samedi 31 mai 2014

SUEDE: ANIMAL NITRATE

Attention voici le clone parfait de David Bowie, Monsieur Brett Anderson et son groupe Suède! C’est en 1992 que la presse Anglaise se prit de passion pour ce quatuor qui se revendiquait du glam rock ! Le pays connut alors une vraie passion pour un groupe qui produisit une série de titres incroyables entre 1992 – 1993, dont cet « Animal Nitrate » de toute beauté.


Dés 1993 la vague était retombée et malgré un superbe deuxième album, le groupe fût remplacé dans les cœurs des jeunes Anglais par Blur et autre Oasis. Aujourd’hui le groupe continue les tournées après une reformations et produit toujours cette musique si typiquement British, mais toujours avec le même talent ! 


LES THUGS: AS HAPPY AS POSSIBLE

Amoureux de l’électro, de la douce pop, du rap ou d’autres gentilles chansons passe ton chemin, voici les Thugs ! Rarement un groupe n’a su allier énergie, puissance et mélodies avec un tel talent. Un cocktail explosif qui fait des Angevins un groupe unique en son genre. Unique, les Thugs le sont par biens des caractéristiques. Il s’agit du premier groupe de chez nous qui entama avec succès une carrière internationale et qui connut même un début de gloire aux USA.

Le groupe se forma donc à Angers au début des années 80 et comprenait pas moins de trois frères, les Sourices (Eric le chanteur guitariste, Christophe le batteur et Pierre Yves le bassiste), ajoutait le guitariste Thierry Menardo vous avez le line up de référence. Dés le début de leur carrière le groupe sut faire valoir son indépendance, tant sur le plan artistique que sur le plan du business. C’est en travaillant avec les réseaux indépendants que les Angevins furent signés chez Sub Pop et furent compagnon d’écurie de Nirvana. Si bien que Kurt Cobain leur firent faire ses premières parties dans toute l’Europe sauf …en France !


Aujourd’hui séparé le groupe est devenu un presque mythe qui force toujours le respect et l’admiration pour une carrière sans faille, ni compromissions. 


GAMINE : VOILA LES ANGES

Peut être une des plus de belle chose que la France est produite : Gamine ! Venu de Bordeaux, ce groupe à géométrie variable mais toujours autours du duo Paul Felix (Chanteur guitariste) et Paco Rodriguez (Guitariste). Après une série de simples, ils sortirent un premier album qui restera pour toujours comme une des plus belle œuvre qui sortit d’ici. L’album « debout les anges » contenait ce « voila les anges » rarement égalé depuis.


Aujourd’hui séparé les deux compères avaient disparu du paysage jusque Paul Felix annonce en Octobre son retours en grande pompe. Depuis il a fait quelques concerts où il reprend « voila les anges » pour notre grand plaisir. Putain quelle classe ! 




LES FILS DE JOIE: ADIEU A PARIS

Les fils de joie sont un groupe Toulousain qui connut un début de succès au début des années 90. Je ne sais pas pourquoi mais ce titre est entêtant et reste bien tête. Un grand morceau pour un groupe qui reste aujourd’hui des légendes du rock Français ! 


VERONICA FALLS : BAD FEELING

J’adore Veronica Falls, un groupe Anglais moitié fille et moitié garçon, une Française et trois Anglais. Ce sympathique quatuor pratique une musique que l’on pourrait qualifier de totalement « indie », avec pleins de chouettes mélodies et de guitares saturées !


Avec deux albums au compteur, le groupe est aujourd’hui un des meilleurs espoirs du rock Anglais.  Ecoutez on est vite accro ! 


lundi 26 mai 2014

DRAMARAMA : VISITING THE ZOO

Dans la série les grands morceaux oubliés voici les remarquables Dramarama avec « Visiting the Zoo ». Ce groupe de Los Angeles est apparu en 1983 avec un premier album exceptionnel, d’où est issu ce « Visiting the Zoo ». Emmené par le très talentueux John Easdale ce sextet jouait un power rock à la fois énergique et mélodieux.


Aujourd’hui le groupe continue à tourner et à sortir des albums toujours aussi épatants ! Un groupe à redécouvrir d’urgence ! 


vendredi 23 mai 2014

THE BUZZCOOKS: EVER FALLEN IN LOVE

Pour les spécialistes les Buzzcooks sont un des groups majeurs et fondateurs du Punk Rock ! Pourtant leur musique, basée sur des morceaux très courts et tendus, n’avait pas grands chose à voir avec la violence de la musique des Pistols ou le combat social des Clash !

 Fondé par trois étudiants, (Pete Shelley, Howard Devoto et Steve Diggle) le groupe se retrouva rapidement au centre de toutes les attentions après son premier album, et cela malgré le départ de Howard Devoto. Pas assez punk (comprendre primaire) pour certains, trop pop-rock pour d’autre, les Buzzcooks furent avant tout des précurseurs de génies.


Aujourd’hui reformés le groupe tourne toujours avec une fougue et un talent qui les empêche de sombrer dans la facilités, c’est la marque des plus grands ! 


JOY DIVISION: TRANSMISSION

Les légendes absolues! Peu de groupe au monde ont autant fait parler d’eux. Formé par le chanteur Ian Curtis, le guitariste Barney Summer et le bassiste Peter Hook, le groupe ne connut son envol que à l’arrivé du batteur Stephen Morris et sa signature avec le label mythique de Manchester « Factory Records ». La suite appartient à l’histoire : la rencontre avec l’incroyable producteur Martin Hannet qui va façonner le son du groupe de manière à lui donner un côté très sombre mais aussi très mélodieux : la basse en avant, une rythmique discrète, une guitare froide et la voix exceptionnelle d’Ian Curtis.


Jamais on ne vit une musique aussi belle mais jamais on ne vit une musique aussi triste ! Deux albums (superbes !) et des concerts (souvent moyens) permirent au groupe de se faire une place au soleil dans le ciel triste de Manchester. La légende,elle, commença le 18 mai 1980 quand le chanteur, Ian Curtis, fût découvert suicidé dans sa cuisine victime. Deux films, des livres et une quantité incroyable d’articles lui ont été consacrés. Manchester ne cesse de se souvenir et de pleurer son ange noir, mort bien trop jeune !  


THE SMITHS: HAND IN GLOVE

Les Smiths, quel groupe! Fondé en 1982 autours du duo Morrissey, le chanteur, et du guitariste Johnny Marr, ce quatuor est probablement est un des groupes les plus emblématiques et des plus importants des  années 80.

Durant cette pleine période pleine de garçons coiffeurs qui s’agitaient devant des synthétiseurs, les Smiths proposaient des chansons avec de jolies mélodies jouées à la guitare. En plus il y avait les textes de Morrissey et  le chant de Morrissey. En quelques semaines au printemps 1983 le groupe devint la coqueluche de l’Angleterre et de l’Europe, provoquant un raz de marée qui allait profiter à toute une génération de groupes.


Mais le duo créatif était trop proche pour ne pas exploser. Johnny Marr, sacré meilleur guitariste de sa génération alla jouer les mercenaires chez d’autres. Se sentant trahis Morrissey détruisit le plus bel orchestre de Manchester avant de s’engager dans une carrière solo plus qu’hasardeuse. Les Smiths furent juste un moment de grâce dans la pétaudière des années 80, un ersatz de talent… Manchester n’a pas fini de pleurer ses fils prodigues !   


THE STONES ROSES: FOOLS GOLD

Les Stones Roses eurent une carrière des plus incroyables et des plus étranges ! Le groupe se forma au début des années 80 autours du chanteur Ian Brown et du guitariste John Squire. Le groupe se chercha longtemps, (ils furent même un groupe gothique !)Avant que la formation ne se stabilise en 1986 autours des deux leaders et d’une des meilleures sections rythmiques de l’histoire avec Mani à la basse et l’incroyable batteur Reni.

Leur premier album, paru au printemps 1989 déclencha un raz de marée incroyable. Leur dance music teinté de psychédélisme fit des ravages et en quelques semaines le groupe devint numéro 1 dans son pays et en Europe. Le single « Fools Gols » qui parut un an après enfonça le clou. Le groupe prit alors du recul pour enregistrer son deuxième album, un enregistrement qui prit ….cinq ans, devenant ainsi l’Arlésienne de la pop Anglaise. A sa sortie le disque déçut et la tournée qui suivit marqua surtout la dislocation des membres du groupe, qui finalement se sépara en 1996 avant une reformation des plus hasardeuses en 2012.


Un groupe énorme plein de talent dont le premier album est considéré aujourd’hui comme un classique de la pop Anglaise. 


THE INSPIRALS CARPETS: SHE COMES IN THE FALL

Les moins connus du lot mais mes préférés ! Formés au début des années 80 par le guitariste Graham Lambert, le groupe connut pas moins de 21 formations (dont 17 bassistes, record absolu) avant de se stabiliser autours du même Lambert et du clavier Clint Booth. Ce dernier, archi fan des groupes sixties psychédéliques comme les Doors ou Love, composa des titres hyper mélodiques avec son clavier Farfisa, ce qui donna au groupe un son très personnel.

Dans la foulée des Happy Mondays et des Stones Roses, les Inspirals Carpets rencontrèrent le succès avec la vague « Madchester » au début des années 90. Cette superbe machine à tubes et à mélodies sortit un magnifique premier album, « Life », avant de connaitre un retour de bâton et de commencer à décliner en terme de succès alors que le groupe sortait des albums toujours aussi chouette !


Aujourd’hui, ces vétérans de la scène de Manchester continuent de tourner et viennent d’annoncer une prochaine sortie d’album, la revanche d’un des groupes les plus attachants de Manchester ! 


OASIS: SUPERSONIC

Les dernières grandes stars du rock Anglais et surtout le dernier groupe de Manchester a avoir connu un énorme succès. Formés d’un ancien roadie des Inspirals Carpets, Noel Gallagher, de son frére Liam et de trois copains. Le groupe fut repéré par le célèbre Alan Mac Gee, le directeur du label mythique « Creation ».

Le groupe sortit son premier single « Supersonic » au printemps 1994, un morceau qui était un condensé  de toute la culture de Manchester. Leurs deux premiers albums « Definitely Maybe » et « (What’s the story) morning glory?” Sont la bande son idéale de l’Angleterre de l’époque. Malgré la valse des musiciens le succès d’Oasis ne s’est jamais ralenti. Le groupe connut son apogée le 10 et 11 Août 1996 quand ils jouèrent Knebwoth Park, un Anglais sur sept fit une demande de billet.

« Liverpool a les Beatles, Manchester a Oasis », tel est le slogan qui orne plusieurs immeubles de Manchester. En tout cas le groupe lança à lui seul le mouvement de la Brit Pop et reste à ce jour le grand Anglais le plus populaire depuis … les Beatles !


Aujourd’hui séparé la rumeur court depuis quelques mois que réunis chez maman à Noel, à Manchester, les archis célèbres frères Gallagher auraient décidé d’enterrer la hache de guerre et de repartir au combat (info non confirmée pour l’instant). Manchester, le combat reprend ! 


mardi 20 mai 2014

LE RETOUR D’ANTON NEWCOMBE ET DU BRIAN JONESTOWN MASSACRE

Hier est sorti le nouvel album du « Brian Jonestown Massacre » le groupe du très azimuté Anton Newcombe ! C’est rien de dire que le type est cintré ! Si vous avez vu le documentaire « Dig » vous savez de quoi je parle !

Fondé à la fin des années 80, le « Brian Jonestown Massacre » est un groupe à géométrie, très, variable autours du seul Newcombe. Dés le départ il développe une musique psychédélique rock’n’roll qui ouvre la porte à de nombreux groupes. La plupart des anciens membres du   groupes s’en iront, pour la plupart, fondaient des groupes de plus ou moins bonnes qualités (The Warlocks, BRM, …) ce qui fera de Newcombe une sorte de parrain ou d’icones de la scène de LA.

Largement entamé par une lourde toxicomanie et par un alcoolisme tout aussi lourd, le leader du BJM sera rapidement considéré comme un pestiféré et se verra bientôt mis au ban de la scène de LA. Malgré ça le groupe réussira à sortir 14 albums tous remarquables qui rappellent les meilleures heures des années 70.  


Au début des années 2010 Newcombe décide de changer ; enfin désintoxiqué il fuit pour l’Europe, d’abord en Finlande et ensuite pour Berlin ou il se marie et devient père de famille. Une vie plus ou moins rangé qui pouvait faire craindre le pire, Anton Newcombe allait il devenir un mec chiant ? Pire un rocker normal ? Rien du tout ! Même si la musique est moins agressive et moins planante, il en reste pas moins un grand songwriter et un grand musicien. Entouré d’une bande ou se mêle anciens musiciens et nouveaux venus Newcombe vient de sortir un album épatant pleins de chansons avec des arrangements qui nous rappelle sa passion pour les Byrds ou autre Electric Prunes. Le Brian Jonestown Massacre est de retour, le combat reprend !


lundi 19 mai 2014

SUNNY AFTERNOON : THE KINKS

Pour saluer l’arrivé du beau temps, laissons nous un peu aller avec les Kinks et leur formidable « Sunny Afternoon ». Un peu de soleil et de farniente n’ont jamais fait de mal !


vendredi 16 mai 2014

BILL HALEY AND THE COMETS: ROCK AROUND THE CLOCK – AMERICAN GRAFITTI

Dans l’esprit du grand public, voici le premier morceau de vrai Rock and Roll : « Rock around the clock » ! Ecrit par et interprété par Bill Haley, un ancien chanteur de country, en 1954, ce fût le premier numéro 1 « Rock » au Bilboard. La chanson servit alors de bande originale au film « Graine de violence » en 1956. Cela accentua encore le succès du titre qui eut l’honneur d’avoir un film qui porte son nom en 1958.

A partir de là le titre fût presque un symbole et fût repris sur plus de 30 bandes originales. Citons en deux emblématiques : le  film « Américan Graffiti » de George Lucas et la célèbre série « Happy Days ». A chaque fois que un scénario raconte l’histoire de l’Amérique des années 50 on vous envois « Rock around the clock », symbole d’une forme d’innocence et de bonheur.


Quand à Bill Haley, malgré le succès de sa chanson, il sombra dans l’oubli aux USA et s’expatria en Europe où il restait une valeur sure ! Il tourna en France et en Angleterre jusqu’à sa mort en 1981 à Londres et à chaque fois il reprenait son « Rock around the clock » qui est aujourd’hui vendu à plus de 30 millions. Jusqu’ à la prochaine BO ? 


ENNIO MORRICONNE: IL ETAIT UNE FOIS DANS L’OUEST

A tout seigneur… Voici le maitre de la bande originale dans une ses œuvres maitresses, j’ai cité monsieur Ennio Morricone !

C’est l’histoire d’un compositeur de musique classique et multi instrumentiste qui après avoir composé quelques arrangements de musique classiques et essayait de travailler pour la RAI (une journée !) se lance dans la composition de musique de films. Un premier essai en 1961 pour Luciano Salce avec « Il federal » puis c’est la rencontre avec celui qui restera son alter-ego et son amis, celui qui l’amènera au succès planétaire et à la reconnaissance : Sergio Leone !

La carrière des deux hommes est étroitement liée et sera marquée par une confiance et une amitié indestructible ! En 1964, c’est pour « Pour quelques dollars en plus » qui focalise l’attention du public. La bande originale sera pour beaucoup dans ce succès. Un mélange de classique, jazz, blues et de chansons totalement original. Ce sera alors la fameuse série des westerns avec le sommet de « il était une fois dans l’ouest » en 1968 et cette mélodie exceptionnelle reconnaissable dés la première écoute !

La suite se seront plus de 40 ans de collaboration avec toujours la même réussite artistique et commerciale ! Depuis le décès de Sergio Leone  en 1989, Ennio Morricone a pris du recul et donne quelques concerts événements dans le monde.


¨Il est aujourd’hui un des musiciens les plus respecté de la planète, des disques hommages lui sont régulièrement dédiés, comme le projet « Rome » du producteur Danger Mouse en 2011. 


LUDOVICO EINAUDI: FLY- INTOUCHABLE

Voici le compositeur de musique de film le plus prisé au monde : Ludovico Einaudi ! Ce compositeur contemporain Italien a commencé sa carrière au milieu des années 60 dans le jazz rock avant que ses études de classique le pousse vers les concertos et autre oratorios.

Rejetant le monde, trop souvent, fermé de la musique classique, ce même Einaudi se lance alors dans « la composition classique moderne » (sic). Il joue à la Scala et aux USA des compositions de son cru qui inclut des codes modernes de la musique. Sa réputation grandit à travers le monde et au début des années 2 000 il est considéré comme le meilleur compositeur classique par la presse internationale tout en étant rejeté par les musicologues l’accusant d’être un vendu à la cause de la modernité et la facilité !

En 2006, il sort son œuvre magistrale :« Divenire ». Un disque entièrement composé au piano et qui compte parmi ses participants le groupe musique électronique Berlinois Rocoto Rott. C’est le début d’un succès phénoménal, où le point d’orgue sera quelques titres repris sur « Intouchable », une bande originale qui lui permettra de vendre plusieurs centaines de milliers de disques, de gagner plusieurs trophées comme meilleur Bo et surtout de le faire connaitre du grand public.


Depuis ses morceaux se retrouvent sur plus d’une centaine de films ou publicités. Il est devenu l’un des compositeurs les plus demandés de la planète. Le style Einaudi, longue partie de piano appuyée par une rythmique discrète et quelques touches d’électronique ont fait école. Pourtant le maitre est resté le même et continu à sortir des disques, superbes, et à donner des concerts pour un public enthousiaste.  


DICK DALE: MISIRLOU- PULP FICTION

Il nous fallait bien un morceau d’un film de Quentin Tarantino, tant celui-ci soigne ses BO! « Misirlou » est une chanson des années 30, mais qui fût popularisée par le maitre de la surf-music en 1961, j’ai cité, Dick Dale.

Nous avons déjà beaucoup évoqué la « surf music », ce style popularisé par les Beach Boys ou ce même Dick Dale. Cette musique est le symbole même des années 60 sur la côte Est des USA. Il est donc tout à fait normal que dans son « Pulp Fiction » Tarantino eut l’idée d’inclure ce morceau, ce qui relança la carrière de Dick Dale qui était au point mort.


Pour la petite histoire le même morceau fut repris par Luc Besson (le copieur !) pour son pénible « Taxi », ce qui eut pour conséquence de faire de Dick Dale la star des abrutis au volant ! 


HAPPY MONDAYS: 24 HOUR PARTY PEOPLE- 24 HOUR PEOPLE ET HOOLIGAN

Bienvenu dans le monde merveilleux des films Anglais, voici un morceau emblématique de l’Angleterre des années 90 : « 24 hour people »  par ces merveilleux crétins des  Happy Mondays !

La musique des Mondays symbolise tellement l’Angleterre de l’après Thatcher que ce morceau fût repris sur au moins deux films chroniques de ces années là : « 24 hour people » qui raconte l’histoire de l’Hacienda (la boite de Manchester, célèbre pour avoir crée un courant musical à elle seule) et Hooligans (l’histoire de Tommy un holls de Chelsea qui passe sa vie entre bagarre et boite de nuit).

La musique des Happy Mondays mêle habillement le funk, la house et la new wave, elle est la bande son parfaite pour aller danser dans les clubs et les raves partys. Cette bande de débiles géniaux ont tout simplement créé le son idéal dans lequel se sont engouffré tout les écrivains et cinéaste Anglais des années 90. Un standard absolu du cinéma Anglais qui donne une idée de la vie des prolos à l’époque chez nos voisins : se défoncer, boire des bières, se battre et danser… la vie quoi ! 


mercredi 14 mai 2014

MALIK BENDJELLOUL : SUICIDE D’UN OSCARISE

Hier le cinéaste Malik Bendjelloul s’est donné la mort dans son appartement de Stockholm. C’est son frère Johan qui a annoncé la terrible nouvelle en arguant que son frère était très déprimé depuis quelque temps.



Malik Bendjelloul   s’était fait connaitre à travers le documentaire « Searching for Sugarman » sorti en 2012 ou comment il avait retrouvé le chanteur Sixto Rodriguez et (re)lancé sa carrière après des années d’oublis. Le film lui avait valu le premier prix au festival de Sundance, un oscar et une pléthore de prix à travers le monde. Le documentaire est presque devenu culte au fil du temps. 

mardi 13 mai 2014

HR GIGGER (1940-2014) : LE PERE D’ALIEN EST MORT

Hans Ruedi Gigger est mort hier des suites d’une mauvaise chute à l’âge de 74 ans. La nouvelle est tombée ce matin et les réseaux sociaux ne cessent de lui rendre hommage. Ce plasticien, graphiste et designer de génie a commencé sa carrière très jeune et après un début de carrière comme décorateur d’interieur il avait décidé de se lancer dans la production d’œuvres d’art.

Il avait crée plusieurs personnages fantasmagorique et c’est à ce titre qu’il avait crée la créature de Alien pour le film de Ridley Scott en 1979. Il était devenu culte pour bien des raisons. Un musée porte son noms dans le village Gruyére en Suisse, village ou il était né et ou il résidait encore et ses œuvres sont exposées dans toute la ville !



Depuis quelques années sa réputation et son talent l’avait fait devenir un collaborateur très important pour la création de jeux vidéos (dont Dark side I et Dark side II), ce qui avait accentué encore le culte autours de son personnage. C’est un des artistes les plus novateurs et des plus originaux de sa génération qui vient de nous quitter. 

THE PLIMSOULS: A MILLION MILES AWAY

J’aime les Plimsouls ! Voici comment on peut commencer une chronique, c’est simple et clair! Le groupe fût formés en 1979 par le l’ancien bassiste des Nerves, l’incroyable Peter Case, il y avait en plus le bassiste Dave Pahoa, le guitariste Eddie Munoz et le batteur Lou Ramirez !

Très rapidement leur power pop mélodique fût remarquée dans les clubs de LA, dont le groupe est originaire. Un premier six titres, puis le premier album et enfin le chef d’œuvre « every at once » qui contient ce « A million mails away » qui reste le seul (mini) tube des Plimsouls !

Malgré le talent incroyable du groupe, le succès ne vint jamais et en 1984, Peter Case enregistra un premier album solo et commença une carrière splendide ! Une tentative de reformation eut lieu en 1996 mais ne rencontra aucun succès !


Les Plimsouls demeurent toujours aujourd’hui un des groupes Américains les plus talentueux et des plus sous estimés. 


lundi 12 mai 2014

UN ALBUM DE RERISES DE NTM PAR …LA CREME DE LA VARIETE FRANCAISE !!!

Attention voici la nouvelle la plus drôle ou pathétique de l’année (au choix) : selon le site chartsinfrance.com, un album de reprises du groupe NTM serait en préparation avec (accrochez vous !) : Jennifer, Brigitte ou Zaho. Oui vous avez bien lu, notre douce Jennifer, plus habituée à reprendre Charles Aznavour ou Sheila reprendrait un titre du duo de Saint Denis. Ce n’est pas ça ?

Il faut précisez que le duo de chanteuse « Brigitte » s’est déjà lancée sur  ce type de projet avec une reprise de « ma benz » qui avait été un succès auprès des lecteurs de Télérama ! Mais là Jennifer, cela va être au top, il me tarde d’écouter ce grand moment !


Alors que va paraitre, après « Génération Goldman », un album de reprise de Renaud et après normalement ce sera NTM ! On peut suggérer un tribute à Trust par les « petits chanteurs à la croix de bois » ou un album de reprise de « Jean Michel Jarre » par le « Ukulélé Club de Paris  » ou encore mieux la scène métal Française reprend Dalida et Henri Dés…  En tout cas on va bien rigoler ! 


vendredi 9 mai 2014

GERARD MANSET : ANIMAL ON EST MAL

C’était en 1968, en mai plus exactement, alors que les barricades étaient dans Paris et que les étudiants faisaient la révolution au quartier Latin, une drôle de chanson passait en catimini à la radio « Animal on est mal » d’un certains Gérard Manset !  46 ans plus tard, Manset est toujours là, riche d’une carrière des plus incroyables de la musique d’ici avec 20 albums au compteur, tous superbes.

Durant toutes ces années Manset est passé deux fois à la télévision et n’est jamais monté sur une scène (bien que nous en rêvions). Il a sorti des albums comme des cartes postales de ses voyages à travers le monde, principalement en Asie, exposé ses peintures et ses photos, publié des livres mais a toujours fui les média !
Pourtant Manset a fait des émules, de Dominique A à Bertrand Cantat en passant par Gaétan Roussel ou autre Francis Cabrel en passant par Raphaël,  tous revendiquent l’influence du pianiste, auteur, compositeur sur leur manière d’écrire ou de composer de la musique. Ce ne sont pas les seuls,  avec un marché du disque en pleine crise Manset fût un des rares à connaitre toujours le succès et vendre 100 000 disques à nous, ses fidèles ! Un personnage discret mais déterminant dans une scène Française bien trop « scolaire ».

A la fin de l’été Manset s’est rendu au studio de la grande armée et entouré d’une bande de fans (Raphael donc mais aussi les Belges de DEUS, Axel Bauer ou l’Americain Mark Lanegan) il a réenregistré ses titres les plus emblématiques. Le résultat est époustouflant !


Certains vous diront qu’il s’agit de la musique pour les Inrocks, Libé ou Télérama, qu’ils se aillent se faire foutre. Manset est un grand, et c’est en écoutant cette version 2014 de « Animal on est mal » que vous aussi vous en serez persuadé !  



THE DOORS: BREAK ON THROUGH TO THE OTHER SIDE

Les Doors! Tout a été écrit dit sur eux, l’un des plus grands groupes de l’histoire ! Pour ma part j’ai rencontré les Doors un soir au début des années 80, quand mon frère ainé me fit écouter le groupe en me disant « écoute ça, tu seras moins con après ! ». Admirez la poésie du frérot ! Pourtant avec le temps je dois dire qu’il avait raison ! 

Tout le monde connait l’histoire de cette bande de copain de l’UCLA, en section cinéma, qui décida de fonder un groupe au mois de Juillet 1965. Il y a là Ray Manzarek, clavier expert, l’incroyable guitariste Robbie Krigger et le batteur génial John Desmore. Trois musiciens extrêmement doués qui vont offrir à leur chanteur une bande son quasi parfaire : j’ai cité Monsieur John Morrison himself !

Les pieds dans le sable et la tête dans les étoiles (avec un détour avec des acides, très à la mode à l’époque) ils réinventent la musique : ils jouent du rock, du blues, du jazz, du flamenco avec une facilité et une technique déconcertante. Sur ce flot continu, Morrison place ses textes très personnels.

 Ah les textes de Morrison !  Combien de livres, de thèses et de conférences ont été proposés pour les expliquer ? On dira juste qu’il aimait les symbolistes, les poètes Français de la fin du 19 éme siècle, le Bauhaus, l’Allemagne de Weimar, Céline et la psychanalyse (entre autre…) et que cela se ressentait.
Ils  écrivent  des chansons devant la mer, puis dés la rentré 65 ils se lancent sur le circuit des clubs de LA. Rapidement le groupe se fait connaitre, à tel point que le président de Elecktra Records, le légendaire Jack Holzman se déplace en personne pour recruter le groupe.


La suite est célèbre : sous la direction de Paul Rotschild le groupe enregistre en sept jours un des plus grands albums de l’histoire, « The Doors. » « Break on through » est le morceau qui ouvre l’album, un morceau ou le rock et le psychédélisme se bouscule, un morceau de bravoure ou Morrison appelle à aller de l’autre côté, à refuser le monde « normal », à s’enfuir vers un imaginaire ou l’amour est roi. Un morceau exceptionnel qui 45 ans après sa création n’a rien perdu de sa magie et de sa force ! 


VELVET UNDERGROUND: I’M WAITING FOR MY MAN

Le 23 Août 1970 dans un petit club de Long Island une histoire prenait fin ! Lou Reed jouait là son dernier concert avec le Velvet Underground, il ne serait pas du voyage prévu le lendemain à Boston. C’était la fin d’une histoire qui avait commencé quatre ans plus tôt  quand deux étudiants New Yorkais (Lou Reed donc et le guitariste Sterling Morrisson) s’étaient acoquinés avec un prodigue Gallois (John Cale) et avec la sœur de l’un de leur condisciple à la batterie (Maureen Tucker) pour créer un groupe novateur. Une fille à la batterie, quelle histoire !  A l’époque aucuns groupes n’auraient accepté ça, mais dans tout les cas aucuns batteurs n’auraient voulu jouer avec le Velvet. Il aura suffit que leur premier batteur, Angus Mac lise, trouve un roman de gare porno sado maso « The story of the Velvet Underground » pour qu’ils y trouvent un nom à leur hauteur et c’était parti.

Au-delà de tout ce que l’on a pu lire ou dire sur eux il faut juste savoir que le Velvet (enfin Lou Reed surtout !) allait tout inventer ! Ils entrèrent dans la musique comme on entre dans une soirée ou l’on n’est pas invité, en fracassant les plus beaux bibelots de la maitresse de maison. Ils créèrent le punk, inventèrent la new wave !   Ils furent les premiers à revendiquer l drogues dures et bisexualité avec une assurance … tranquille !
Certains essayèrent de s’accrocher à l’histoire : Andy Warhol artiste producteur New Yorkais mondain qui ne savait pas qu’il tenait là son principal succès ou Nico, chanteuse et belle plante Berlinoise qui fût rapidement dépassée par la folie des membres du Velvet !

Le groupe dura le temps que dura leur jeunesse (dont ils comptaient largement profiter)! Mais les égos et la tyrannie de Lou Reed fit des victimes, après Nico ce fût John Cale fût qui débarqué au bout de trois disques essentiels avant Warhol décidément pas assez dangereux pour ces jeunes fous.


Comme le dit le poête chanteur Eliott Murphy sur la pochette de réédition de leurs disques « ils ne vendaient pas beaucoup de disque mais ceux qui en achetaient un, fondaient un groupe le lendemain ! » Ils furent nombreux à travers le monde, particulièrement en Europe à poursuivre l’aventure là ou disque du Velvet les avaient interpellés ! Et aujourd’hui beaucoup de ce que l’on entend, lisons ou voyons doit beaucoup à la folle jeunesse des membres du Velvet. Ecoutez c’est juste sublime et génial, c’est juste le Velvet Underground !


THE ROLLING STONES: SYMPATHY FOR THE DEVIL (LIVE)

A la question pourquoi mettre “Sympathy for the Devil” en live, je vous répondrai qu’il s’agit des moments de grâce de la carrière des Rolling Stones.

« Sympathy for the devil » est le moment ou les Stones vont atteindre, selon moi, une de leurs apogées artistiques. Enregistré en Juin 1968 à Londres, les sessions ont été filmées par Jean-Luc Godart dans le cadre du film documentaire « One+One ». L’ensemble des Stones est présent, mais comme on le voit dans le film, c’est Keith Richard qui prendra en main les opérations en passant d’un instrument à l’autre avec un talent et une dextérité sans pareil.  

« Sympathy for the devil » est construit comme un rock classique avec une montée des instruments, qui virera peu à peu sur une Samba. Pour les paroles Jagger, s’inspira d’un roman de Mikhail Bulgakov  « le maitre et la marguerite » ou il énumère une série d’acte que le diable veut ou a fait. 

Ce fût le chant du signe pour le compositeur et co fondateur du groupe Brian Jones. Défoncé par l’alcool et la drogue, il fût renvoyé du groupe juste après ! Il mourra un an plus tard. La carrière des Stones allait suivre son chemin avec la valse des guitaristes, les excès en tout genre et des moments artistique puissant!

Puis ce furent les années 80, ces années terribles pour les Stones ou il y eut des brouilles, des insultes, des disques totalement ratés, des carrières solos épouvantable (n’est ce pas Mick ?). Des années ou personne ne voulait des Stones. Dans la tête de tout le monde le groupe était séparé et il n’y avait pas beaucoup de chance pour que les frères ennemis (Keith Richard et Mick Jagger) ne se reparlent. Mais il y eut un drame qui les rapprocha. Le 23 décembre 1987, Ian Stewart, le clavier du groupe, l’ancien Road manager, l’un des fondateurs des Stones (le 6éme Stones en fait !) était retrouvé mort dans la salle d’attente de son médecin. Quelque jour plus tard, dans un petit village du Sussex, à l’enterrement de Stu, les Stones se retrouvèrent. Entourés d’une légion de vieilles gloire du blues rock Anglais (Eric Clapton, Jimmy Page, Glyn Johns…) ils se tenaient les uns contre les autres, en pleurs. Les photos prises ce jour là sont probablement parmi les plus émouvantes de leur (longue) saga.

Ce fût la veuve de Stu qui le demanda  et en sa mémoire la maison Stone se remit en marche. Ils commencèrent par enregistrer un album de meilleure facture que précédemment. Même si les sessions furent longues et pleines d’aventures (notamment des bagarres), il en ressortit que les Rolling Stones allaient reprendre la route pour une série de concerts en 1989 et 1990.


Tout le monde craignait le pire, on eut que le meilleur !  J’ai vu trois concerts de cette tournée, les Stones étaient magnifiques ! Ils éblouissaient par leur classe et leur talent. Ecoutez donc ce live (qui fût donc pris sur cette tournée) et vous comprendrez pourquoi je dis haut et fort qu’il s’agit d’un des plus grands moments de la carrière des Stones. Une tournée qui était la première sans Ian Stewart mais aussi la dernière de Byll Wyman, le bassiste annonça à la fin de leur long voyage qu’il quittait le groupe (trop vieux !) mais ça c’est une autre histoire ! 


MERMONTE : 2éme album

La découverte de la semaine : Mermonte. Ce collectif Rennais vient de sortir un réjouissant deuxième album sur le remarquable label Parisien Clapping Music. A la base de se projet se trouve un multi instrumentiste confirmé : Ghislain Fracapane. Alors qu’il est jeune trentenaire, il décide de se lancer dans un projet qui permettrait de rassembler tout les artistes qu’ils l’ont inspiré : Beach Boys, Cure, Beatles, Jim o’Rourke, Tortoise, Gastr del Sol… Des influences plutôt larges !

Il se concentre sur la composition, les arrangements et la production. Avec l’aide de quelques amis il enregistre un premier album autoproduit. Devant un tel talent la presse, la blogosphère et les radios s’excitent ! Il se voit proposer de jouer ses titres sur scène, il appelle alors ses mêmes amis et c’est entouré d’une troupe de 10 musiciens qu’il se lance sur une tournée à succès qui les amènera des Inrock Lab aux Vieilles Charrues.


Le collectif en profite pour se lancer dans la production d’un deuxième album dont voici un premier extrait. Un disque plein de mélodies, de guitares, de violons, un disque travaillé et plein d’une beauté presque … classique. La France a un nouveau talent, il s’appelle Mermonte ! 


jeudi 8 mai 2014

JACK WHITE SE LANCE DANS LE MARKETING DU VINYLE

Dans une vidéo postée hier sur internet Jack White, l’ancien White Strype, accompagné de son associé chez Third Side Record son label déclame toutes les nouvelles technologies que le vinyle de son prochain album « Lazaretto » (sorti prévu le 10 juin) contiendra !

On y va : sur la face A on retrouvera deux titres cachés … sous l’étiquette du rond central. On trouvera aussi des passages ou le morceau sera différent suivant qu’il soit passé en 45 T ou …78 T. Sur la face B, en fonction de l’endroit où l’aiguille sera posée on pourra écouter le disque en électrique ou en acoustique.  


Depuis son studio laboratoire Mister White veut décidément vraiment nous faire acheter du vinyle. Espérons juste que le disque soit artistiquement à la la hauteur de la technologie engagée ! 


mercredi 7 mai 2014

DISCO ANTI NAPOLEON

Nouvelle découverte de la semaine, voici Disco Anti Napoléon. Originaire de Nantes et produit par PEGASE (accessoirement frère du bassiste), le groupe a sorti un EP quatre titres sur le label FTVR du même PEGASE. Ils ont joué aux Transmusicales de Rennes, ils ont été repérés par le Mouv,  France 4 et le concours INROCK LAB. Tout ceux qui ont eu la chance de les voir parlent d’un grand groupe en devenir ! Découvrez cette jeune formation dont tout le monde parle ! 


mardi 6 mai 2014

SUDDEN DEATH OF STARS: HALCYON DAYS

Une vraie découverte ! Venu du grand Ouest Breton, (Rennes précisément) les quatre garçons et la fille de « Sudden Death of Stars » viennent de sortir un deuxième album exceptionnel. Leur psyché rock est renversant !


La perfide Albion ne s’y est pas trompée car le groupe joue très souvent là bas et il a réussis le tour de force de s’y faire un public ! Ecoutez, c’est super ! 


lundi 5 mai 2014

WALL OF VOODOO : MEXICAN RADIO

Dans la série les chefs d’œuvres oubliés voici les fabuleux Wall of Voodoo avec leur « Mexican Radio », le hit du groupe !

Formé à Los Angeles en 1979 par le chanteur Stan Ridgway et le guitariste Marc Moreland, le groupe mélangeait allégrement musique de films et mélodies pop dans un joyeux capharnaüm plein d’originalité.


C’est en se promenant en voiture au Mexique et en écoutant les radios locales que Ridgway eut l’idée de ce morceau qui trouva un écho énorme auprès des radios de la côte Ouest. Peu de temps après le chanteur quitta le groupe pour mener une carrière solo épatante sur laquelle nous reviendrons bientôt. 


vendredi 2 mai 2014

DAMON ALBARN: LONELY PRESS PLAY

Le voici enfin l’album le plus attendu de l’année, ou du moins du printemps : l’album solo de Damon Albarn. Il y a quelques semaines nous vous avions fait découvrir le premier extrait de cet album et avec la sortie du disque un deuxième extrait avec ce « Lonely Press Play ».

Que dire de Damon Albarn ? Tellement de choses, trop de choses… Depuis l’arrivé sur le circuit de Albarn avec son groupe « Blur », il a réussis l’exploit de mettre en place une carrière et une œuvre passionnante avec ses différents projets (Blur, Gorillaz, the Good-the Bad and the Queen..).  Et même si il a pratiquement toujours travaillé seul  c’est la première fois que son nom apparait seul sur une pochette !


Un disque qu’il a longuement imaginé et composé, en retournant sur les lieux de son enfance. Un disque qui marque un retour aux sources pour celui qui fût un des héros de la Brit Pop. Le must de ce printemps ! 

JOHNNY CASH: FOLSOM PRISON BLUES

Le 13 Janvier 1968 fût une date importante, pour ne pas dire déterminante pour la carrière de Johnny Cash  : il se produisit pour deux concerts exceptionnels au pénitencier de Folsom devant un parterre de prisonniers et de personnels pénitentiaire. 

C’est en 1955, alors qu’il effectuait son service militaire en Allemagne que Johnny Cash avait vu un documentaire sur « Folsom ». Il avait été marqué par la violence et la détresse des prisonniers et il en avait tiré son premier titre « Folsm Prison Blues ». Un titre qui, a sa sorti en 1959, l’avait projeté en tête des hit parades.

La chanson évoque les pensées d’un bagnard qui entendant  le train passer, raconte sa vie et explique comment il a n’a pas écouter sa mére, qu’il a joué avec une arme à feu et surtout comment il a tué un homme à Reno pour juste voir comment il mourrait ! Cette dernière strophe fit beaucoup polémique.

Rapidement Johnny Cash devint une sorte d’icône des prisons et il commença à se produire dans quelques unes au Texas, mais son objectif était d’aller à Folsom. Ce qui lui était interdit par l’administration pénitentiaire. Il réussit à avoir l’autorisation fin 1967 et c’est avec Carl Perkins et sa compagne June Carter qu’il se produisit pour deux concerts, à 9h 30 et 11 h 30,  ce 13 janvier.

A l’époque sa carrière est au plus bas, il sort juste d’une longue dépendance à la drogue et il est englué dans un divorce qui le fait rejeter d’une partie de son public. Il compte sur ces concerts et l’enregistrement d’un album live pour relancer sa carrière. CBS, sa maison de disque, ne croit pas au projet et amène le minimum. Ils auront tort : les concerts sont superbes et l’album live qui en sortira (d’où est tiré ce « Folsm prison blues » magnifique qui ouvrait les concerts) fût un succès énorme. Le disque fût le premier disque en concert n°1 des ventes ! Un succès qui permet à Johnny Cash de relancer sa carrière !


Quelques années plus tard, en 1971, il se enregistra un autre album live mais cette fois au pénitencier de Saint-Quentin mais là c’est une autre histoire.  


REM: LOSING MY RELIGION

Le 21 Septembre 2011, sur son site internet le groupe REM annonçait sa séparation. C’était la fin d’une aventure de 23 ans qui avait vu un petit groupe indie d’Athens en Georgie conquérir les sommets des hit parades mondiaux. REM (qui est signifie Rapid Eyes Mouvement) est la rencontre de plusieurs personnalités : le chanteur Michael Stipe, poète à la limite de l’autisme qui avait vu dans la musique une thérapie pour soigner sa solitude, le guitariste Peter Buck  archange de la six cordes, fan des Byrds et autre groupes folk rock sixties, du discret mais efficace bassiste Mike Mills et du batteur tout en finesse Bill Berry. Quatre types au look d’étudiants qui allaient rapidement devenir les stars des campus Américains et des fameuses Radios Collèges, qui émettent depuis les campus et jouent un rôle déterminant dans la diffusion de la musique aux USA. Pas un hasard donc si le groue venait de Athens qui est une des plus grosses villes universitaires Américaines.

Le groupe devait beaucoup aux paroles, souvent énigmatiques de Stipe et à la fluidité du jeu de guitare de Buck. La plupart des grands groupes sont l’alliance d’un duo, chanteur et guitariste et REM ne dérogea pas à cette règle. Dés son premier concert, dans une église, le groupe se plaça comme un successeur naturel du Jefferson Airplane et (toujours) des Byrds.

En 1991 REM sort son sixième album, et le premier pour la multinationale Warner « Out of time ». C’est sur ce disque que se trouve « Losing my religions » qui demeure le plus grand succès du groupe. Le titre est fortement marqué par la mandoline que Buck venait juste d’acquérir et essayait d’apprendre à en jouer. Il trouva le riff, puis le groupe en entier travailla les arrangements avant que l’orchestre national de Georgie n’y rajoute des cordes. Pour les paroles, Michael Stipe, comme souvent, improvisa et fit que une seule prise de voix. Il s’inspira, selon lui, d’une relation entre deux personnes dont une désire l’autre. Il incorpora, pour brouiller les pistes, plusieurs expressions du sud des Etats Unies !


A sa sortie le titre se retrouva en tête de la plupart des hits parades mondiaux et est devenu depuis un classique de la pop Américaine. Un grand titre pour un groupe qui connût là son apogée ! 


HAIR: LET THE SUNSHINE IN

Si il y a bien un spectacle qui fit couler de l’encre et déclencha des polémiques, ce fût certainement la comédie musicale « Hair ,  qui se joua d’abord à Brodway en octobre 1967, puis à Paris au théâtre de la porte Saint Martin en 1969. La comédie de Galt Mc Dermot, James Rado et Gerome Ragni était le parfait produit de la contre culture hippie et de la révolution sexuelle. Largement influencé par le courant New Age,  un mouvement qui se basait sur la spiritualité. Le spectacle provoque mille remous et protestations, principalement parce que les acteurs se mettaient nu sur scène à la fin du spectacle.


« Hair »est l’histoire d’un jeune homme qui se bat pour ne pas aller au Viet Nam, il déambule avec sa bande de hippies et essaye désespérément d’échapper à la conscription. Quand finalement il se retrouve incorporer, il réussit à créer un vrai mouvement chez les hommes de son peloton qui a leur tours refusent la guerre. Un sujet presque naïf si la pièce n’était pas remplie de deuxième degré,  comme cette chanson « Let the Sunshine in ». Si en Français, elle fut traduite par « laissez entrer le soleil » (ce qui est la traduction littérale) et interprétée par Julien Clerc ( !!!!!) , la version Américaine pouvait laisser planer le doute car « Sunshine » désignait aussi la petite pilule inventé par Timothy Leary connut aussi sous le nom d’acide ! 


THE MARVELETTES: PLEASE MR POSTMAN

« Please Mr Postman » fût le premier titre que les Marvelettes ont enregistré pour le label Tamla Motown en 1961. Formé un an plus tôt, après s’être rencontré à la chorale de leur ville natale Inskter dans le Michigan, ce quartet de jeunes filles s’est fait remarquer au cours d’une audition par le grand patron de la Motown, « Berry Gordy » lui-même. Il avait ce titre en stock,  il était parfait pour elles et ce fût le premier Top 100 de la mythique compagnie.

La chanson raconte comment la chanteuse, Gladys Horton, attend le facteur qui doit lui amener une lettre de son amoureux parti faire la guerre au Viet Nam. Ce succès aussi inattendu que spontané permit à une génération de groupes féminins d’apparaitre comme les Suprêmes ou Martha and the Vandellas.


Un titre qui fût repris par de nombreux groupes, comme les Suprêmes ou les Beatles et qui demeure un standard absolu des années 60.