mercredi 30 octobre 2013

LES OUI OUI OU LES PETITS GENIES DE LA POP FRANCAISE !


Tout le monde le sait : Versailles est la capitale de la pop made in France de qualité ! Eh oui, la ville à la réputation la plus tradi de France engendra (et continue d’engendrer !) des groupes de pop fabuleux qui ont fait la réputation de la musique d’ici : Phoenix, Air, Etienne de Crécy, Alex Gopher, Blackstrobe, Saint Michel …

Un tel vivier fut rendu possible quand apparu à la fin des années 80, un groupe de petit génie : les OUI OUI. Le nom du groupe à lui tout seul est déjà un programme : face à l’ambiance plutôt noire de l’époque, les membres du groupe choisirent de faire une musique pop joyeuse et enlevé, bref de la pop quoi…. Et ses membres n’étaient pas n’importe qui, au chant et, à la guitare, on trouvait Etienne Charry qui aujourd’hui est un compositeur émérite de musique de pub, de BO et auteurs de deux albums solos plutôt très bien. Charry travaille aussi avec des peintres et des plasticiens.A la basse, il avait y Nicolas Dufournet qui mène une carrière plutôt énorme dans le marketing et dans la production. Au clavier Mathieu Ballet, réalisateur de disques pour Miossec, Dominique A et Bashung… Et à la batterie Michel Gondry, oui le vrai Gondry, le réalisateur qui fit ses premières armes avec les clips du groupe. Le groupe s’était formé aux beaux-arts au milieu des années 80 autours du duo Charry / Gondry et allait offrir un laboratoire d’essais pour cette joyeuse bande de surdoués.

Ils furent nombreux à participer autours d’eux à cette aventure : citons Roudoudou le Dj ou encore Paulus, un des fondateurs des Négresses Vertes. Deux albums vinrent saluer le groupe, deux albums dont le temps à montrer la qualité et surtout le talent des garçons. En 1993, après trois premières parties d’Etienne Daho au Zénith le groupe décidait de se saborder pour cause d’emplois du temps trop chargé pour chacun. Mis ils avaient su créer un engouement que peu de groupes par ici ont réussi.

Grâce à eux, Versailles est devenue la ville phare pour la pop hexagonale de qualité : Louis XIV est fier de ses concitoyens.




mardi 29 octobre 2013

GAINSBOURG MOI NON PLUS : GEVREY CHAMBERTIN QUARTET





Depuis le 11 Octobre et jusqu’au 4 Janvier, le théâtre Déjazet propose un spectacle inédit : une relecture de l’œuvre de Serge Gainsbourg par le quartet de Jazz Gevrey Chambertin . Une idée brillante quand on sait que le grand Serge fut d’abord un grand musicien - compositeur de jazz et ces premiers titres étaient largement inspirés des œuvres de Django Reinhardt ou de Boris Vian. Mais pour reprendre ce répertoire il fallait des musiciens qui soient capables d’allier une vraie originalité et une virtuosité sans faille : ce que réalisent parfaitement les Gevrey Chambertin !



Un spectacle vraiment sensas et original que l’on ne saurait trop vous conseiller.

Gainsbourg moi non plus par les Gevray Chambertin
Théâtre Déjazet
41 boulevard du Temple
75003 Paris







lundi 28 octobre 2013

L’ATTAQUE DE LA MOUSSAKA GEANTE


Attention voici un chef d’œuvre du 7 éme art, une œuvre impérissable, le top du top du nanard : l’attaque de la moussaka géante ! Le scénario est assez simple : une soucoupe volante qui veut envahir et détruire la terre, se cache dans une moussaka géante qui parcourt les rues d’Athènes en détruisant tout sur son passage ! C’est pas énorme ça ?

Mais, le film va encore plus loin. Le cinéaste grec Panos H Koutras est un militant convaincu de la cause gay et va placer tout son film sous le signe de ce combat : les scientifiques portent des blouses roses et personne ne cache ses orientations sexuelles. Rien  dire, le film est juste un grand moment de cinéma, ne sorte d’absolu parfait de la série Z. 









jeudi 24 octobre 2013

JOY DIVISION : LOVE WILL TEAR WITH APART

Le 28 Mai 1980, le plus célèbre Dj de la BBC, John Peel commence son émission. Pour la première fois il n’attaque pas par son célèbre « Good Evening » mais par une chanson. Les auditeurs reconnaissent aussitôt le morceau, c’est « Love Will Tear Us Apart » de Joy Division. En plein milieu du titre, on entend la voix de John Peel qui annonce : « mauvaise nouvelle les mecs, on vient d’apprendre le suicide de Ian Curtis, le chanteur de Joy Division » et le morceau reprend ! Deux semaines plus tard le morceau va sortir et offrir au groupe son premier (et dernier tube !).

Si vous avez vu le film « Control » de Anton Corbijn vous connaissez l’histoire de Ian Curtis et de Joy Division, c’est juste d’un Anglais un peu prolo qui monte un groupe avec des copains après avoir vu les Sex Pistols sur scène et qui rencontre trois personnes de génies : son manager Rob Gretton, son label manager Tony Wilson et son producteur arrangeur Martin Hannett.  A eux trois, ils vont faire de Curtis et Joy Division, un des groupes les plus importants de l’époque et de l’histoire.

Rarement on vit un groupe faire une musique aussi belle, rarement on vit un groupe faire une musique aussi triste. La musique de Joy Division était juste un cri de désespoir d’une bande de mecs qui disait : tout est fini, après nous il y a plus rien, plus de combats, plus de causes, plus rien !

Ian Curtis ne jouait pas : il était vraiment torturé ! Marié très jeune, père de famille, épileptique, il vivait mal une double vie avec une maitresse, la journaliste productrice Belge Annik Honoré et c’est précisément de ça dont  il parle dans sa chanson : l’amour nous déchirera ! Il ne survivra ni à sa crise conjugale, ni à sa passion, ni à sa maladie et il se pendra !

Aujourd’hui Joy Division est un mythe, un vrai et cette chanson est plus qu'un classique : un must absolu ! Pour la petite histoire, les autres membres du groupes sont devenus après riches et célèbres sous le nom de New Order mais c’est ça c’est une autre histoire !  


SAINT MICHEL : KATHERINE

La découverte de la semaine : le groupe Saint Michel ! Comme son nom ne l’indique pas, Saint Michel vient de Versailles, LA ville de la French Touch et s’est fondé sur les restes du groupe Milestones, qui eut un petit succès en son temps.

La formation du groupe est plutôt inédite, Philippe Thuillier, 28 ans, ingénieur du son de formation, décide de se lancer dans une carrière solo, il compose et réalise quelques titres et propose à un ancien Milestones (comme lui), Emile Laroche 19 ans, de travailler avec lui sur certaines chansons. Il va alors rencontrer le pape de la musique Versaillaise : Alex Gopher ! Celui trouve les titres trop marqués.  Au moment de partir, il lui propose d’écouter les maquettes qu’il a réalisées avec son acolyte, aussitôt Gopher est sous le charme ! Aussitôt il décide de produire un cinq titres pour le groupe et de les aider.

Saint Michel apparait pour la première fois sur la compilation, ''Une éducation Française'', le nouveau manifeste de la pop en France, avec ce ''Katherine'' puis se lance dans une tournée en première partie de Revolver et vient de sortir son premier album !


Le duo est annoncé comme étant la relève Versaillaise, fort de ses glorieux ainés (Phoénix, Etienne de Crecy, Blackstrobe, Alex Gopher, Air…). Sa musique de disque les présente comme étant le chainon manquant entre Air et MGMT. A vous de décider. Mais ce qui est sur, c’est que les Dance Floor vont s’agiter sur la musique de Saint Michel et que le cinéma va rapidement s’en emparer ! Allez à Versailles Rive gauche, montez dans le RER C et descendez à Saint Michel : vous le regretterez pas : l’avenir leur appartient ! 



ROXY MUSIC : ''DO THE STRAND''

Dans le métier du disque, on appelle cela un gold ! C'est-à-dire un titre phare, qui eut un gros succès en son temps. Grosse affaire ! Roxy Music avec ''Do The Strand'', l’hymne du groupe paru en 1973 sur le deuxième album.

Tout le monde connait l’histoire de Bryan Ferry , fils d’ouvrier, qui a force de travail rentrera aux Beaux Arts puis se lancera dans la musique avec cette voix de velour et un talent incroyable ! Mais c’est la rencontre avec un autre génie : Brian Eno puis le guitariste Phil Manzanera  et le saxophoniste Andy Mac Kay qui lui permettra d’atteindre une (presque) perfection musicale. C’est la formation reine, celle qui va illuminer les seventies !

''Do The Strand'' est totalement marqué par le glam rock qui était roi à l’époque (c’est promis on en reparlera) : les paroles sont à l’image de l’époque: pleine d’allusions culturelles : Mona Lisa, Guernica, Lolita...

Le succès du groupe permit enfin à Bryan Ferry de prendre sa revanche sur la vie et pour marquer son territoire il n’hésita pas à se lancer dans une carrière solo, tout en continuant le groupe et à virer comme un malpropre Brian Eno jugé trop envahissant ou trop talentueux.


40 ans après ses débuts, Roxy Music est toujours considéré comme une institution en Grande Bretagne et ''Do The Strand'' comme l’un des grands hits des années 70. A vous de juger ! 


BIG AUDIO DYNAMITE : ''V THIRTEEN''

En 1985, Mick Jones est un homme au fond du trou : ne vient il pas de se faire virer des Clash sans ménagement ? Lui qui en fût l’un des fondateurs, s’est vu remercié principalement parce que sa vision de la musique (de plus en plus orientée vers les cultures urbaines) ne coïncidait pas avec celle des autres. A peine viré,  aussitôt au boulot, Mick Jones réfléchit à un nouveau groupe qui mêlerait le rock, le funk, le reggae, l’électronique, le dub et le rap, bref un joyeux foutoir pour un truc impensable ! Mais impensable n’est pas Mick Jones et il va le prouver !

Tout d’abord il va recruter un non musicien (ça attaque fort !) : Don Letts, un cinéaste, Dj à ses heures mais surtout rasta officiel de l’underground londonien ! Celui-ci  prit les percussions et l’ensemble de l’aspect visuel du groupe ! A la batterie ce fût Greg Robert, un batteur recruté sur petite annonce, à la basse Léo Williams, un autre rasta qui avait appartenu au groupe de reggae alternatif Basement 5 et aux claviers Dan Donovan, un ancien photographe de presse (et playboy officiel du groupe !).

Ainsi formé le groupe se mit à jouer une musique originale où la dance se mesurait au rock avec une dose de reggae. Le succès fut immédiat et le groupe fût reconnu à sa juste valeur. ''V Thirteen'' est l’un des hits du groupe et parfaitement représentatif du potentiel et de l’originalité artistique du groupe.


Le groupe se sépara en 1991 avant de se reformer en 2012. Un grand groupe innovateur est de retour !

mercredi 23 octobre 2013

GUILLAUME SERP : LES CHÉRUBINS ÉLECTRIQUES

C’était en 1978, Paris vivait l’after Punk, le temps des désillusions et des soirées glauques. A Paris un nouveau club venait apparaître : le Rose Bonbon. C’est là tout les soirs dans une cave de la rue Caumartin que se construisait une nouvelle scène : les Jeunes Gens Modernes !

Modern Guy, et son chanteur Guillaume Israël, était parmi les leaders de cette scène. Sa New Wave funk et dansante était bien dans le style de leur époque et le groupe regardait plus vers New York que vers Londres. La vision des Guys était simple : ils exagéraient, enfin surtout Guillaume Israël exagérait et ses frasques étaient célèbres (il se fit même interdire des Bains Douches !), lui qui cherchait sous les néons des boites de nuits à fagociter un quotidien bien morne ! Il fallait vivre vite, à fond, sans regrets … Galère, argent, demain, enfants, famille, carrière n’étaient que des mots pour lui et ses troupes, seul le présent comptait et Guillaume montait sur scène comme certains vont au combat, Che Guevara avec des guitares électriques.

Modern Guy finit par enregistrer un album à New York produit par l’incroyable John Cale (toujours pas réédité à ce jour). Ce fût un échec et le groupe vola en éclat ! A 23 ans, Guillaume Israël était un has been, pire, un loser. Il rebondit avec  classe en écrivant un premier roman en 1983 : « Les Chérubins électriques » sous le nom de Guillaume Serp. La critique fût plus que positive, on parla d’un nouveau talent, d’un auteur capable de décrire sa génération.

Suite au livre, Guillaume partit pour Los Angeles suivre une fac de cinéma et préparer un nouveau roman (inédit à ce jour). C’est là que Lio le retrouva et lui proposa de travailler sur l’album « Pop Model » qui reste son plus grand succès à ce jour. Puis Guillaume rentra à Paris ou il décéda le 30 Décembre 1987 d’une overdose d’alcool et de médicaments.

Son livre allait devenir un de ces mythes qui fait la renommée de cette époque. « Les chérubins électriques » c’est la chronique de Paris à la fin des années 70, les filles sont belles, elles sont mannequins ou actrices et portent des noms dignes de romans des années 60 (Cassandra ou Déliciosa). Les garçons portent plusieurs noms (Philippe ou Rodney) ou pas de prénoms (X1 ou X2), ils montent un groupe de rock, ont un peu de succès et voyagent de Berlin à New York pour vérifier que tout le monde vit la même chose : l’ennui ! 
L’ennui, c’est la chose la plus importante du livre, à un point tel que tout le monde se drogue pour l’oublier, (aucune scène ne nous est épargnée, ça sent le vécu). Ils font des choses bizarres : acheter la Pravda au Drugstore, s’habiller en rouge, mettre West Side Story à fond sur la chaine et sortir beaucoup. C’est juste une époque froide, sans action, sans gloire …une époque ou la télévision était encore en noir et blanc et Dalida trustait les hits parades.


Le livre allait devenir une sorte de petit mythe.  Le genre d’écrit que tout le monde cherchait à lire. Il y eut plusieurs textes (dont un de Beibgbeder) qui le décrivait comme une photographie de l’époque. 30 ans après sa parution le livre est réédité chez l’Editeur singulier avec une longue préface d’Alexandre Fillon qui a réussi à retrouver beaucoup d’acteurs de l’époque et des proches de Guillaume Serp. Même si le livre a vieilli ou plutôt si l’époque a changé, le texte de Guillaume Serp conserve sa naïveté de l’époque, remplis de référence, avec un style sec et direct. Un livre d’une époque et  d’un réel talent disparu trop tôt. 



Guillaume Serp / Les Chérubins électriques 
L'Editeur Singulier 
16 Euros 

EUROPUNK : LE PUNK S’EXPOSE A LA CITE DE LA MUSIQUE

En voilà une idée, le punk s’expose ! Et pas n’importe où, à la cité de la musique, et ce jusqu’au 18 Janvier. En voilà une nouvelle qui fait couler de l’encre et qui étonne, comment un mouvement aussi radical que le punk peut s’afficher dans une exposition avec commissaire d’exposition et tout ce qui va avec.

Souvenons-nous, en 1976, les Punks débarquent en grande pompe, fracassant tout sur leur passage. Après des années de rock progressif et de musique planante, de cheveux longs et de pantalon patte d’éléphant, le public veut autre chose : de l’énergie, de l’urgence, du rythme et de la nervosité. Le punk arrive ! Soyons clairs, ce que montre cette exposition, c’est que le punk ne fût pas qu’un mouvement musical mais un mouvement culturel à part entière ! Tout changea avec le punk : les habits, les coupes de cheveux, le graphisme, la vision, l’imagerie, bref un peu tout… Peu importe ce que fût la réponse, les punks bousculèrent tout sur leur passage y permirent de rattraper des années d’ennuis d’un coup.

Eric de Chassey, le commissaire de l’exposition, s’est justement attardé à montrer tout le côté culturel du punk, le graphisme de Jimmy Reid et de Bazooka,  les fanzines, les pochettes, les T shirts …


Le punk fût probablement le dernier grand mouvement romantique mais il fût surtout le dernier grand mouvement culturel du 20 éme siècle : cette exposition le démontre !  


mardi 22 octobre 2013

PATRICK EUDELINE : je reprends la route demain

C’était en 2002, dans une célèbre boite de nuit Parisienne, on fêtait les 25 ans du Punk en France. Idée terrifiante pour une soirée qui ne l’était pas moins. Accoudé au bar, les vétérans du Punk en France se racontaient les uns aux autres, tel des grognards demi-solde, avec ces mots terribles, « tu fais quoi en ce moment ? », ou « ils ont quel âge les tiens ? ». En plein milieu de la soirée, Patrick Eudeline est monté sur la petite scène pour un concert. A lui seul, il incarnait ce que le punk avait pu avoir de romantique ou d’artistique. Quand il attaqua ''Poly Magoo'', le titre qui l’a rendu mythique (du moins chez certains), je vis quelques uns de ces vétérans (!) sourirent comme devant un vieux feuilleton télévisé. Ils ne le savaient pas mais moins de trois ans plus tard une armée de lycéens allait prendre des guitares et se mettre à jouer ce rock sixties si cher à Eudeline. Au printemps 2005, au Gibus allait se tenir un festival (Passe ton bac d’abord !) qui allait le consacrer comme icones de ces gamins, que la critique allait appeler les Baby Rockers.  Là encore il allait jouer ''Polly Magoo'', mais le public répondit présent et ce fût un succès devant des gamins qui avaient moins de la moitié de son âge.



 C’est ça Patrick Eudeline, une sorte de phare dans la nuit musicale. Chanteur Punk (avec Angel Face puis Asphalt Jungle), rock critic (Best, Rock and folk, Nova…), écrivain (6 romans à son actif), mais surtout chroniqueur depuis 1996 dans Rock and Folk, d’une rubrique absolument géniale : la vie en rock ! C’est précisément une rétrospective de ses meilleurs textes, majoritairement pris dans ce Rock and Folk devenu presque indispensable depuis qu’il écrit dedans, qu’est ce « Je reprends la route demain ». des textes qui démontrent que Eudeline est, peut être le dernier romantique de Paris ou du moins l’un des derniers dandys. Eudeline le seul aujourd’hui à défendre le rock comme une entité totale, soigné son look, sa culture littéraire ou cinématographique est presque aussi important que la musique. Eudeline le seul à savoir créer des ponts entre aujourd’hui et hier, le seul à vraiment nous expliquer pourquoi  la littérature classique de la fin du 19 éme siècle et la nouvelle vague ont plus fait pour la culture pop rock que n’importe quel groupe des années 60.

Eudeline est un merveilleux passeur, un merveilleux conteur (précipitez vous sur ses romans !). Mais surtout un grand auteur : un livre indispensable donc !

Edition Le mot et le reste
23 euros 


lundi 21 octobre 2013

LE RETOUR DES TOMATES TUEUSES

Amoureux du 7 ème art et des œuvres artistiques intemporelles, abonnés des pass expos et journaux culturels passez votre chemin, ceci n’est pas pour vous !  Si au contraire vous aimez les séries Z, les nanars parfaits, vous allez être comblés ! Voici le retour des Tomates tueuses, un très grand film.

Le scénario est grandiose : le professeur Gangrène (sic) met au point un procédé qui permet aux tomates de devenir des tueuses d’humains. Wilbur Finletter, qui était déjà dans l’attaque des tomates tueuses, le premier volet de la série (une autre œuvre de qualité), l’empêche de mener à bien son opération avec l’aide de son neveu Chad et ils sont aidés dans cette tache par un pizzaiolo Matt. A eux trois, ils vont sauver le monde.


Pour info, le rôle de Matt est confié à George Clooney, dont il s’agit de la première apparition à l’écran, il est superbe avec une coupe mulet un petit teddy …je ne vous dis que ça ! C’est du velours, c’est pour vous. 


vendredi 18 octobre 2013

THE ANIMALS : HOUSE OF THE RISING SUN

Tout le monde connait cette chanson, surtout depuis que notre Jojo national l’a adaptée ! Mais voici la version la plus connue mais qui n’est pas la seule, loin de là !

Parlons tout d’abord des Animals ! Formé à Newcastle en 1962, le groupe comptait dans ses rangs quelques futurs grands noms : Alan Price aux claviers, (qui devait plus tard jouer avec les plus grands notamment Georgie Fame ou Eric Clapton), Chas Chandler à la basse qui devait découvrir, entre autre Jimi Hendrix et surtout le chanteur Eric Burdon, probablement une des plus belles voix de blues que l’Angleterre engendra. Burdon, vocaliste surdoué qui permit au groupe d’être parmi les pionniers du British Blues qui allait mettre en lumière les Rolling Stones, les Yardbirds et autre Pretty Things. C’est en 1964 que le groupe enregistra son titre le plus célèbre : « House Of The Rising Sun » qui allait les propulser vers la gloire (presque) éternelle ! Un an plus tard Price quittait le groupe qui allait connaitre une valse de musicien jusqu’au départ de Burdon en 1968.

Voyons ensuite la chanson ! « House Of The Rising Sun » est une chanson traditionnelle du répertoire folk des années 40-50. Comme la plupart de ces chansons, on est bien incapable de savoir qui l’a réellement écrite. Selon l’éditeur biographe du folk Américain, Alan Lomax, la mélodie aurait été reprise à une ballade traditionnelle Anglaise du 19 ème siècle et deux auteurs, Georgia Turner et Beth Martin, en auraient écrit les paroles. Puis ces mêmes paroles auraient été améliorées et mise au goût du jour par ses différents interprètes. La première version daterait de 1934, mais la première célèbre fût celle du bluesman Leadbelly en 1942. Puis ce fût un chanteur de folk, Dave Van Rank qui s’en empara, refit des arrangements modernes et améliora les paroles : c’est cette version que Dylan enregistra pour son premier album et c’est celle là dont s’inspirèrent les Animals pour les arrangements.

Toutes les versions parlent d’une maison de jeux à la Nouvelle Orléans ;  une maison de jeux qui peut aussi se traduire par un bordel (House of the Rising Sun !). La chanson met en scène un homme qui a tout perdu dans cette maison de « mauvaise vie » et qu’il a suivi le chemin de son père qui avait gaspillé, comme lui, l’argent de sa mère qui était couturière. La chanson se termine sur l’image de l’homme qui est sur le quai de la gare et  qui retourne vers ce lieu avec, dixit les paroles, des chaines aux pieds, ce qui fit penser à beaucoup qu’il pouvait s’agir d’une chanson de bagnards.


En tout cas ce titre fit la gloire des Animals, qui aujourd’hui sont scindés en deux groupes depuis leur reformation dans les années 80 et dés qu’il le peut Eric Burdon chante les malheurs de ce pauvre garçon, victime de ses excès dans la maison du soleil levant! 


BOB DYLAN : ''BLOWIND IN THE WIND''

Si un jour on fait un classement des artistes qui ont suscité le plus de carrières, il est plus que probable que loin devant Bowie ou Lennon, on retrouve Bob Dylan ! Disons le franchement : Dylan est un génie ! Et là on ne parle pas d’un type doué ou d’un artiste talentueux, on parle d’un vrai génie, d’un type qui a su par sa musique et ses textes faire évoluer toute une génération. ''Blowind In The Wind'' est plus qu’un classique, c’est une chanson obligatoire !

Écrite en Avril 1962 par Dylan dans un café de  Greenwich Village, elle fût jouée quelques heures plus tard sur scène par Gil Turner qui fit un triomphe.  Enregistré par Dylan lui-même au mois de Mai 62, le titre avait déjà été publié sous forme de partition dans une revue étudiante de Folk. Mais bizarrement ce fût le trio Peter, Paul and Mary qui sortit en premier une version audio de ce titre : ce fût là encore un triomphe ! Dylan, à l’époque était plus considéré comme un auteur compositeur que comme un chanteur à part entière. Finalement la version de Dylan, parut en septembre 1962 sur son deuxième album ''The Freewheelin’Bob Dylan''.

Considérée comme l’archétype de la Protest songs, la chanson est inspirée d’une mélodie des esclaves noirs Américains. En huit vers Dylan pose un certain nombre de questions qui ont toute la même réponse : la réponse est dans le vent (Blowind in the wind !). Même si il n’y a rien de nominatif dans la chanson, elle eut un impact énorme sur une population jeune qui se battait pour les droits civiques.


Aujourd’hui il existerait plus de 1 000 versions du titre, ce qui permet à la chanson d’être une des plus diffusées à la radio ! A plus de 70 ans, Dylan continue à donner des concerts non stop à travers le monde et tous les soirs il entonne que la réponse est dans le vent et tout le soir le public lui réclame LE titre qui a essayé de changer bien des choses dans le monde. 


SONIC YOUTH : CA PLANE POUR MOI

La curiosité de la semaine ! Les vétérans de l’underground Américains, Sonic Youth en train de revisiter « ça plane pour moi » de Plastic Bertrand, le « punk » (!) Belge.

Que dire de Sonic Youth ? Formé en 1980 à New York, le groupe de Thurston Moore, Kim Gordon, Lee Renaldo et Steve Shelley est devenu une institution underground aux USA. En plus de trente ans de carrière, le groupe a ouvert des portes, permis à un grand nombre de groupes (dont Nirvana) de pouvoir trouver un public et a sorti des albums qui ont marqué définitivement l’histoire. Une seule exigence et une seule obsession chez eux : la musique ! Leur séparation en 2012, pour des raisons personnelles, a fait grand bruit.


En 1991, Sonic Youth s’essaye à faire une reprise de « ça plane pour moi ! ». Ne parlant pas un mot de Français, Thurston Moore a appris le morceau en phonétique, vous verrez c’est plutôt drôle ! C’est juste un hommage décalé à un groupe qui aura su transmettre tout au long de sa longue carrière sa passion de la musique. 


TINDERSTICKS : SAY GOODBYE TO THE CITY

Heureux gens, qui aujourd’hui, allez connaitre les Tindersticks! Formé à Londres au début des années 90, le groupe fête ses 20 ans de carrière avec un ré-enregistrement de ses plus grands morceaux, ce qui nous permet de rendre hommage à ce groupe exceptionnel. Avec une dizaine d’albums à son palmarès et des bandes originales de films (pour la réalisatrice Claire Denis), le groupe s’est forgé un répertoire à la hauteur de son immense talent.


La musique des Tindersticks est pleine d’une mélancolie représentative de leur Angleterre natale, une mélancolie qui va si bien à l’automne qui arrive. « Say Goodbye To The City » est présent sur le 5ème album du groupe paru en 2003. C’est juste l’adieu à une ville, un homme qui change de vie, de compagne, qui veut repartir à zéro. Juste un titre splendide des Tindersticks (pléonasme !). Précipitez vous, ce groupe est grand ! Faites le savoir ! 


jeudi 17 octobre 2013

THE STRYPES

C’était en 1974, Doctor Feelgood sortait son premier album et il relançait à lui seul le Rythm’n Blues en Angleterre. Il jouait « Road 66 » à chacun de leurs concerts. « Road 66 » qui était la base même du blues, ce morceau qui avait été popularisé par Bo Didley et qui ouvrait le premier album des Stones, et que tous les groupes de Blues Rock savaient jouer à la perfection ! Autour de Feelgood une nouvelle scène venait d’apparaitre, on appelait cela le Pub Rock, principalement parce qu'ils jouaient que dans les pubs, les salles étaient réservées à tout les Genesis et consorts qui pourrissaient l’époque. Le look était parfait et la musique était celle qui avait tant excité les jeunes dans les sixties. Las,  quelque temps plus tard, c’était 76 et le punk qui emportait tout sur son passage en oubliant que la plupart des acteurs et des musiciens qui se réclamaient de l’étiquette Punk venaient de là, de ce Pub Rock, qui savait si bien défendre ses classiques ! D’ailleurs  le premier festival Punk, celui de Mont de Marsan fût un hommage à ce Pub rock !

2013, venus du fin fond de l’Irlande, Cavan à 100 km de Dublin, quatre types créent le buzz en Angleterre, affolent la presse et les médias,  en jouant de ce bon vieux Rythm’n Blues si cher à tout les vétérans du Blues Anglais, de Eric Clapton à Jimmy Page : The Strypes !



Attention, ici tout est parfait,  ils ont le look :  les chemise à pois à larges cols, les Boots pointues, les vestes à trois boutons et les Wayfarers si cools, avant que Tom Cruise ne les ridiculisent dans Risky Buisness. Ils jouent sur des Gretschs ou des Danelectros et reprennent « Road 66 » à tous leurs concerts ! Bref l’attirail Mod dans ce qu’il a de plus classe. Tout est parfait, avec un petit détail en plus : les Strypes ont 16 ans !


Oui vous avez bien lu, des mômes de 16 ans (sauf le chanteur qui n’en a encore que 15) revisitent le Blues avec la même énergie que leurs glorieux anciens ! Une histoire classique de 4 copains d’école qui se retrouvent ensemble après la sonnerie de l’école pour jouer chez l’un d’entre eux.  Le papa a une chouette collection de disque, alors ils entendent dés leur plus jeune âge Feelgood, Eddie and the Rods, la Motown, les disques Stax et tout les singles Mods sixties qui ont juste fait la gloire du Royaume Unie ! Un papa (celui du bassiste Pete O’Hanlon, devenu entre temps tour manager et qui veille jalousement sur ses poulains) qui les pousse à commander des instruments au père Noël alors qu’ils ont dix ans à peine et à, former un groupe ! 


La suite est classique : c’est le démarrage, alors qu’ils ont 13 ans, dans ces fameux weekends Mods qui pullulent en Grande Bretagne. Ces weekends où l’on rejoue à Quadrophania en écoutant des groupes de blues; en France on appellerait cela du vintage. Rapidement ils sont repérés par la presse et les labels qui se pressent pour les signer. C’est Rocket Music, le label d’Elton John qui les récupère, après qu’un premier quatre titres de reprises est mis le feu aux poudres. Oui Sir Elton lui-même, qui court tout les médias pour encenser ses poulains, en arguant qu’ils connaissent mieux le blues à 16 ans, que lui à 65 et qui se rappelle à travers eux de sa jeunesse Mods ! C’est le même Elton John qui a sorti de sa retraite le vétéran Chris Thomas, l’homme des Beatles ou  des Groovies, pour réaliser le disque ! Chris Thomas qui leur a transmis le relais et passer le flambeau !


L'album s'appelle Snapshot et c’est un parfait brûlot de Rock dans la grande ligné du Rythm’n blues, 13 titres pleins de d’harmonicas, de guitares et de batteries : que des originaux ! Et dire que l’on imaginait les ados en survêts avec de grosses baskets en train de passer leurs vies sur Facebook à disserter sur les malheurs de leurs potes, en écoutant du Rap, Ragga, Reggae ou autre babioles de notre époque et voilà quatre mouflets qui viennent donner une leçon à tout le monde !



Et la France dans tout ça ? Les Strypes sont passés à Canal plus, au Grand Journal ou De Caunes souriait dans sa barbe,  dissimulant mal son enthousiasme pour les quatre miniatures, lui qui fit tant en son temps pour les Feelgood. Les Strypes devraient ouvrir pour les Artics Monkeys en Novembre à Paris (et dans toute l’Europe !), depuis que Alex Turner (le chanteur des Monkeys !) a déclaré sa flamme au groupe, au même titre que Paul Weller, Elvis Costello, Liam Gallagher ou autre Miles Kane. Un sacré fan club quand on a 16 ans ! Voilà enfin une bonne nouvelle : le combat continue ! Yes, c’est cool ! 

mercredi 16 octobre 2013

GERARD PALAPRAT : UN HOMME A DISPARU DANS LE CIEL

Voici du lourd et du grand : l’adaptation Française de Major Tom, un des plus grands titres de David Bowie. C’est Gérard Palaprat qui se charge du boulot et de belle manière ! Sorti en 1971, le disque ne devait pas rester à la postérité, contrairement à la version de David Bowie. Il s’agit pourtant d’une spécialité Française d’adapter des titres Anglais en Français, mais bon à vous de juger si…Bref vous avez compris !    


mardi 15 octobre 2013

MORIARTY : JIMMY

Avant de reparler en fin de semaine du sextet Franco-américain, voici un petit aperçu de son talent avec leur titre phare : ''Jimmy''. Que dire de plus ? Que Moriarty s’appelle ainsi en hommage à Dan Moriarty le héros de ''Sur la route'' de Jack Kerouac, qu’il pratique un folk rock de très bonne facture et qu’il vient de sortir un nouvel album dont on reparlera très très vite. 


lundi 14 octobre 2013

AVALANCHE SHARKS :

Attention voici un « chef d’œuvre » ( !) du 7 éme art ou plutôt un chef d’œuvre de la bande annonce ! Regardez bien, prenez en pleins les yeux, un truc pareil c’est trop fort, comme quoi à Hollywood parfois ils sont vraiment au poil dans le comique ! Remarquez c’était peut être pas le but recherché ! 





vendredi 11 octobre 2013

GRIEFJOY : ''TOUCH GROUND''

Venu de Nice le quatuor Griefjoy fait beaucoup parler de lui en ce moment. Les anciens vainqueurs du concours des Inrockuptibles, Inrocklab, sous le nom de Quadricolor, viennent de sortir leur premier album.


 Voilà, ça c’est fait ! Pour le reste on dira que Griefjoy c’est super bien, que leur électro rock pop (rayez les mentions inutiles selon vous !) devrait cartonner et que c’est tout ce qu’on espère pour eux ! 


NOIR DESIR : ''TOSTAKY''

C’était un soir en 1984, il y avait cette émission à la télé, « Rock à Bordeaux », dans le cadre des enfants du rock. Il s’agissait d’un panorama global de la scène rock Bordelaise. Parmi tous ces groupes, il y avait un jeune groupe qui s’appelait  Noir Désir. Ironie de l’histoire, le chanteur du groupe, un certain Bertrand, venait juste de quitter le groupe parce que il était amoureux et c’est le bassiste Frédéric Vidalenc qui devait assurer à sa place.

1985, dans un appartement à Montparnasse un soir d’hiver, Théo Hakola (chanteur de Passion Fodder) me donne la cassette d’un jeune groupe qu’il a découvert par l’intermédiaire de leur manager et qu’il vient juste de produire à Bruxelles : Noir Désir ! Cette cassette et moi on est devenu inséparable ! Quelques semaines plus tard, le disque sort enfin, la critique est unanime, ce groupe est grand ! Et peut importe qu’il sonne comme le Gun Club (groupe Américain) ou les Doors, les types sont bons.

Au fil des albums, ils allaient devenir le groupe Français, rassemblant un public large. En 1992 ce sera ce ''Tostaky'' (contaction de Todo es aqui ) qui allait leur donner une dimension que personne n’avait jamais eu avant eux dans ce pays.


C’est juste ici un simple titre d’une innocence à jamais perdue, un bout de jeunesse. Une jeunesse qui s’est terminé une triste nuit de juillet 2003 dans un hotel de Vilnius. 

  

THE SEEDS : ''PUSHIN' TOO HARD''

S'il existait un hit parade des grands cinglés de la musique, il est probable que Sky Saxon, le chanteur des Seeds en ferait partie et serait très bien placé. Voilà un homme qui toute sa vie a vénéré les chiens parce que dog à l’envers ça fait god ! Et oui, pourtant les Seeds firent un des grands groupes phares de la scène de Los Angeles dans les années 60 et ''Pushin' too Hard'' un classique du rock Américain.

Ecoutez et fermez les yeux, vous êtes en 1967  sur LA Strip, à la radio il passe le titre et vous êtes emportés. Quoiqu’il en soit le disque remporta un gros succès au printemps 1967, et fût classé dans le top ten Américain. L’année suivante Sky Saxon lâcha définitivement la rampe, avant de revenir 15 ans plus tard toujours aussi maboul ! 


Pourtant, 46 ans après sa création ce titre garde toute sa hargne et sa mélodie : un classique qui fait toujours plaisir à entendre ! 


GEOFFREY OREYEMA : ''LAND OF ANAKA''

Geoffrey Oreyema est un chanteur Ougandais réfugié en France après le meurtre de son père par Amin Dada au milieu des années 70. Fier de son passé et de sa culture, Geoffrey Oreyema va empoigner une guitare pour chanter son pays et sa culture. Remarqué par Peter Gabriel qui le fait signer sur son label Real World en 1990 et enregistrer un premier album produit par Brian Eno (producteur entre autre de U2). Et ce sera une divine surprise, dont ce magnifique ''Land Of Anaka'', d’une simplicité et d’une sobriété rare.


Depuis Oreyema continue sa carrière de musicien, avec talent, il est aujourd’hui l’un des rares à pouvoir faire le lien entre une culture musicale occidentale et la musique Africaine. Un artiste discret et de talent que l’on ne saurait trop conseiller !


SERGE GAINSBOURG : ''COMME UN BOOMERANG''

Et youpi voilà le collector de la semaine, la version de ''Comme un Boomerang'' chanté par Mister Gainsbourg. On connait tous la version que Dani en a faite avec Etienne Daho et qui a été un grand tube il y a dix ans.  Pour ceux qui l’ignoraient,  la chanson, chantée par Dani, devait représenter la France à l’Eurovision en 1975. C’est Dani, qui avait demandé au grand Serge de lui écrire un titre pour cette compétition. Gainsbourg, qui avait déjà gagné le prix, écrivit le titre et en enregistra trois versions : une avec Dani seule, une en duo avec elle et une version chantée par lui-même. France 2 refusa le titre, jugé trop subjectif et la chanson sortit dans l’indifférence générale.

C’est Etienne Daho qui ressortit le disque du placard, et en fit sa version. Avec le succès, et selon la légende, il semblerait que le titre chanté par Gainsbourg dormait sur une étagère chez Universal Allemagne  et que on l’avait oublié (là vous pouvez rire !), bref un beau jour un employé plus zélé que les autres retrouva la bande et oh miracle la version originale de « Comme un Boomerang » est apparue ! On appelle ça du marketing !

Bon ce n’est pas grave, voilà enfin la version de « Comme un Boomerang » chantée par Serge Gainsbourg : on appelle ça un inédit ! 


mercredi 9 octobre 2013

JOHNNY WEISMULLER

Quand j’étais petit, le mardi soir sur la troisième chaine, il y avait Tarzan avec Johnny Weismuller. C’était top ! 

Surtout quand Johnny Weismuller poussait le cri de Tarzan. Demandez autours de vous : tout le monde connait ce cri, nous avons tous essayé de le pousser ! Alors essayons de nous entraîner.  


Voilà c’est pour vous : essayez ! 


mardi 8 octobre 2013

GRIEFJOY JOUE DAFT PUNK

En fin de semaine on reparlera de Griefjoy, quatuor de Nice, qui vient de réaliser un premier album épatant. Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici Griefjoy en session radio qui reprend Da Funk des Daft Punk. Une petite session pour démontrer les qualités de musiciens du quatuor Niçois qui est déjà une révélation !


lundi 7 octobre 2013

YLVIS : ''THE FOX (WHAT DOES THE FOX SAY?)''

Voici donc le nouveau gros tube venu de l’internet! L’année dernière c’était PSY qui raflait la mise avec plus de 1.5 Milliards de vues sur internet, cette année c’est donc les frères Ylvis et leur histoire de renard !

Conçu comme une plaisanterie pour assurer la promotion de leur émission de TV humoristique en Norvège, le titre a été mis en ligne le 3 Septembre dernier a déjà eu plus de 80 millions de visites et le titre a eu les honneurs Bilboard Américains devenant le 8 éme titre le plus diffusé devant Lady Gaga et Lana Del Rey. La vidéo est un exemple superbe de débilité, comme le souligne les créateurs d’ailleurs. Le titre, dont le thème principal est quand même le cri du renard (c’est vous dire le niveau !), fait même l’objet de nombreuses reprises, dont celle d’une fanfare. Bref c’est la bouse monstrueuse de l’année !


Ce succès n’a pas atteint les deux frères Norvégiens qui se moquent gentiment d’eux même : invités sur les plus grands Talk Show Américains, ils ont qualifié leur de « Chanson foireuse et de pacotille ». Bref une bonne blague qui pourrait rapporter gros puisque la plupart des majors Américaines ont fait des propositions pour sortir le titre ! Pour l’instant, les frères Ylvis ont tout refusé : jusque quand ? 


vendredi 4 octobre 2013

JEFF BUCKLEY : ''GRACE''

C’est en 1994 ( une autre époque !), quand brutalement arriva Jeff Buckley. A l’époque il n’était que le fils de son père, Tim, monstre sacré de la chanson folk Américaine, et puis est sorti ''Grace'', son album et là rien n’a plus était pareil : des mélodies parfaites, une production simple et cette voix. Ah ! la voix de Jeff Buckley, elle a ému aux larmes, elle a rendu dingues des filles et jaloux beaucoup trop de mecs. C’était un OVNI, une perfection absolue, le disque qui mettait tout le monde d’accord.

La suite ce fût des tournées à répétitions, des concerts dans des salles de plus en plus grandes avant que comme les héros, Jeff Buckley ne meurt en 1997 à trente ans, noyé dans le Mississipi, suite à un pari stupide, alors qu’il enregistrait son deuxième album (qui sortit plus tard ainsi qu'un paquet de lives ). Voici le titre''Grace'', présent sur ce premier album, hors du temps et hors des modes.


Aujourd’hui Jeff Buckley est considéré comme l’un des musiciens les plus influents des années 90 et son album, l’œuvre absolue et définitive de ces mêmes années. Pour nous c’est juste un moment de grâce d’un chanteur qui était de la race des plus grands. 


LES DOGS : ''SECRET'' (VERSION FRANÇAISE)

Bienvenue dans la classe absolue ! Bienvenue chez les Dogs ! Crée au milieu des années 70 par le guitariste chanteur Dominique Laboubée, les Dogs sont tous simplement l’un des plus grand groupe Français. Imaginez ça : une élégance très discrète, des mélodies imparables et une fougue inégalée depuis. En plus de vingt ans d’existence et dix albums les Dogs ont crée une vraie école En France, celle des amoureux du vrai rock, des garages bands, des Rickenbakers et des boots pointues.


''Secret'' fût l’une des très rares tentatives des Dogs de chanter en Français. C’est l’adaptation d’un  titre de leur quatrième album ''Legendary Lovers''. Cela aurait dû être un tube mais bon, la vie est parfois mal faite et les Dogs continuèrent, malgré cet échec, leur long chemin de croix qui s’arrêta en octobre 2002 quand Dominique Laboubée s’écroula sur scène à Boston aux USA, victime d’un cancer qui nous l’enleva définitivement dix jours plus tard. Heureusement pour nous il nous reste les disques : on y reviendra ! 


JEAN-MICHEL JARRE : LES GRANGES BRÛLÉES

En 1973 Jean-Michel Jarre n’est que le fils de Maurice, l’ancien chanteur des Mystères 4, un ancien élève du GRM de Pierre Shaeffer et surtout un artiste solo débutant avec un album qui est passé presque inaperçu ! Pourtant c’est vers lui que se tourne le cinéaste Jean Chapot pour réaliser la bande son de son nouveau film : les ''Granges Brûlées'', avec Alain Delon et Simone Signoret !

Le jeune Jean-Michel écrit, compose et réalise ce morceau qui offrira un générique époustouflant au film (je sais, je l’ai vu au moins dix fois !). Le titre est totalement à part dans la discographie de Jarre et même si il est assez représentatif d’une scène Française de l’époque, il reste un OVNI.


Je me rappelle de ce DJ Parisien, spécialiste des musiques de films qui ouvrait tout ses sets avec ce titre, qui fût longtemps un collector. Réédité depuis, ''Les Granges Brûlées'' sont les prémices d’une carrière inégale mais passionnante qui en fait un des artistes les plus respectés par la scène électronique. 


TAXI GIRL : JE SUIS DEJA PARTI

En 1984 Taxi Girl n’est plus d’un duo, formé de Daniel Darc et Mirvaïs Stass, totalement à la dérive ! Il est loin le temps de « cherchez le garçon » et de la flamboyance. Le groupe se cherche et ne se retrouve pas. Malgré quelques maxi sortis les années précédentes le groupe n’intéresse plus grand monde. Alors le duo décide de se lancer dans un quarante cinq tours de la dernière chance ce sera « aussi belle qu’une balle » dont ce « je suis déjà parti »est la face b.

La première fois que je l’ai écouté j’ai cru, comme tout le monde, à un slow, et c’est plus tard que j’ai compris. Le texte est imparable : Daniel Darc dit au revoir à Mirwais. C’est la chanson d’adieu, du chanteur à son musicien. Avec le recul ce texte est encore plus émouvant, j’adore cette façon que Darc a de chanter puis de murmurer « les meilleures choses ont une fin, les pires aussi tu comprends bien, dans ces conditions que m’en aille, je suis déjà tellement loin ».


Les deux compères revendiqueront après,  chacun de leur côté, la paternité du morceau ! Ce qui est sur c’est qu’il s’agit du chant du cygne d’un des groupes les plus marquants de la scène Française qui se séparera définitivement quelques mois plus tard, les deux n’arrivant plus à communiquer. Juste un beau morceau émouvant et triste, comme une séparation quoi ! 


VON PARIAH : SOMEONE NEW

Et voici la découverte de la semaine : les Von Pariahs ! Ces six musiciens Nantais font parti de l’extraordinaire nouvelle scène indie pop Française qui explose depuis quelques années. Formé depuis quatre ans, le groupe a joué aux Eurockéennes de Belfort, aux Transmusicales de Rennes et aux Francofolies de la Rochelle, ils ont  parcouru la France dans tout les sens pour jouer leur Pop Rock nerveux.

Après un premier EP 4 titres, ils se sont enfin lancés sur un grand format enregistré au printemps dernier dans la campagne à côté d’Angers. Ils ont laissé derrière eux, comme leurs petits camarades de promotion, tout les poncifs habituels et insupportables gimmicks  qui ont généralement fait régresser la musique d’ici. Un groupe décomplexé dont l’ambition est d’aller voir en dehors de nos frontières.


Une vraie découverte, d’un groupe plein d’avenir à qui on souhaite plein de bonnes choses, précipitez vous, c’est vraiment bien! 


jeudi 3 octobre 2013

POPS SOME TOPS :


Ou comment organiser une chouette soirée entre copains. A la base vous prenez un bon groupe de pop : les POPOPOPS de Rennes, vous leur demandez ensuite de téléphoner à tous leurs copains et vous leur proposez ensuite de faire une soirée avec ces mêmes copains et vous obtenez un bon moment, c'est-à-dire une bonne soirée !

Tout les premiers jeudis de chaque mois les Popopops recevront des amis au Dandy, 26 rue Fontaine 75009 Paris pour des concerts acoustiques ou des Dj’s Set. Saint Michel, Mai Lan ou encore Sunrom seront à l’affiche de cette première édition. Une manière sympathique de découvrir toute cette nouvelle scène Française, enfin décomplexée et pleine d’avenir. Merci les Pops !  

mardi 1 octobre 2013

BERTRAND CANTAT / DETROIT : DROIT DANS LE SOLEIL

Le voici enfin, le disque le plus attendu depuis…je ne sais pas mais depuis longtemps ! Bertrand Cantat est de retour avec son nouveau projet : Détroit, et un nouveau titre Droit dans le soleil. On ne va pas parler de ce qui n’a pas lieu d’être (ses problèmes avec la justice !) mais de s’intéresser seulement à ce qui nous touche : la musique !


Pour ce nouveau projet, Cantat s’est associé avec l’ancien bassiste de Passion Fodder et des Sixteeen Horsepower, Pascal Humbert, un vieux compagnon de route des campagnes de Noir Désir. Ce qui surprend le plus dans ce nouveau titre, c’est sa sobriété et son calme, y compris pour le clip ou les deux compères sont filmés dans un jardin avec guitare sèche et contrebasse. Une petite comptine qu’un Cantat (barbu !) mène avec un calme absolu. Un album est prévu mi Novembre, à vous de dire si c’est un retour concluant ?