et  qui avaient rencontré un certain succès en Europe avec leur folk songs extrêmement douces) ont vu leur leader Tim Smith, quitter le groupe pour se lancer dans une carrière solo. Personne ne croyait possible que ces musiciens ne puissent surmonter ce départ.


Divine surprise, leur nouvel album, ''Antipho'', est juste une pure merveille mélodique. Ces musiciens qui ne se disent plus un groupe mais un collectif, sont justes parmi les plus doués et les attractifs du moment : Midlake sera probablement dans le top ten des réussites de l’année. 


DETROIT : ''DROIT DANS LE SOLEIL''

Alors le voilà enfin le fameux disque : celui de Bertrand Cantat ! On ne va pas raconter encore et encore l’histoire d’une nuit à Vilnius, ni la séparation de Noir Désir, on va juste essayer de parler musique, ce qui dans le cas qui nous intéresse tient plutôt de l’exploit !

A la base Détroit est un duo formé de Bertand Cantat et de Pascal Humbert. Le cv de ce dernier a de quoi impressionner : bassiste fabuleux il a joué avec Tanit, Passion Fodder et Sixteen Horsepower. Il a, depuis la séparation de ces derniers, participé à un grand nombre de projets (dont la fameuse pièce de théâtre avec Bertrand Cantat). Le voilà désormais en première ligne avec un groupe dont on ne sait pas quoi attendre.

Musicalement le groupe rappelle un peu Noir Désir, dernière période : les textes sont toujours à double sens et la production plutôt discrète, voir intimiste. Un album donc assez personnel dont on espère juste qu’il sera jugé sur ses seules qualités musicales.  


LIMANANAS : JE NE SUIS PAS TRES DROGUE

On vous a déjà dit tout le bien que l’on pense des Limananas (http://buzzonwebb.blogspot.fr/2013/11/the-liminanas.html), voici spécialement pour vous le premier titre qu’ils ont diffusé sur internet et publié : « je ne suis pas très drogue ! ».

On ne va pas revenir sur leur biographie : on dira simplement que le groupe vient de publier son troisième album, toujours chez Trouble in mind record aux USA) et que c’est toujours aussi bien.


Comment des petits Frenchies de Perpignan, en s’appropriant l’héritage de Jacqueline Taieb, de Gainsbourg, des Rolling Stones, des Cramps ou autre Ronnie Bird a réussis à faire chavirer le cœur des Américains. Espérons juste que ce troisième album leur permet  enfin de rencontrer le public Français : ils le méritent ! En attendant faites-vous plaisir et danser sur ce titre, la maison le recommande chaudement.


GESAFFELSTEIN : ''PURSUIT''

Voici le nouveau petit génie de la musique électronique Française : Gesaffelstein ! De son vrai Mike Levy, le petit prodige vient de Lyon. Repéré par The Hacker, qui a sorti son premier maxi en 2008 sur son label, il a depuis fait ses armes avec Brodinski et a remporté plusieurs victoires aux UK Awards dans la catégorie musique électronique en 2013.


Gesaffelstein vient juste de sortir un premier album plein de sons et de rythmes qui en fait juste le nouveau chef de l’électro Française. A voir si vous partagez l’engouement de la critique. 


jeudi 14 novembre 2013

L’ATTAQUE DU REQUIN A DEUX TETES

Attention voici un nouveau chef d’œuvre du 7éme art : l’Attaque du Requin à deux têtes ! Ce superbe long métrage est sorti directement en vidéo en 2012 aux USA et a été diffusé sur NRJ 12 en Septembre, c’est vous dire le niveau du truc !


Le synopsis est à la hauteur de ce grand moment, le voici intégralement : « des étudiants se retrouvent bloqués sur une île après un naufrage. Celle – ci menace à tout instant de s’effondrer. En attendant les secours, ils doivent faire face à un gigantesque Requin bicéphale (si si je vous le promets..) qui les encerclent. Pourront-ils survivre ?  ». Ça fait pas envie ? 


mercredi 13 novembre 2013

PAUL FELIX : LE RETOUR !

Là c’est une surprise ! Le week-end dernier, le journal Sud Ouest, publiait un entretien avec Paul Félix, l’ancien chanteur de Gamine, dont on n’avait plus de nouvelles depuis, au moins, 15 ans.



Gamine, voilà une histoire que l’on pourrait écrire en lettres d’or dans le grand livre de la Pop d’ici. Un duo (Paul Felix, donc, et Paco Rodriguez) venu de Bordeaux accompagné de plusieurs musiciens, sortira des maxis (dont une reprise de Harley Davidson) avant de publier deux albums fabuleux (surtout le premier) chez Barclay au début des années 90.

A la fin du groupe, Paul s’en alla fonder l’anecdotique Real Athletico, avant de disparaitre. Une rumeur, aujourd’hui confirmée, le disait dans …un monastère Bouddhiste ! Une retraite qui semble terminée ou du moins mise entre parenthèses.
   

Paul Felix est de retour, la gamine aussi, espérons juste  que elle n’a pas trop vieillie. 


mardi 12 novembre 2013

OLDELAF : ''LA TRISTITUDE''


Cette chanson est juste une tuerie ! On sent le vécu ! Des moments de vie que nous avons tous connus, des moments de tristesse et de solitude suite à des petits événements qui nous pourrissent la vie. Ecoutez donc la complainte de Monsieur OLDELAF !  


vendredi 8 novembre 2013

LOU REED : ''SWEET JANE''

On le sait tous : Lou Reed est décédé le dimanche 27 Octobre dernier dans sa maison des Hamptons près de New York.  Il ne s’agit pas de re-raconter l’histoire de l’ange maudit du West Side New Yorkais mais juste de rendre hommage à l’un des plus grands auteurs compositeurs de la musique moderne. Des années 60, avec le Velvet Underground, un des plus grands groupes de l’histoire tant il a marqué les esprits et engendré des vocations, à une carrière solo fabuleuse dans les années 70 et plus aléatoire après : Lou Reed était de la race des plus grands.

''Sweet Jane'' illustre bien Lou Reed. La chanson fait le pont entre le Velvet et sa carrière solo, puisqu’il s’agit d’un des rares morceaux de son groupe qu’il a joué sur scène tout au long de sa carrière. La chanson aborde l’un des thèmes favoris de Lou Reed, la vision de la société par un être inadapté (comme lui). Sa vision des New Yorkais courant dans la rue pour aller travailler ou pour rentrer chez eux est plutôt très personnelle !


Un classique voilà exactement comment définir ''Sweet Jane'', un beau morceau pour un grand auteur ! Good bye mister Reed and thank you! 


SERGE GAINSBOURG : ''LA CHANSON DE PREVERT''

''La chanson de Prévert'' ouvre en 1961 le troisième 33 tours de Serge Gainsbourg intitulé ''L’étonnant Serge Gainsbourg''. Elle fut son premier grand succès populaire : son contenu lui permet de passer très souvent à la radio et lui gagne un public populaire qui se refusait à lui. Pour info, Gainsbourg était allé lui-même voir Prévert qui l’avait reçu à dix heures du matin (au champagne !) et lui avait donné l’autorisation tout de suite d’utiliser sa chanson.


Le thème du souvenir et du temps qui passe est ici traité avec une économie de moyens exemplaire, juste deux guitares et une contrebasse,  par un Gainsbourg au sommet de son art poétique. Comme souvent chez lui son interprétation reste volontairement neutre, sans dramatisation au fur et à mesure de l’avancée du texte, comme détachée des sentiments personnels qui ont dû inspirer la chanson. Il s’agit probablement d’une de ses plus belles chansons que je ne me lasse pas d’écouter ! Ajoutons enfin que le titre a été repris maintes et maintes fois, sans atteindre la qualité du grand Serge ! 




ARCADE FIRE : ''REFLEKTOR''

Voici l’un des gros morceaux de l’année : le nouvel album d’Arcade Fire ! 

Soyons clair, Arcade Fire est considéré comme l’un des meilleurs groupes actuels depuis la sortie de leur premier album en 2004. I Formé au début des années 2000 au Canada, autours du couple Regine Chassagne et Wim Butler, le groupe a su développer un son bien à lui, mêlant des instruments électriques classiques avec des instruments à vent ou à corde.

Dès ses premières apparitions, le groupe a vu se pencher sur son berceau des parrains célèbres comme David Bowie ou David Byrne (Talking Heads) qui ont n’eu de cesse de clamer au génie des Canadiens.
Pour leur quatrième album, très attendu, les Arcade Fire se sont attachés les services de James Murphy, l’un des plus grands sorciers du son à l’heure actuelle, ancien leader de LCD Soundsystem et directeur du label DFA (courrez vous procurer ses disques !) et le résultat est juste MONSTRUEUX ! Encore une fois le groupe fait preuve d’un talent plutôt rare de nos jours et la production de Murphy lui offre un véritable écrin.


Précipitez vous sur un groupe déjà légendaire ! 


JAMES BROWN : SEX MACHINE

Et si pour contrer le froid qui vient, on se mettait à danser ? Et si on mettait le morceau absolu, chanté par le maitre absolu de la soul musique ? Mesdames et messieurs voici monsieur James Brown avec Sex Machine, la plus formidable machine pour se remuer les fesses.

Pour informations, Sex Machine a été enregistré en 1970 par James Brown, et son nouveau groupe The JB. Il bénéficie aux chœurs de l’aide de Bobby Byrds. Ecrite par Mister Brown himmself, le titre a été, selon la légende, enregistré live : c’est faux. Des overdubs (prises d’instruments supplémentaires) ont été rajoutés et Byrds a du s’y reprendre à deux fois pour faire le titre.

A sa sortie, le titre devint une sorte d’obligation des pistes de danses et l’hymne du grand James. Il lui arrivait, sur scène,  de faire des versions de 30 minutes de ce monument de la musique soul. Malheureusement depuis la mort de James Brown en 2006 personne n’a pu ou n’a su refaire le titre avec une telle puissance et sensualité.


Arrêtons là : poussez les meubles et allez-y voilà Seeeex Machiiine ! 


jeudi 7 novembre 2013

THE LIMINANAS

J’aime les Liminanas, et je ne suis pas le seul ! Voilà un groupe Français ( !), de Perpignan exactement qui est en train de réussir une prouesse assez exceptionnelle : se faire reconnaître aux USA.  Et ça ce n’est pas une mince affaire !

A la base il y a un couple, marié et parents d’un enfant pour ceux que cela intéresse, Lionel (dit Lio) et Marie. L’un est un guitariste émérite qui a joué avec pléthore de groupe  néo-sixties à Perpignan et l’autre est une batteuse qui a accompagné son mari dans la plupart de ses groupes. Un beau jour les deux se retrouvent sans groupes, juste eux seuls, ils décident alors, pour se faire plaisir, de bricoler quelques titres à la maison sur leur matériel vintage. Une fois deux morceaux terminés, ils les mettent sur internet et là deux labels Américains (Hozac Records et Trouble in mind records)  leur demandent à deux jours d’intervalles de sortir les titres ! Ils acceptent la proposition de l’un et enregistrent de nouveaux titres pour l’autre. Le résultat est plus que positif : le groupe se voit proposer un album, puis une tournée aux USA, un autre album puis une autre tournée et ainsi de suite…

Leur musique sixties, sans être nostalgique, plait à un public Américains qui est resté fan du grand Gainsbourg. C’est un peu ça la musique des Liminanas : une résurgence jouissive de Serge Gainsbourg ou de Ronnie Bird, avec un peu de Jacqueline Taïeb, bref que de bon trucs que l’on adore.


Le duo ne s’est pas emballé sur leur soudain succès aux USA, qui reste quand même dans un circuit particulier : les fans des sixties ! Ils continuent d’enregistrer toujours à la maison, ils ont monté un groupe de scène pour les concerts, ils tournent un peu partout en France entre deux tournées aux USA et surtout le couple continue de travailler à côté de la musique, qui doit rester pour eux un vrai plaisir. Un plaisir qui est totalement partagé ! 


mercredi 6 novembre 2013

JIMMY SOMERVILLE CHANTE DANS LA RUE

Voici la vidéo qui fait le buzz sur internet : un chanteur de rue interprète à la guitare acoustique, « Smalltown boys » de BRONSKI BEAT, quand apparait Jimmy Somerville  qui chante avec lui ce tube qui l’a rendu célèbre ! Mise en scène ou vraie apparition, la polémique fait débat sur internet, à vous de décider.


En tout cas on est bien content d’avoir des nouvelles de Jimmy Somerville (et de son chien !)   


mardi 5 novembre 2013

YLVIS : ''STONEHENGE''

Le duo comique Norvégien Ylvis est en train de cartonner avec son fameux ''What The Fox Says'', presque 200 millions de vues sur You tube. Mais avant ça ils avaient produits quelques perles dont ce superbe "Stonehenge" que voilà !

A la base Ylvis est un duo de comiques Norvégiens composé de deux frères (Bard et Vegard Ylvisaker) qui s’est fait connaitre par un show télé très populaire dans leur pays. En 2011 ils font paraître cette vidéo hilarante sur le fameux site de Stonehenge en Grande Bretagne.  

Et là c’est du grand art : en quelques images ils arrivent à réinventer un clip digne des meilleures productions Américaines, tout en se moquant ouvertement de celles-ci. Tout y passe : les cheveux au vent, la rock star fatiguée et qui cherche un sens à sa vie, le placement de produit, la chorégraphie, les fans… Un vrai clip, alors que le duo comique se fout ouvertement de la gueule des chanteurs à succès du moment. Ils ont tellement bien réussi leur coup que le public Américain s’y ait laissé prendre et a pris le clip au premier degré !


Regardez un peu ça, c’est juste génial ! 


lundi 4 novembre 2013

SPINAL TAPE

Dans le monde du Rock and Roll ou plus simplement de la musique, les groupes de Hard Rock ont toujours eu une réputation plutôt intéressante : un manque de finesse évident qui frise parfois la connerie pure ! C’est de ce doux mélange dont s’est inspiré le réalisateur Rob Reiner pour écrire le scénario de Spinal Tape !
A la base un groupe de Hard Rock Anglais en plein déclin fait une tournée aux USA et Reiner décide de faire un documentaire sur le groupe. Le (faux) groupe va alors vivre des aventures excellentes où ils démontreront que le mot abrutis n’est pas, dans leurs cas, usurpé ! C’est une suite de clichés hilarants où le groupe devra se sortir de situations compliqués.

Pour info, la plupart des anecdotes du groupe sont vraiment arrivées à des groupes : la groupie écolo c’est Staus Quo, se perdre dans les coulisses avant un concert, Led Zepplin, le batteur désintégré sur scène, c’est pour les Scorpions et ainsi de suite….


Le film connaîtra un tel succès que le groupe devra vraiment se constituer et fera des concerts et sortira plusieurs albums. Il s’agit juste du film le plus drôle de la musique : si ne l’avez pas vu : foncez-y !