mercredi 10 décembre 2014

THE PIXIES : DOOLITLE

Il est gentil le père Noel, voilà que après pleins de chouettes trucs il décide de rééditer l’album symbolique des Pixies : Doolitle !

Je me souviens, c’était à la fin du printemps 1989 ; il faisait beau, je passais des examens en fac quand j’appris dans la presse que les Pixies sortaient un nouvel album. Un soir j’entendis un morceau chez le grand Bernard Lenoir, le lendemain je m’offrais la chose et ce fût comme une révélation. Les Pixies jouaient exactement la musique que l’on voulait entendre, un rock moderne avec des mélodies, des guitares en avant et une rythmique de cinglés.

Pourtant les Pixies n’avaient rien de sexy, juste une bande d’étudiants qui jouaient ensemble et qui avaient la chance d’avoir un leader, très, doué : Franck Black ! Il aura fallu aussi compter sur un producteur-arrangeur super doué, Gil Norton, pour donner une vraie cohérence à un album qui allait devenir un classique.

Ce fût les Pixies et « Doolitle » qui allaient ouvrir la voie au grunge et Nirvana. Ce fût « Doolitle » qui permit cet incroyable mélange entre une furie musicale et ces mélodies, presque, parfaites. Sauf Franck Black et son incroyable énergie et talent, et son refus de faire des chansons longues, que toute une génération de groupes a été décomplexés et a permis à beaucoup de groupe des années 90 d’exister.




Doolitle vient d’être réédité en trois volumes, précipitez vous dessus, vous verrez juste ce que le mot talent veut dire !!!!!


lundi 8 décembre 2014

HAPPY BIRTHDAY JIM !

Aujourd’hui Jim Morrison aurait eu 71 ans ! Donc plutôt que de raconter encore une fois sa vie et les circonstances troubles de sa mort, écoutons juste encore une fois sa musique et sa voix. Une manière de se rappeler encore une fois de son talent et de son originalité ! 


mercredi 3 décembre 2014

BOBBY KEYS (1943-2014)

Bobby Keys est mort ! La nouvelle est tombée, comme ça, sans préparation, sans ménagement ! Derrière ce nom se cache un musicien des plus importants et des plus incroyables : pendant plus de 40 ans (avec une interruption de 10 ans quand même !), Bobby Keys a été le saxophoniste des Rolling Stones ! Oui le grand Bobby a été le souffleur du groupe durant de longues années.

C’est en 1969 qu’il est appelé comme musicien d’appoint dans le groupe. Très rapidement il développe une amitié avec Keith Richard, qui le décrit dans sa biographie comme son meilleur amis. C’est lui qui joue en 1971 sur « Brown Sugar ». Mais rapidement il développe des mauvaises habitudes avec le guitariste des Stones. En 1976, il sera brutalement évincé du groupe par le management et sera contraint pendant des années de se désintoxiquer et de se produire dans des bars miteux pour quelques dollars sous le nom de « Mr Brown Sugar » !


La résurrection des Stones, au début des années 80, le relance et le voilà de nouveaux sur les routes avec les bad boys Anglais, qui deviennent à l’époque des messieurs respectables ! Les tournées s’enchainent et la complicité entre Bobby Keys et Keith Richards devient de plus en plus évident. A eux deux (avec l’aide Charlie Watt, quand même) ils sont l’âme des Stones, les gardiens du temple !


Mais la maladie et une vie dissolue laissent des traces ! Il doit interrompre les tournées aux débuts des années 2010 ! En 2012 il devient le directeur artistique du club de Ron Wood ! Un boulot sans gloire qui lui permet de vivre sa légende. C’est à « Franklin » dans le « Tennessee » que le vieux bluesman s’est éteint. Un autre Stone de légende s’en va, une part du mythe des années 70 aussi ! Aujourd’hui les Pierres qui roulent sont en deuil ! 


lundi 1 décembre 2014

DUM DUM BOYS: NOTHING MEANS NOTHINGS (REEDITION)

La bonne nouvelle du mois : le label «  Closer Records » vient d’annoncer la réédition du premier album des Dum Dum Boys paru en 1988, « Nothing mean Nothing » !



Bon reprenons l’histoire à la base ! En 1988, un disque OVNI bouleverse le paysage musical Français. En pleine période rock néo Sixties, cinq Niçois déboulent avec un disque plein de guitares fuzz, de rythmique psyché et des références qui vont du Velvet Underground à Iggy Pop. Ajoutez à cela un « look » presque parfait et vous obtenez un disque superbe qui en dérouta plus d’un et qui ouvrit bien des portes.


Mais la France ne voulut pas, trop, entendre le talent de la French Riviera et malgré une critique plus qu’enthousiaste, il faudra que le quintet aille faire un tour à l’étranger (Espagne, Italie, Allemagne et même les USA) pour que leur musique si particulière et superbe reçoive un accueil mérité. Ils tourneront avec des légendes, Moe Tucker (la batteuse du Velvet), les Make Up (les cousins Américains) et même partageront l’affiche avec ce bon vieux Iggy.



24 ans plus tard, les Dum Dum Boys existent toujours ! Sur les cinq membres du groupe, quatre font encore partis de la maison-mère et ils continuent à sortir des disques toujours aussi indispensables ! Ces hommes sont des esthètes et ce premier opus en est la démonstration la plus flagrante. Ne passez pas à côte de la réédition obligatoire de cette fin d’année.